Présidentielles américaines: des dollars et des bouseux.

[Yvan]

Les transformations sont bien plus importantes que pour la plupart des gens en 8-10 ans.

Ça montre bien que la fonction use.

Rien constaté sur Hollande...

[asylum]

Rien constaté sur Hollande...

Par contre sur le reste des Français...

[blake_ch]

Les transformations sont bien plus importantes que pour la plupart des gens en 8-10 ans.

Ça montre bien que la fonction use.

Rien constaté sur Hollande...

Il a pris un peu de joues quand même, sûrement les petits plats de Julie!

[dahu]

L'opinion de Michel Juvet sur les changements possible suite à l'élection de Trump

[bence]

C'était une image pour relever que le job est probablement extrêmement intense, si ce n'est un des plus intenses qui soit, physiquement et mentalement, et que la moindre petite faiblesse physique peut vite se transformer en un ennui de santé majeur...

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Lá-dessus on est bien d'accord, ca doit être un enfer! Il faut un mental en béton. Je verrais assez Trump bien supporter l'aspect super protégé et médiatisé car son ego sera flatté, en revanche j'ai beaucoup plus de doutes quant á sa capacité á gérer la montagne de boulot qui l'attend...

[Hanse]

De ce que je devine de la personnalité de M. Trump, je suppute que pour travailler avec lui, il faut aimer rester dans l'ombre. J'imagine que celui de ses collaborateurs, même de premier plan, qui prendra un peu de lumière et d'attention risque de se faire rabrouer voire éjecter.

Je me demande quoi qu'il en soit si M. Trump peut se contenter de la lumière en reprenant les idées et thèmes préparés dans l'ombre par ses collaborateurs, ou si en plus il faudra qu'il ait l'impression que ça vient de lui. Dans cette dernière hypothèse, travailler pour lui nécessitera non seulement de rester dans l'ombre, mais en plus de déployer des talents diplomatiques et psychologiques pour lui faire croire que c'est bien lui qui a décidé, seul.

[Hanse]

Je suis très respectueux de la démocratie et de ce qui sort des urnes, même si cela ne me plaît pas.

Mais, même si je ne suis pas américain, je me permets d'affirmer qu'au-delà du fond (que l'on ne connaît pas bien, tant les discours étaient superficiels et caricaturaux, voire contradictoires), il y a chez ce nouveau président américain un problème de forme: l'absence de dignité dans son comportement et ses propos, et une outrance érigée en méthode.

Maintenant, wait and see comme ils disent là-bas; on fera le bilan dans 4 ans (au vu de l'importance et de l'influence des Etats-Unis dans le monde, j'estime qu'il est légitime de juger les actes des représentants de ce pays, même si l'on n'est pas américain). Aujourd'hui, il me semble que s'il y a des surprises, elles ne pourront qu'être bonnes...

[Hanse]

Et j'ajoute qu'il serait à mon sens faux de sous-estimer M. Trump, qui n'est certainement pas un imbécile. C'est sans doute un malin, un instinctif. Pour moi, le parcours qui l'a mené à la présidence des Etats-Unis en est la preuve.

Savoir si ses talents dans cette campagne électorale seront utiles et suffisants dans l'exercice de la fonction à laquelle il a accédé est une autre question. J'ai des doutes.

Et j'ai une inquiétude lorsque jour après jour se dessine le portrait des gens qui vont l'entourer durant les 4 prochaines années.

Les contre-pouvoirs que sont le Sénat et la Chambre des représentants, certes dominée par le parti qui a officiellement porté M. Trump sont-ils des garanties? Possiblement, car M. Trump va non seulement se heurter aux Démocrates, mais également à un large frange de Républicains (certains ont été neutres durant la campagne, certains lui ont tourné le dos, et certains lui ont mis des bâtons dans les roues; ces soutiens affichés et enthousiastes n'étaient pas si nombreux dans son propre parti).

[Hanse]

Une chose est sûre, M. Trump aura beau jeu, chaque fois qu'il essuiera un refus ou un échec, de crier au complot et au sabotage, et de flatter son électorat. Au besoin, tout sera de la faute des "élites", des Démocrates, des traîtres Républicains, des médias, etc. Il va jouer à qui perd gagne.

[Hanse]

J'espère qu'une des leçons de cette élection présidentielle sera retenue de part de monde, y compris dans nos contrées: il ne faut pas ignorer ou rejeter les inquiétudes et préoccupations des gens, il ne faut pas les traiter avec condescendance, supériorité et arrogance.

