Lamal 2007
- ze_shark
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Message par ze_shark » 31 oct. 2006 04:44
Dans une économie de marché, ça revient au même. Les seconds ne peuvent pas gagner de l'argent sans donner satisfaction des premiers. Toute déviation au principe de la satisfaction du client ne fonctionne qu'à très court terme.JoeSC a écrit : Bien administrée pour qui? Les assurés ou les actionnaires?
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Le problème reste que les assurés ne se comportent pas comme des clients, mais comme des moutons.
- _nicolas
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Message par _nicolas » 31 oct. 2006 08:01
L'assurance maladie est solidaire et s'il y a une assurance qui doit le rester, c'est bien celle-là.phil77 a écrit :une chose en plus me déplait très fortment avec la caisse unique et étatisée. Le montant des cotisations pourrait à terme être lié au revenu. Et marre d'être solidaire, on paie déjà des impôts.
Les gens de gauche ne rêvent que d'une assurance maladie dont les primes seraient proportionnelles au revenu...nan a écrit :Il serait en effet bizarre que l'assurance santé soit lié au revenu. Ca voudrait dire que les pauvres ont le droit d'etre malades, et les riches d'être soignés. Moyen tout ça.
Nan, debout ! Réveille-toinan a écrit :C'est un risque, effectivement. Mais comme tout risque, on doit pouvoir le gérer et établir une liste d'actions correctives, non?




Dans le même ordre d'idées mais sur un autre sujet, j'avais hier soir une séance du Conseil Communal de ma commune où je siège. A l'ordre du jour, l'arrêté d'imposition pour 2007 et une proposition d'augmentation de 7 points de la part communale, la situation financière se détéroriant très sérieusement du fait des dispositions despotiques au Château à Lausanne, la nouvelle peréquation et la coût de la facture sociale qui explose (le canton de Vaud finit deuxième au classement Bilan des finances cantonales, mais il faut savoir que pour améliorer la situation financière sur Vaud, on a tout simplement reporté les charges sur les communes, pas besoin donc d'avoir fait HEC pour finir sur le podium).ze_shark a écrit :Le problème reste que les assurés ne se comportent pas comme des clients, mais comme des moutons.
Bon revenons à nos... moutons, première chose, pas un chiffre dispo sur le budget 2007 on décide à l'aveugle, secondo on nous dresse un avis de décès, la commune est désormais condamnée à vivre dans le rouge. A peine un frémissement dans l'assemblée et malgré une tentative de protestation de votre serviteur, l'arrêté est passé comme une lettre à la poste avec le message "Si vous n'êtes pas content, il faut le dire aux prochaines élections !" (Nan, tu vois comme tu peux espérer...).
Point suivant de l'ordre du jour, achat d'une machine d'entretien des routes pour kCHF 20. Tollé dans la salle : pourquoi n'y a-t-il pas eu appel d'offres ? Quelle est la marque et le modèle de la machine ? Pourquoi n'y a-t-il que deux ans de garantie ? Etc.
Je vous laisse la morale de l'histoire...
Il y avait un long article hier dans le Temps sur le fait que moins de 5% des assurés changent de caisse avec des explications peu convaincantes à mes yeux. Le problème est tout con je crois, la plupart des gens ont simplement horreur calculs et ne comprennent plus rien dès que deux chiffres sont alignés...
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Message par phil77 » 31 oct. 2006 08:27
Tout doux. pur spéculation de ma part.Yvan a écrit :Ouais, alors celle ci elle est pas mal aussi !! n'importe quoi. Ha, et en plus, ils parlent aussi d'augmenter le cote part de 10% à 20%... et ensuite, allez savoir... 30, 40, 50,60% ??
mais comme le dit un peu plus loin Nico la gauche réve d'une prime d'assurance liée au revenu.
Faisons barrage à cette gauche, mais ne votons pas non plus UDC (pas persuadé qu'ils fassent mieux ceux la).
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Message par nan » 31 oct. 2006 10:48
Ben je dois être de droite, alors.Nico997 a écrit :Les gens de gauche ne rêvent que d'une assurance maladie dont les primes seraient proportionnelles au revenu...
