Porsche 997 Carrera S Cabriolet : Essai longue durée
L’équipement de bord est complet et de bonne facture, le GPS avec son écran 5.8 pouces commence à dater, mais ses performances sont tout à fait actuelles. L’interface utilisateur est intuitive, avec toutefois la recherche de point d’intérêt autour de la destination un peu ardue. Dans les (petits) défauts constatés à l’utilisation, j’ai noté l’absence de voyant pour l’allumage des phares, le seul moyen pour le savoir étant de se pencher pour vérifier la position du commutateur rotatif. L’éclairage du tableau de bord asservi à la lumière ambiante ne donne pas une bonne indication à ce sujet. Autre défaut, propre au cabriolet, après environ 10’000 km un grincement provenant de la baleine principale de la capote est apparu. Irritant lorsqu’il survient, il est en général possible de le supprimer en tapotant cette baleine.
Aucune panne n’est apparue sur toute la durée des 6 ans. Par contre j’ai subi deux crevaisons à l’arrière qui ont à chaque fois détruit les flancs du pneu et requis leur remplacement. Le poids sur ce train est conséquent et une courte distance suffit pour achever le pneu. Lors de l’une de ces crevaisons, la recherche de pneu de remplacement un samedi matin m’a amené à prendre un train d’occasion démonté d’une 911 identique, mais – je ne l’ai découvert que plus tard – pas homologué pour cette voiture du fait d’un indice de charge trop faible. Le premier virage montrera immédiatement un comportement très aléatoire et soulignera la nécessité de les remplacer au plus vite par une monte adéquate.
La capote ne demande pas d’entretien particulier, elle vieillit très bien, aucune griffure à signaler. Les plis sont un peu plus visibles maintenant qu’au début mais la qualité est très bonne. Elle a subi une forte averse de grêle sans problème, ce qui n’a pas été le cas de la carrosserie: le remplacement du capot avant, retouches sur toute la voiture et peinture complète ont été nécessaires. Par contre une désagréable surprise est apparue au début de mon utilisation d’un cabriolet dont la place de parc était à l’extérieur de mon immeuble. Tous les chats du quartier ont immédiatement élu domicile sur le toit de ma 911 en y laissant chaque matin les traces de leur passage. Après quelques tentatives infructueuses de les en éloigner, je me suis résolu à prendre une place de parc intérieure. La commande électrique de capote fonctionne comme au premier jour, sans le moindre accroc. Je ne l’ai pas ménagée, chaque trajet, aussi court soit il par beau temps et pour une température supérieure à 15 – 16 degrés a été parcouru capote ouverte.