Bugatti VEYRON
C'est clair que si il y a la possibilité de la shooter ailleur que dans le showroom, je suis partant quand tu/ils veux/veulentJoeSC a écrit :...
Suis vraiment dsl. Par contre TT, je peux regarder avec le responsable Bugatti chez Chavalley pour que tu ailles shooter leur bolide...
...
http://www.swisscarsightings.com/ - MAJ: 13.09
)...
J'espère, en plus je ne connais pas exactement où sont les radars fixes et ce serait con de se faire piquer en Veyron surtout...
Pk ils ne nous font pas un circuit en Suisse, arggg
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SebM a écrit :Il faisait le plein... Station BP sur la route de Vernier... peut-etre pour mieux repartir sur des routes plus libres...
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Pira of RT
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Castor Troy
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La grenouille
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SebM
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T'aurai du... ca pourrai etre fun... je vais voir pour en mettre un sur ma voiture...La grenouille a écrit :l'autocollant
J'ai un ami qui m'en a proposé un mais je n'ai pas pris.
Je l'ai en petit sur un carton sur ma plage arrière ("just for fun")
L'ingratitude est la seule porte de sortie pour ceux que la reconnaissance embarrasse
Oki guys, il se fait tard et je ne suis plus au top, mais il faut que je vous en parle tant que c'est frais...
Bugatti Veyron 16.4, c'est la supercar sous tous les aspects (à mon goûts).
J'ai eu la chance de rouler avec énormément de véhicules, dont la plus part des gens ne peuvent que rêver, mais j'ai découvert une nouvelle dimension de l'automobile cette après-midi (je suis inspirer ce soir...
).
Mon client étant malade, je m'y suis rendu seul pour lui donner un feedback, parce que la voiture repart dés lundi. Alors, arrivée au stand Bugatti à 15h10 ce samedi 4, un accueil au-dessus de toute autre marque, sympathique et charmante hôtesse qualifiée qui s'empresse d'appeler le chauffeur qui nous a accompagné en minvan VW au point de rendez-vous pour l'essai. Canapés, petits fours et boissons servis par un serveur du Beau-rivage, ensuite la route avec chauffeur très poli et sympa me donnant des conseils en rapport avec l'essai. Une fois sur place, la rencontre avec le monstre (moins impressionnant en vrai) et le pilote officiel de Bugatti. M. Pierre-Henry Raphanel, vainqueur des 24h du Mans sur McLaren F1 GTR en 1995, 20 d'expérience en autre sur F1. Une mise en bouche d'un amoureux du véhicule comme on ne m'en avait encore jamais fait sur les divers motivations à la création d'une telle oeuvre dans notre siècle. Le véhicule se vend réellement à perte et qui a été poussé techniquement au summum de ce que l'automobile peut représenter aujourd'hui. On s'installe, et pendant les premiers kilomètres en banlieue de Genève, il a continuer à m'abreuver des nombreuses spécificités de l'automobile...
N'oublions pas qu'il fait à peine 7°C et que les routes sont trempées, un temps où il ne me serait même pas venu à l'esprit de sortir une Veyron de son garage.
Bref, parlons sensations, la voiture en mode automatique ne dépasse pas les 1200 rpm et la boîte n'a rien à envier à une Mercedes (absolut crazy). Le seul b-molle de cette voiture est le bruit de la soufflerie (turbos) qui reste permanent. Comme j'effectuais l'essai pour conseiller quelques clients étrangers, mon approche était assez critique et je cherchais la faille. Le confort de la suspension est assez comparable à une 997 Carrera S ou une Gransport, les sièges sont confortables et l'habitacle est très spacieux. Une belle GT confortable pour rouler tous les jours, malgré ces 1001CV et son couple de 1250Nm
.