Ca me vexe ce que tu me dis : Y'a au moins ma partie du projet qui va bienNico997 a écrit :Nan, debout ! Réveille-toi![]()
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Il faut comprendre qu'une fois que la chose sera tombée dans les mains de l'Etat, ce sera fini-terminé-punkt-schluss-kaputt : on ne gère pas à l'Etat et encore moins on corrige

Mais je t'accorde que je vois autour de moi des choses pas tristes. J'ai encore des scrupules à quitter le navire. Et si j'essaye pas quand je suis jeune et motivé, quand est-ce que je le ferais?
He ben... elle est pas glorieuse la morale...Nico997 a écrit :Je vous laisse la morale de l'histoire...
Il y avait un long article hier dans le Temps sur le fait que moins de 5% des assurés changent de caisse avec des explications peu convaincantes à mes yeux. Le problème est tout con je crois, la plupart des gens ont simplement horreur calculs et ne comprennent plus rien dès que deux chiffres sont alignés...
A propos de l'article, je serais curieux de connaitres les arguments en question.
Message par Jack » 31 oct. 2006 12:59
Je ne suis pas dans ce cas là ! Mais pourquoi aucun journaliste n'informe mieux la population sur les coûts réels ? Une double page dans le matin, ce ne serait pas difficile, non ?Nico997 a écrit :...Le problème est tout con je crois, la plupart des gens ont simplement horreur calculs et ne comprennent plus rien dès que deux chiffres sont alignés...
Quelques petites calculs en plus... Hypothèses : je choisi l'assurance de base optimale pour mon domicile, pas d'assurances complémentaires.
Je parts du principe que je ne suis jamais malade (franchise 2'500.-) :
- best case scenario (même pas un rhume) : 125.- par mois
- worst case scenario (cancer bien cher) : 391.70 par mois
Admettons que que j'ai souvent des pépins qui coûtent cher (franchise 300.-) :
- best case scenario (bol de cocu) : 232.50 par mois
- worst case scenario (c'était prévu) : 315.85 par mois
Donc, pour un individu, ses coûts de santé oscilleront entre 1'500.- et 4'700.- par an. Jamais moins respectivement plus. La personne qui est moins en forme diminue son maximum à 3'790.-
Tout cela pour dire qu'a mon avis ces coûts ne sont pas si élevés que cela, comparé à un abonnement Internet, à Billag, à un abonnement à Evo, à un abonnement à La Liberté, à un télé HD... Et franchement, ceux qui paient plus cher sont des ignorants, tant mieux pour les actionnaires de leur assurance !
Message par Yvan » 31 oct. 2006 13:56
Tu t'es basé sur quelle caisse pour ton calcul ?Jack a écrit :Donc, pour un individu, ses coûts de santé oscilleront entre 1'500.- et 4'700.- par an. Jamais moins respectivement plus. La personne qui est moins en forme diminue son maximum à 3'790.-
Admettons que je prenne mon propre cas, dans le pire scénario:
cotisation: 12x 208.- = 2496.-
cotisation complémentaire (autre caisse): 12x 33.- = 396.-
la casse, resp. la franchise: 2000.-
le maximum du cote part contractuel: 700.-
Total: 5592.-
Message par Yvan » 31 oct. 2006 14:32
Et d'un bon bout !nan a écrit :Les tarifs des caisses sont différents suivant la région. Je pense qu'à Fribourg, elles sont moins cher qu'à Lausanne.

Vais m'assurer maladie à Fribourg, poser mes plaques au Tessin et mes papiers en Valais !

Message par Jack » 31 oct. 2006 18:42
Message par Yvan » 31 oct. 2006 21:33
Sous entendu pour moi ?Jack a écrit :Mise à part les disparités cantonales, je maintiens mon postulat de base : seules les franchises 300.- et 2'500.- sont intéressantes, les autres engraissent seulement les caisses en faisant croire à des assurés zéro en math qu'ils risquent de moins payer...


Message par Yvan » 31 oct. 2006 22:11
Je reprends mon propre cas dans la version "au pire"Jack a écrit :Mise à part les disparités cantonales, je maintiens mon postulat de base : seules les franchises 300.- et 2'500.- sont intéressantes, les autres engraissent seulement les caisses en faisant croire à des assurés zéro en math qu'ils risquent de moins payer...
