Essai Audi R8 Spyder V10
Dix ans après mon premier essai je retrouve la R8 en version spyder pour une dizaine de jours. La chance est avec nous, cette deuxième semaine d’octobre nous propose une météo favorable, nous décidons de partir deux jours sur nos routes favorites des cols du centre de la Suisse, le Susten, l’Oberalp, le Gothard et le Nufenen. Premier constat, aucune chance de caser dans la voiture le matériel photo et de quoi passer une nuit à l’hôtel pour deux personnes. Le gros, et à mes yeux le seul, point faible de cette voiture est son manque de place pour les bagages et de manière plus générale pour tout rangement. Dans l’habitacle, le dossier des sièges touche pratiquement la paroi de séparation avec le moteur. Les possibilités de rangement sont peu nombreuses et de petite taille. Le coffre de 112 litres permet d’accueillir une valise de cabine, et c’est à peu prêt tout, on peut encore y ajouter deux sacs d’ordinateur, mais la hauteur est limitée. Il est difficile d’imaginer un voyage de quelques jours à deux avec un seul bagage cabine. Notre escapade nécessite donc une voiture de soutien pour les bagages !
Je m’installe à bord, à ce propos je constate l’aisance avec laquelle on peut le faire, pour une assise basse il est très facile d’entrer et sortir de l’Audi R8, c’est loin d’être toujours le cas dans une supercar. Je presse le bouton du démarreur et le « VROUM » de démarrage surprend par son volume, le parking souterrain amplifie certes le phénomène, mais je ne crierais pas au scandale si le volume sonore était plus réduit. Un ralenti rapide accélère la prise de température des fluides, il retrouve un niveau plus raisonnable dès la fin des manœuvres de sortie du garage. Le compte-tour indique une zone rouge à 6000 tr/mn tant que le moteur n’a pas atteint sa température idéale. Je sélectionne le mode « confort » pour le trajet autoroutier. La R8 dispose du même mode de sélection des paramètres de réglage que le reste de la gamme Audi. Le Drive Select propose quatre sélections : Confort, Auto, Dynamic et Individual. Sur chacune de ces positions il est possible de varier les paramètres suivants : la réponse à la pédale d’accélérateur, les lois de passages de rapports de la boite à vitesse, l’assistance de direction, les valves de l’échappement et, en option les paramètres d’amortissement et de direction dynamique.
Le trajet autoroutier en ce matin d’octobre est peu encombré, il me permet de détailler l’intérieur de ce cabriolet. Le cockpit est constitué de deux éléments, le volant et l’affichage LCD derrière celui-ci. Les commandes principales sont regroupées sur le volant, démarrage, sélection des modes de conduite, paramètres d’affichage, réglages de l’ordinateur de bord et du système d’infotainment. Au centre de la voiture 3 boutons rotatifs dominent le haut du tableau de bord, ils regroupent les réglages de la climatisation. Entre les sièges on trouve le sélecteur de boite à vitesse et le set de réglages MMI avec son bouton rotatif disposant d’une surface tactile pour le contrôle complet des paramètres de l’ordinateur de bord et de la navigation. Devant l’accoudoir enfin, les commandes d’ouverture de la capote, de la vitre arrière et le frein à main électrique.