Essai VW Golf 7 1.5 TSI EVO Variant: frugale ?
La VW Golf reste-t-elle incontournablement frugale ?
Il y a 5 ans presque jour pour jour, nous publions notre essai de la Golf VII 1.4 TSI BlueMotion, une des premières applications d’une technologie de désactivation des cylindres sur un moteur à 4 cylindres. La Golf 7 paraissait alors tout aussi convaincante que l’adaptation de cette technologie de gestion active de la cylindrée. Cinq ans et un facelift plus tard, la Golf 7 a reçu une remise à niveau significative de sa motorisation et de ses équipements.
Le règne de la Golf sur le marché automobile suisse est menacé par la migration des consommateurs vers les crossovers et la concurrence de la Skoda Octavia, mais la vedette de la gamme Volkswagen reste incontournable sur notre marché, tout comme sur l’ensemble du continent européen où ses volumes restent formidables: 482’543 unités en 2017, loin devant la Renault Clio en numéro deux. Plus de 33 millions de Golf ont été vendues depuis la naissance du modèle, ce qui en fait plus qu’un simple produit automobile. La Golf est une institution, un monument à la gloire de la puissance industrielle allemande. Son règne est toutefois menacé par l’ engouement pour les crossovers. Nous en reprenons donc le volant pour évaluer ses prestations selon les références de cette fin de décennie.
Pour la Golf “7.5”, Volkswagen ne s’est pas endormi sur ses lauriers. Côté motorisations, elle étrenne le nouveau 1.5 TSI EVO. Il développe 250 Nm dès 1500 t/min avec une puissance culminant toujours à 150 chevaux. Toute l’attention des motoristes s’est concentrée sur la consommation, avec l’application de trois recettes principales: Stop Start étendu, coasting, et ACT pour Active Cylinder Technology.