Franchise 300.- = 5248.- /an
Franchise 2000.- = 5592.- /an
Franchise 2500.- = 5828.- /an
Le calcul doit aller plus loin que sur une seule année. La vraie économie se fait sur le "long terme" avec effectivement une franchise élevée et pas de pépins. Jusqu'au point ou l'économie sur les primes se repercute sur la franchise.
Message par Jack » 31 oct. 2006 23:01
Quitte à me répéter, aucune "économie" avec d'autres franchises que 300.- et 2'500.-. La réelle économie se fait déjà le premier mois en choisissans la caisse la meilleure marché. Ensuite en évaluant ton risque (+/- 1'800.- de frais médicaux par an), tu fais une deuxième économie potentielle en choisissant la bonne franchise...Yvan a écrit :Le calcul doit aller plus loin que sur une seule année. La vraie économie se fait sur le "long terme" avec effectivement une franchise élevée et pas de pépins. Jusqu'au point ou l'économie sur les primes se repercute sur la franchise.

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Message par BS » 01 nov. 2006 01:00
Revue Médicale Suisse
Edito: Une défaite déguisée en victoire… et qui visera bientôt les praticiens
par : J.-P. Guyot P. Monnier
Au cours de l’année 2005, une nouvelle loi sur le travail entrait en vigueur, limitant les heures de travail des médecins des hôpitaux à 40 heures par semaine. Cette loi concerne aussi bien les médecins assistants que les chefs de clinique et médecins adjoints. Il est spécifié que «seuls les médecins exerçant les fonctions dirigeantes les plus hautes y échappent, en général donc les chefs de service». En plus de ces 40 heures consacrées aux soins aux malades, les médecins sans FMH bénéficient de 10 heures de formation structurée. Cette limitation de l’horaire hebdomadaire a été fêtée comme une victoire par la grande majorité des médecins assistants et des chefs de clinique, qui se battaient depuis de nombreuses années pour une amélioration de leurs conditions de travail. Seule une minorité n’y a pas trouvé son compte, en général les médecins exerçant une activité chirurgicale. Ils ont compris que travailler moins impliquait un allongement de la durée de formation, et un suivi inadéquat des patients. Il existe d’ailleurs un paradoxe puisque la direction de bon nombre d’hôpitaux exige que chaque malade bénéficie d’un médecin de référence. Or, comment répondre à une telle exigence alors que la réorganisation des services hospitaliers consécutive aux contraintes horaires implique un tournus des médecins qui assurent les gardes de nuit et de week-end ? A y réfléchir, cette mesure est un beau coup politique. Sous le prétexte de protéger les médecins en formation d’une surcharge de travail et de leurs chefs de service «esclavagistes», les politiques ont trouvé une excellente mesure de limiter l’accès aux soins. Dans les discussions concernant l’augmentation des frais de la médecine, chacun se renvoie la balle, et ceux qui accusent les patients de faire de la surconsommation médicale ne sont pas rares. Et voilà la parade : obliger les médecins à travailler moins ! Le tout petit nombre de postes octroyés aux services hospitaliers pour compenser la diminution d’activité des médecins et les listes d’attente qui s’allongent pour certains traitements sont autant de faits réels qui étayent le résultat de notre réflexion. Les patients sont donc les premiers à pâtir de cette loi : ils attendent, parfois longtemps, pour être examinés ou opérés ; une fois hospitalisés, ils voient défiler les médecins et ne revoient éventuellement plus leur opérateur après la chirurgie, absent pour cause de compensation d’heures de garde ! Nous ne pouvons qu’espérer que les malades manifesteront leur grogne ! Les résultats pour les médecins ? Primo, une mauvaise humeur croissante des internes et chefs de clinique liée au seul fait de compter les heures de travail et de se sentir floués à chaque minute de dépassement. Et encore, les générations actuelles peuvent-elles comparer la situation actuelle à l’ancienne, qu’ils ont connue, et y trouver du réconfort. Mais les toutes prochaines générations qui auront baigné dans cette ambiance de fonctionnariat dès le début de leurs stages hospitaliers ne sauront même plus qu’il a y une autre façon d’exercer la médecine. Secundo, une