Nous arrivons enfin sur une longue ligne droite à double voie et fréquentée, il passe en mode manuelle en 2ième vitesse, et là toutes mes sensations, tous les repères connues en matière d'accélération et de motricité se sont envolées en 5 secondes!!! Pied au plancher, vitesses passées à 4000rpm, la voiture atteint plus de 200km/h (125mls/h, véhicule us) sans chasser, sans patiner, même le témoin de l'ESP n'a daigné se manifester. Selon le pilote, il n'y a qu'en Formule 1 que l'on peut ressentir une tel accélération. Il plante sur les freins, se dégage sur la voie de gauche pour prendre une intersection sur la droite menant sur un petit chemin légèrement en montée. Il reécrase pour atteindre à nouveau la barre des 200km/h (je garde ma tête contre l'appui-tête sur les conseils du chauffeur du minivan), il freine à cause d'une dame promenant son chien effrayée par le bruit des turbos soufflants à pleins poumons. Et nous reprenons un rythme plus ou moins normal, j'ai vraiment beaucoup de mal à réaliser l'efficacité de ce monstre de mécanique et je ne me doutais pas que ce n'étais que la pointe de l'iceberg.
Nous rejoignons une route de 6 mètres de large, très bosselées au milieu de vignes et le pilote m'annonce qu'il va me montrer l'efficacité du véhicule sur des routes, où personne ne serait assez fou d'attaquer avec n’importe quelle supercar (Carrera GT, Enzo, SLR, etc), sans parler des conditions météo du jour. Je recolle ma tête contre l'appui-tête et je vois la route droite sur environ 900m, suivit d'un S comparable au S après la ligne droite de Dijon en plus large. Le pilote accélère à nouveau plein régime, peu avant le S, j'aurai parier qu'on aller s'envoler à travers les vignes. La voiture passe dans se S à environ 260km/h, sans roulis, l'anti-patinage s'allumant quelques fois brièvement, et il freine à fond avant de rejoindre le village qui suivait. Personnellement, même en connaissant très bien la route, je n'aurai pas tenté ce passage à plus de 200km/h avec mon ancienne GT3 (Koni-Eibach, 1280kg, pneus Corsa). Sur une autre route de campagne peut réconfortante, il atteint plus de 300km/h, la voiture est d'une stabilité hallucinante et la poussée est toujours aussi violente (impossible de faire des mouvements du corps en avant). Il m'explique ensuite calmement que lorsque que l'on freine vraiment fort à plus de 220km/h, la décélération atteint 2G grâce au disques carbone-céramique de 400mm/380mm ainsi que l'aileron qui se positionne de tel manière à créer un appui de 300kg sur l'axe arrière. Même en ayant tourné avec des pilotes GT sur des GT2, je n'ai jamais été autant bluffé, j'essaie de comprendre comment ce monstre de 1900kg à vide, plus de 2 tonnes pendant l'essai peut repousser les limites de la physique à ce point-là...
Le moment arrive de changer de place. Je suis le même schéma que le pilote à effectuer auparavant, mode automatique pour commencer. La voiture est horriblement facile à conduire, la boîte est douce, l'accélérateur est progressif et facile à doser, la pédale de freins et tout aussi précise, un contrepoids très agréable. Nous revenons sur des routes avec une faible circulation, je suis étonné de me sentir très à l'aise dans le trafic malgré LE PRIX de la voiture, j'ai vraiment l'impression de rouler dans une grosse berline. Nous arrivons sur une ligne droite sans véhicules circulants sur ma voie, alors je descends en 2ième sur les instructions du pilote et j'appuis la pédale de gaze et passe les rapports à la volée comme sur une formule 1 autour des 4500rpm (explication suit*...) et je m'attends à devoir contenir et stabiliser les 2 tonnes de la brute sur un freinage à près de 300 km/h. ET BIEN NON, LA VOITURE PREND UN APPUI INEXPLICCABLE SUR L'AVANT ET AVALE LA DECELARATION COMME SI JE PLANTAIS A 80 AVEC NIMPORTE QUELLE AUTRE VOITURE...Il pleut, la route est trempée, je suis à des vitesses au-dessus de tout bon sens et je n'ai même pas besoin de mettre mes (maigres) connaissances de pilotage en pratique???. Je ne réalise toujours pas, donc on continue l'essai à un rythme plus élevé puisque j'ai pu me rendre compte du potentiel du véhicule. J'ai atteint au moins 200 km/h sur toutes les routes à double voie qu'on a pu emprunter sans transpirer jusqu'au point de départ. Je vous ai décrit mes sensations au mieux, mais comme le pilote l'a si bien dit;"je peux vous parler des qualités et du comportement de cette voiture pendant des heures, vous ne pourrez imaginer à moitié les sensations réels". Et c'est vraiment le cas. Je n'ai pu dépasser les 4500rpm, parce que la puissance est trop haute en rapport avec les conditions météo, donc l'anti-patinage devient trop présent et ne permet pas une bonne accélération.
