F1 2022

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Corsugone
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Re: F1 2022

Message par Corsugone » 29 nov. 2022 13:00

Dommage qu'il ne puisse pas rester chez Ferrari sur une autre fonction, par exemple coté véhicules de série.
"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Re: F1 2022

Message par Corsugone » 30 nov. 2022 09:41

La chute de la maison Binotto Arrivé comme jeune ingénieur chez Ferrari au siècle dernier, l'Italien avait gravi tous les échelons pour devenir en 2019 patron de la Scuderia, qu'il quittera le 31 décembre.

On ne retiendra que l'échec. C'est injuste, mais c'est la loi. Dura lex sed lex , disaient les Romains. Leurs cousins romagnols, les tifosi de Maranello, n'ont pas plus de pitié, même si Mattia Binotto leur aura tout donné durant vingt-huit ans. Des titres pour leur idole lorsqu'il fut l'ingénieur moteur de Michael Schumacher; des victoires pour son héritier lorsqu'il prit en charge le propulseur hybride en 2014 et qu'il permit à Vettel de gagner dès son arrivée (Malaisie 2015); et même des espoirs pour le fils prodige, Leclerc, qui lui aussi triompha dès ses débuts en Rouge (Belgique et Italie 2019).

C'est d'ailleurs cette espérance déçue qui va coller à la peau de Mattia Binotto, tant cette année 2022 aura propulsé le boss italien au sommet avant de le faire retomber aux enfers. Il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne, autre dicton à méditer pour celui qui aura gravi depuis 1995 tous les échelons de la Scuderia, qui en connaissait toutes les chausse-trapes, mais qui, après avoir intégré le prestigieux bureau de la Gestione Sportiva, s'en trouve éjecté au moment où les efforts engagés commencent à payer.

Deuxième du Championnat, ce ne peut être un échec sauf si vous vous appelez Ferrari, si cette place résulte de choix stratégiques parfois désastreux, d'une fiabilité de porcelaine (Binotto avouait la semaine dernière avoir baissé la puissance de 30 chevaux depuis l'été) et d'erreurs des pilotes pas trop soutenus (même si, à Abu Dhabi, il demanda enfin de soutenir Leclerc pour la 2e place du Championnat). Car Binotto a réussi à faire une voiture innovante, un moteur surpuissant avec un duo de solides équipiers. Seulement, avec tous ces ingrédients, la mayonnaise n'a pas pris. Pis, elle laisse un goût amer.

Un ingénieur incapable de quitter la technique pour gérer l'entreprise

En septembre, Luca Di Montezemolo, patron de la Scuderia dans les années 1970 avant de devenir président de la marque, nous confiait qu'il manquait un meneur d'hommes à la tête de l'équipe. « Binotto est un excellent ingénieur » , se permit-il même de lâcher. L'Italien (53 ans), formé à l'école polytechnique de Lausanne, paie sans doute ce profil technique qui lui a permis de grimper, mais qui aura montré les limites de l'homme du sérail, incapable de quitter la technique pour gérer l'entreprise. Il aura placé comme un mantra cette devise : essere Ferrari (traduction au choix : « être Ferrari » , ou « l'esprit Ferrari » ) qui devait s'appliquer à tous les salariés, y compris Charles Leclerc, qui a subi cette loi jusqu'à l'écoeurement à Silverstone, début juillet, privé qu'il fut de victoire alors qu'il se battait encore pour le titre.

Parce que le Monégasque avait osé se rebeller, celui qui s'était autoproclamé second père viendra le morigéner devant les caméras du monde entier. La confiance a disparu ce jour-là, comme la réussite de Ferrari qui ne gagnera plus qu'une course (la suivante, avec Leclerc, en Autriche) avant de sombrer. Depuis l'été, sa tête était donc en danger. La semaine dernière, la Gazetta dello Sport l'avait même déjà viré. Malgré un virulent démenti, Ferrari aura suivi la voix du peuple : Binotto n'est plus le patron de la Scuderia. Nommé en janvier 2019, il avait d'abord contribué à remettre l'écurie au niveau avec un moteur discutable qui condamna l'équipe à deux ans de purgatoire. Pour avoir flirté avec l'illégalité, Ferrari dut subir une modification réglementaire qui lui rongea les cylindres en 2020 et 2021.

Pas grave, se défendit Binotto. Il jouerait tout en 2022 avec la drastique modification réglementaire. Le début d'année lui donna raison. La F1-75 écrasait tout aux mains de son protégé, Charles Leclerc. Et puis, tout se gâta : la fiabilité du moteur surpuissant, les décisions de la murette et, surtout, les relations avec le Monégasque. Pour tout cela, l'Italien a été remercié, même si officiellement il « démissionne » . Il faudra patienter pour connaître le nom de son successeur. Fred Vasseur, ancien codirecteur de Renault lors de son retour en 2016 puis patron de Sauber à partir de 2017, fait figure de favori. D'autant qu'outre ses talents de meneur d'hommes au sein des écuries et des entreprises qu'il a dirigées, le Français de 54 ans est resté proche de Charles Leclerc qu'il avait conduit au titre en 2016 en GP3 .
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Re: F1 2022

Message par torrentmt » 12 déc. 2022 20:20


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Message par ze_shark » 25 févr. 2023 12:05

Une séquence juteuse de Drive to Survive S5.


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Re: F1 2022

Message par torrentmt » 04 mars 2023 10:23

Je vais me forcer à regarder drive to survive S05 comme bruit de fond pendant le ménage, la vaisselle, la cuisine...

Je m'attendais à y découvrir les coulisses, des interviews et c'est plutôt un recap des courses de l'année précédente, assez nul pour l'instant.

J'en suis à l'episode 3 sur 10.

Il y a plus d'informations plus en regardant les chaînes YouTube des F1 Team

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