Mais il est vrai que la tâche est difficile, car il est toujours plus facile de simplifier les questions complexes que de nuancer et de faire preuve de retenue.

A notre époque d'instantanéité et de communication, celui qui délivre un message simple aura toujours un avantage sur celui qui délivre un message plus nuancé et complexe.

[vravolta]

Apparemment, Trump sort de Wharton donc pas forcément aussi peu éduqué que ce qu'on pourrait imaginer.

[ze_shark]

J'espère qu'une des leçons de cette élection présidentielle sera retenue de part de monde, y compris dans nos contrées: il ne faut pas ignorer ou rejeter les inquiétudes et préoccupations des gens, il ne faut pas les traiter avec condescendance, supériorité et arrogance.

L'ironie de la chose est que c'est précisément ce qui ne s'est pas passé.
Clinton n'avait pas de discours adressant les angoisses et préoccupations de la classe ouvrière blanche. Sa campagne les a considérés comme cause perdue, mais ne les a pas traité avec condescendance. On peut par contre faire l'argument que les recettes de Trump sont une insulte cynique à l'intelligence de cette population. Le "politiquement correct" tant décrié, c'est aussi de refuser de reconnaître qu'il y a tout une couche de la population qui est assez crédule pour croire que des solutions simples (voire totalement fantaisistes) vont résoudre des problèmes compliqués. Prendre les gens pour des cons, c'est partir du principe qu'il vont gober n'importe quoi. C'est précisément ce que Trump a fait, et ce que la plupart des partis populistes tentent, et parfois réussissent.

On lit ici où là que cet électorat a la sagesse de ne pas vraiment s'attendre à ce que le grand leader mette en oeuvre les promesses de campagne. On pourrait être surpris.

Sinon, on entend de plus en plus parler
- de conflits d'intérêts dans tous les sens. Exemple parmi d'autres, le tout nouvel hôtel de Trump à Washington (inauguré devant tous les médias sous la forme d'une pseudo conférence de presse) est propriété de l'état fédéral qui le loue à l'organisation Trump. Donc Trump va nommer le responsable qui lui fixe son loyer. Vous pensez qu'il va négocier ferme ?
- la société de Trump gérant cet hôtel a attaqué en justice il y a 2 jours le District de Columbia au sujet de la taxation de l'hôtel en question
- Trump veut nommer son beau fils Jared Kushner conseiller, mais une loi contre le népotisme l'interdit
- le dit Kushner a dézingué le transition team de Chris Christie et toutes les personnes qui y bossaient parce que ... Chris Christie a mis son père en prison en tant qu'AG du New Jersey en 2005. Et comme tous les documents officiels de la transition ont été signés par Christie et son team, on retourne à la case départ.
- Ivanka fait du product placement pour ses fringues et bijoux à chaque apparition TV. Même la page du site Meet the First Lady du site greatagain.gov fait ... la promo de la ligne de bijoux que Melania vend sur la chaine de télé achat QVC.

Drain the swamp, fini la corruption et l'establishment qui ne sert que ses propres intérêts aux détriments du petit peuple. La famille Trump les surclasse complètement.

[ze_shark]

Apparemment, Trump sort de Wharton donc pas forcément aussi peu éduqué que ce qu'on pourrait imaginer.

Il a fait 2 ans dans un programme undegraduate, et n'a pas passé de MBA ...

[_nicolas]

...mais a hérité de la fortune de papa, non ?


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[ze_shark]

...mais a hérité de la fortune de papa, non ?


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Mais ? Ou Et ?

Trump dit qu'il a construit son empire (dont on ne sait rien de précis, surtout en termes d'actifs nets) avec un prêt de 1 million de dollars. Et il aurait construit un empire de 10 milliards. Ca c'est la légende.
En pratique, son père a essayé de lui sauver les miches lorsque ses casinos d'Atlantic City allaient mal, en lui achetant pour des millions en jetons, avant les fameuses faillites.
Puis il a hérité, en 1999. Personne ne sait combien, les estimations varient entre 100 et 200 millions. On ne connait pas la fortune de Trump père à sa mort, ni comment elle a été divisée entre les héritiers.

Il a quand même dû brasser pas mal d'argent parce que ... il en a beaucoup perdu. 916 millions de perte nette en 1995 selon le seul tax filing partiel qui a fait surface. Pour perdre près d'un milliard en un an, il faut se retrousser les manches. Mais avec assez de leverage, on y arrive, semble-t-il.

D'où le fait qu'aucune banque ne lui prête de l'argent. D'où les soupçons que son capital vient d'ailleurs.