*Mais vu que le couple est disponible à 100% à 2200rpm, le fait de passer les rapports plus tôt n'handicape pas réellement l'accélération. Cette voiture est entre autre équipée du meilleure anti-patinage et ESP que j'ai eu l'occasion de voir entrer en fonction. Le comportement et l'accélération ne sont pas entravés (côté sensation), l'action de ses deux système n'est quasiment pas ressentit, on le voit le plus souvent au logo jaune clignotant dans le tableau de bord. La boîte DSG est d'une douceur, on ne peut imaginer qu'il y a près de 1250 Nm qui doivent passer par là. Même en passage à la volée des 7 rapports pied au plancher, les passages ne sont plus violents que sur la dernière boîte ZF 7 vitesses sur Mercedes. Le comportement du véhicule en générale est absolument bluffant, si je ne connaissait les données techniques, je n'aurai lui aurai donné plus 1.5 tonnes. La suspension, la boîte de vitesse et les pneus harmonisent à la perfection, une perfection encore inconnue dans le domaine des supercars. Aucuns tangages, aucuns roulis n'a été perceptible lors du passage du S à quand même 260 km/h. C'est une dimension automobile qui ne risque pas d'être atteinte d'ici ces prochaines 10 années, une fois le voiture prise en main, on comprend pourquoi il a fallu 5 ans et des sommes astronomiques pour mettre ce monstre sur les routes. La Veyron est ce qu'à été la McLaren F1 dans les années 1990 et je ne vois pas quel constructeur aurait les moyens de créer un tel monument automobile même ces prochaines 20 années. Autant les performances du véhicule sont aberrantes, l'absurde et que c'est un véhicule qui est utilisable par tout temps et dans toutes conditions. Ce véhicule a deux clientèles, l'une est le collectionneur et l'autre est la personne qui peut se permettre, en rapport avec son image et l'environnement politico-sociale de rouler TOUS LES JOURS avec véhicule. C'est pas un véhicule qui est fait pour le circuit, même si les temps des Paganis Zonda F et Carrera GT sur ring sont facilement à battre. Le véhicule est bien trop complet pour le limiter à cette utilisation.
Pour le côté tape à l'oeil, l'hystérie était de la partie. Les gens accélèrent et ralentissent pour pouvoir observer le véhicule, ils prennent des photos avec leur portable en roulant, ouvre les vitres et font des signes, les passants restent bouche bé, c'est la folie. Petit exemple, il y a une rampe d'accès sur la "semi-autoroute" de Meyrin en direction de Genève. Je me suis arrêté au feu rouge, les voitures derrières moi se mettaient serpent pour pouvoir apercevoir la voiture, il y en a mêmes qui sont sorti de leur voiture. Histoire de leur faire plaisir et la route complètement dégagée, j'ai écrasé à nouveau pour atteindre pas loin de 300km/h. Arrivant DEJA sur la sortie à prendre, j'ai jeté un coup d'oeil dans le retro, les véhicules étaient à peine engager sur la semi-autoroute.
