Home / Audi  / 

Essai Audi S1 Sportback

Essai Audi S1 Sportback Essai Audi S1 Sportback

En conditions sportives, le résultat est épatant. Audi au meilleur de sa forme, lorsque la firme d’Ingolstadt puise dans le Vorsprung durch Technik pour concevoir une grande auto sportive, en l’occurrence une “grande petite auto sportive”. Reste à voir comment la S1 s’acquitte du train train pendulaire quotidien. Premier angle, l’habitabilité. Le packaging de la S1 Sportback n’est de ce point de vue pas très convaincant. Les sièges arrière sont plaisants à regarder, mais c’est la leur seule qualité. L’habitabilité arrière est comptée dès le moment où le siège conducteur est réglé pour un homme. Pas de dossier de siège savamment sculpté, les jolies coques habillant les sièges sport S ne permettraient pas à un adulte de s’installer sans péjorer la position de conduite. Il n’y a pas non plus assez de place pour loger la Samsonite de mon ordinateur sur le plancher, rendant le choix d’une version Sportback 5 portes plus discutable que sur nombre d’autres compactes. Le coffre de 210L est juste suffisant, on y aligne sans problème un sac et un trio de cabas de supermarché, mais guère plus.

Essai Audi S1 Sportback - Intérieur Essai Audi S1 Sportback - Intérieur Essai Audi S1 Sportback - Intérieur

En mode pendulaire, l’amortissement qui faisait tant de sens en conduite sportive parait ferme. Je n’irai pas jusqu’à parler de sécheresse, mais pas de confort non plus. La S1 ne propose pas d’option Magnetic Ride et c’est dommage en ce sens. L’absence de boîte S-Tronic aurait pu se faire plus criante dans ces conditions, mais je me suis surpris à trouver du plaisir à manier cet embrayage onctueux et ce levier de vitesse. Dans une mobilité quotidienne de plus en plus léthargique, une (bonne) boîte manuelle couplé à un embrayage doux et léger devient presque un antidote à l’ennui. Le système stop/start n’est pas intrusif, et semble intégrer dans sa logique de gestion la surveillance du turbocompresseur, notamment lorsqu’il est très chaud. A noter qu’il n’y a par ailleurs aucune indication de la température ou pression d’huile. La clé confort amène la praticité attendue, mais j’ai rencontré quelques problèmes de détection lorsqu’elle était dans la poche centrale arrière de mon survêtement de jogging. L’impression qui domine cependant reste la compacité du gabarit et l’agilité procurée par les reprises du moteur. Si nos villes et nos parkings n’ont pas été conçus pour des SUVs ou berlines de 5m, les évolutions avec une puce de moins de 4 mètres sont à l’autre extrême, un véritable jeu d’enfant.

Essai Audi S1 Sportback

Un enfant tout de même gâté puisque, même avec le coup de pouce de taux de change favorables, notre S1 d’essai s’affiche à 52’900 CHF, avant remises exceptionnelles et à négocier avec les agents. C’est beaucoup d’argent pour une compacte de 4 mètres, mais à la hauteur des qualités dynamiques intrinsèques de cette fantastique auto, de son charisme et de sa définition unique. Si votre budget l’autorise, il y a matière à configurer une auto craquante, sportive chic comme notre voiture d’essai ou beaucoup plus extravertie avec les coloris vifs proposés, et avec un ramage largement à la hauteur du plumage que vous aurez choisi.

Essai Audi S1 Sportback

Abonnez-vous !

Les derniers articles dans votre boîte email 1 à 2x par mois.