formation postgraduée de moins bonne qualité. Sans suivi des malades, l’expérience clinique ne s’acquiert plus. Et les heures de formation structurées qui sont dues aux médecins n’y changent rien ! Elles sont encore un leurre remarquable des politiciens, une parade toute faite à l’argument de la baisse de la qualité de la formation ! Tertio, une non-revalorisation de la profession médicale, maintenant réglementée par des bureaucrates, une profession qui n’implique plus un dévouement et des sacrifices particuliers, non, non, juste une profession comme les autres ! Dès maintenant, toute récrimination sera considérée comme un caprice de «ces médecins qui n’ont pas encore compris qu’ils sont comme les autres fonctionnaires». Quarto, le risque de l’extension de la loi aux médecins pratiquant dans le privé, et cette fois sous le couvert de la sécurité. «Voyez comment les hôpitaux ont compris qu’on ne pouvait faire de la bonne médecine en toute sécurité au-delà de 40 heures par semaine. Les routiers aussi connaissent des restrictions horaires pour la sécurité de tous». Ceci dit, personne n’a encore évalué à partir de combien d’heures hebdomadaires, un chirurgien devenait dangereux… par manque de formation ! Les résultats pour les services hospitaliers ? Un exercice constant de réorganisation pour assurer les prestations indispensables génère le mécontentement de tout le personnel, depuis les médecins qui comptent leurs heures, aux réceptionnistes qui se font agresser par les malades qui n’obtiennent plus de rendez-vous au moment opportun, en passant par les infirmières qui sentent bien le manque d’engagement croissant des jeunes assistants, dans certaines disciplines, et les frustrations des malades. La formation postgraduée en Suisse, sera-t-elle encore reconnue longtemps par les communautés internationales ? Pour rappel, l’accréditation des facultés de médecine est en cours. Ce processus a démarré lorsque les Etats-Unis ont demandé à l’administration fédérale si une telle procédure existait en Suisse. Comme la réponse fut négative, plus aucun américain n’a reçu de bourse pour venir faire des études de médecine chez nous ! Ce qui s’est passé au niveau pré-gradué pourrait bien se répéter au niveau postgradué. A l’heure où la Suisse établit des liens d’échange avec la communauté européenne, il ne faudrait pas que nos beaux diplômes soient seulement reconnus au sein de nos petites frontières. Mais il y a encore un peu d’espoir de voir les choses changer, de revenir à un peu plus de réalisme. Nous avons été particulièrement heureux de voir que la lecture de l’esquisse de ce papier obtenait l’aval des assistants et chefs de clinique de nos services, qui partageaient nos points de vue sur bien des aspects. Bien sûr, les conditions de travail ne pouvaient rester ce qu’elles étaient, des heures sans compter, de jour, de nuit, de week-end et de jours fériés, rémunérées «au lance-pierres». A cet égard, on ne peut que féliciter la jeune génération qui sait se regrouper pour faire front et se battre. Mais la limitation de l’horaire n’est pas un gain, c’est une défaite. Elle n’est d’ailleurs pas le fruit d’âpres négociations avec les autorités. Non, elle est «tombée» de Berne, à des fins purement économiques. Redisons-le, sous le couvert d’une mesure sociale, la protection des médecins assistants et chefs de clinique exploités par l’hôpital et les «mandarins» chefs de service, on a réussi à faire passer une loi antisociale, une limitation de l’accès aux soins ! Il y a encore l’espoir d’une relève de médecins conscients que leur profession n’est pas comparable à celles de « fonctionnaires standards » et qui souhaitent garder une totale indépendance face aux politiques dans leur organisation de travail. Assistants de la jeune génération, continuez de vous battre pour qu’on reconnaisse la profession que vous avez choisi d’exercer comme une profession particulière, pour qu’on reconnaisse la qualité de vos prestations à leur juste valeur, et pour que les inévitables heures supplémentaires vous soient rémunérées dignement, mais refusez qu’on vous impose des lois néfastes à votre formation et à la qualité de la prise en charge de vos malades.
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