Vu les vitesses et les sensations décrites, certains doivent se dire que j'aurai pas du fumer le quéqué de la paix ce soir. Mais je vous mets très volontiers à disposition le numéro de téléphone du pilote. Personnellement, je n'aurai pas cru que des vitesses telles étaient possibles sans se sentir dépassé, surtout en "ville". Mais ce véhicule est une dimension nouvelle et peut-être unique, et n’importe quelle personne qui a ou aura la chance de rouler avec vous dira la même chose... horriblement facile à conduire extrêmement vite.
Pour vous dire, je ne me suis pas encore remis de cet essai. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, je me repasse les images dans la tête et j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment ces différentes manoeuvre peuvent être possible avec un véhicule d'un tel poids et dans ces conditions.
J'ai pas pu filmer l'essai, super pénible dû aux ac- et décélération, un ami à pris des plans sur video de la voiture à l'arrêt et va faire un montage.
Par contre je vais essayer de vous concocter une belle surprise pour la fin de cet été, à suivre...
Dsl pour mes nombreuses fautes grammaticales et de syntaxes, je corrigerais dans la semaine. Mais j'espère avoir au mieux communiquer mes impressions.
Tschüss
Bugatti Veyron 16.4, c'est la supercar sous tous les aspects (à mon goûts).
J'ai eu la chance de rouler avec énormément de véhicules, dont la plus part des gens ne peuvent que rêver, mais j'ai découvert une nouvelle dimension de l'automobile cette après-midi (je suis inspirer ce soir...
).Mon client étant malade, je m'y suis rendu seul pour lui donner un feedback, parce que la voiture repart dés lundi. Alors, arrivée au stand Bugatti à 15h10 ce samedi 4, un accueil au-dessus de toute autre marque, sympathique et charmante hôtesse qualifiée qui s'empresse d'appeler le chauffeur qui nous a accompagné en minvan VW au point de rendez-vous pour l'essai. Canapés, petits fours et boissons servis par un serveur du Beau-rivage, ensuite la route avec chauffeur très poli et sympa me donnant des conseils en rapport avec l'essai. Une fois sur place, la rencontre avec le monstre (moins impressionnant en vrai) et le pilote officiel de Bugatti. M. Pierre-Henry Raphanel, vainqueur des 24h du Mans sur McLaren F1 GTR en 1995, 20 d'expérience en autre sur F1. Une mise en bouche d'un amoureux du véhicule comme on ne m'en avait encore jamais fait sur les divers motivations à la création d'une telle oeuvre dans notre siècle. Le véhicule se vend réellement à perte et qui a été poussé techniquement au summum de ce que l'automobile peut représenter aujourd'hui. On s'installe, et pendant les premiers kilomètres en banlieue de Genève, il a continuer à m'abreuver des nombreuses spécificités de l'automobile...
N'oublions pas qu'il fait à peine 7°C et que les routes sont trempées, un temps où il ne me serait même pas venu à l'esprit de sortir une Veyron de son garage.
Bref, parlons sensations, la voiture en mode automatique ne dépasse pas les 1200 rpm et la boîte n'a rien à envier à une Mercedes (absolut crazy). Le seul b-molle de cette voiture est le bruit de la soufflerie (turbos) qui reste permanent. Comme j'effectuais l'essai pour conseiller quelques clients étrangers, mon approche était assez critique et je cherchais la faille. Le confort de la suspension est assez comparable à une 997 Carrera S ou une Gransport, les sièges sont confortables et l'habitacle est très spacieux. Une belle GT confortable pour rouler tous les jours, malgré ces 1001CV et son couple de 1250Nm
.Nous arrivons enfin sur une longue ligne droite à double voie et fréquentée, il passe en mode manuelle en 2ième vitesse, et là toutes mes sensations, tous les repères connues en matière d'accélération et de motricité se sont envolées en 5 secondes!!! Pied au plancher, vitesses passées à 4000rpm, la voiture atteint plus de 200km/h (125mls/h, véhicule us) sans chasser, sans patiner, même le témoin de l'ESP n'a daigné se manifester. Selon le pilote, il n'y a qu'en Formule 1 que l'on peut ressentir une tel accélération. Il plante sur les freins, se dégage sur la voie de gauche pour prendre une intersection sur la droite menant sur un petit chemin légèrement en montée. Il reécrase pour atteindre à nouveau la barre des 200km/h (je garde ma tête contre l'appui-tête sur les conseils du chauffeur du minivan), il freine à cause d'une dame promenant son chien effrayée par le bruit des turbos soufflants à pleins poumons. Et nous reprenons un rythme plus ou moins normal, j'ai vraiment beaucoup de mal à réaliser l'efficacité de ce monstre de mécanique et je ne me doutais pas que ce n'étais que la pointe de l'iceberg.
