Asphalte.ch

Le moteur de la 6R4 sera recyclé dans la Jaguar XJ 220, au grand dam des acheteurs à qui on avait fait miroiter un V12 de 6 litres.

Cela faisait partie des méthodes de l'oncle Tom (Walkinshaw).

Me demande ce que vaut une WRC contemporaine par rapport à ces monstres. Avec les progrès dans les différentiels et les gommes, je me demande si ça ne roule pas plus vite.

@ze shark: Ce n'est pas comparable, l'electronique à tout changé (gestion moteur, boîtes, différentiels) sans compter les progrés en suspensions et que les caisses des WRC sont beaucoup plus rigides. Techniquement les dernières Groupe B sortaient 500 Cv voire plus et pesaient nettement moins d'une tonne alors que la Celica Groupe A ex TTE sur laquelle j'ai couru (spec début des années 90) faisait dans les 340 Cv et pesait plus 1300 kg. Les WRC sont beaucoup plus fiables car les assistances sont limitées et réglementées alors qu'auparavant les voitures d'usine avaient une assistance en entrée et sortie de spéciale, les meilleurs mécanos dans l'hélicoptère.
Ayant fait le dernier Monte-Carlo avec assistances libres, je conserve encore la "bible" (plan d'assistance) d'Abarth qui fait facilement une centaine de pages.
Les rallyes en eux même n'ont plus rien à voir. Une étape du rallye de l'Acropole des années 80 était plus longue que tout le rallye récent. C'était des épreuves de résistance, on roulait de nuit et les périodes de repos étaeint courtes. Un pilote pouvait se sortir le premier jour en terminant une spéciale sur 3 roues en marche arrière et gagner le rallye 4 jours plus tard comme le fit Markku Alen lors d'un Rallye du Portugal.

dahu a écrit :Je suis presque sûr que le record du Turini est détenu par Loeb qui l'a réalisé il y a 2-3 ans. Comme c'est une spéciale qui existe depuis des dizaines d'années, et qu'il y a bien dû y avoir des bonnes conditions météo dans le passé également.....

Sujet super passionnant le Groupe B. C'est justement cette catégorie de voitures qui m'à passionné pour le Rallye et l'auto en général dans le milieu des années 80. Je découvre le sujet maintenant...

Pour ce qui est de la comparaison des temps, sans vouloir en rajouter car beaucoup à déjà été dit, la référence avec le temps de Loeb sur le Turini est pas facile à faire du tout. Pas parce qu'il n'y a pas eu d'éditions avec des bonnes conditions météos dans le passé, mais étant donné que le Groupe B n'à survécu que 5 ans (82 à 86), et que les 3 dernières éditions du Monte avec Groupe B (84 à 86) étaient toutes bien enneigées. Je ne considère pas les éditions 82 et 83 car les voitures y participant, aussi magnifiques qu'elles étaient, ne peuvent être considérées comme representatives des dernières évolutions du Groupe (Lancia 037, R5 Turbo (pas la Maxi) et Quattro A2). De plus d'une édition du Monte à l'autre il était presque impossible de retrouver (surtout à l'époque) des spéciales à l'identique d'une année à l'autre, rendant la chose encore plus compliquée. Entre départ décalé de quelque mètres, direction de passage inversée, etc... Les paramètres sont presque infinis.

Un des moyens de comparer entre les Groupe B et les WRC serait de regarder dans les temps des différentes Race of the Champions ROC organisées chaque année par Michèle Mouton. Lors de certaines éditions ils ont sorti des Groupe B, peméttant des comparaisons avec les WRC du moment.

Le pilote a l'air de beaucoup taper dans le rupteur mais quel bruit !

Quel monument cette voiture :super1:

Ce son !! Le passage à 2:37 est plutôt sympa également

Un combo sympa pour passer l'hiver en Scandinavie ...

Magnifique, il se fait plaisir

Qu'elle époque.

La 205 turbo 16 est pour moi la véritable icone du groupe B.

Qu'elle voiture, peugeot avait vraiment marqué un rand coup en sortant cette auto.
Quand on voit son palmarès.
L'accélérations de ces monstres est juste incroyable!

En souvenir de la grande époque ... (Sous-titres Français)

Sinon, pour revenir sur le sujet du meilleur temps absolu sur une spéciale: y'a 15 ans de cela, j'étais à rouler sur une des spéciales du MonteCarlo en hiver avec à bord, un bon ami ayant couru ladite spéciale pendant le rallye. Et il me racontait qu'il ne suffisait pas de reprendre ses notes d'une édition précédente pour parcourir une spéciales car la DDE passe sa vie à rectifier les courbes, changer les inclinaisons des chaussées, goudronner les cordes. Et donc en pratique, d'une année à l'autre, la route n'est juste pas la même et ca imposait de tout re-reconnaitre, même si on l'avait déjà faite lors de l'édition précédente.

Donc le temps absolu, c'est un peu comme le mythe de la voiture 100% d'origine: on n'a jamais (et heureusement) les plaquettes de frein d'époque, les pneus d'époque, l'huile de l'époque, rarement les ampoules de phare d'époque, etc.

Pour ceux qui comprennent l'Italien je recommande la serie d'interviews de Tiziano Siviero (Biasuion), Fabrizia Pons et Arnaldo Bernacchini sur la chaine Youtube [url][https://www.youtube.com/channel/UCIKbHG ... ITalOw/url] ou ils expliquent les comparaisons Groupe B, Groupe A, WRC actuelles, et tous les systemes d'organisation Abarth qui ont aide au succes de Lancia en rallyes.