Nous rejoignons une route de 6 mètres de large, très bosselées au milieu de vignes et le pilote m'annonce qu'il va me montrer l'efficacité du véhicule sur des routes, où personne ne serait assez fou d'attaquer avec n’importe quelle supercar (Carrera GT, Enzo, SLR, etc), sans parler des conditions météo du jour. Je recolle ma tête contre l'appui-tête et je vois la route droite sur environ 900m, suivit d'un S comparable au S après la ligne droite de Dijon en plus large. Le pilote accélère à nouveau plein régime, peu avant le S, j'aurai parier qu'on aller s'envoler à travers les vignes. La voiture passe dans se S à environ 260km/h, sans roulis, l'anti-patinage s'allumant quelques fois brièvement, et il freine à fond avant de rejoindre le village qui suivait. Personnellement, même en connaissant très bien la route, je n'aurai pas tenté ce passage à plus de 200km/h avec mon ancienne GT3 (Koni-Eibach, 1280kg, pneus Corsa). Sur une autre route de campagne peut réconfortante, il atteint plus de 300km/h, la voiture est d'une stabilité hallucinante et la poussée est toujours aussi violente (impossible de faire des mouvements du corps en avant). Il m'explique ensuite calmement que lorsque que l'on freine vraiment fort à plus de 220km/h, la décélération atteint 2G grâce au disques carbone-céramique de 400mm/380mm ainsi que l'aileron qui se positionne de tel manière à créer un appui de 300kg sur l'axe arrière. Même en ayant tourné avec des pilotes GT sur des GT2, je n'ai jamais été autant bluffé, j'essaie de comprendre comment ce monstre de 1900kg à vide, plus de 2 tonnes pendant l'essai peut repousser les limites de la physique à ce point-là...
Le moment arrive de changer de place. Je suis le même schéma que le pilote à effectuer auparavant, mode automatique pour commencer. La voiture est horriblement facile à conduire, la boîte est douce, l'accélérateur est progressif et facile à doser, la pédale de freins et tout aussi précise, un contrepoids très agréable. Nous revenons sur des routes avec une faible circulation, je suis étonné de me sentir très à l'aise dans le trafic malgré LE PRIX de la voiture, j'ai vraiment l'impression de rouler dans une grosse berline. Nous arrivons sur une ligne droite sans véhicules circulants sur ma voie, alors je descends en 2ième sur les instructions du pilote et j'appuis la pédale de gaze et passe les rapports à la volée comme sur une formule 1 autour des 4500rpm (explication suit*...) et je m'attends à devoir contenir et stabiliser les 2 tonnes de la brute sur un freinage à près de 300 km/h. ET BIEN NON, LA VOITURE PREND UN APPUI INEXPLICCABLE SUR L'AVANT ET AVALE LA DECELARATION COMME SI JE PLANTAIS A 80 AVEC NIMPORTE QUELLE AUTRE VOITURE...Il pleut, la route est trempée, je suis à des vitesses au-dessus de tout bon sens et je n'ai même pas besoin de mettre mes (maigres) connaissances de pilotage en pratique???. Je ne réalise toujours pas, donc on continue l'essai à un rythme plus élevé puisque j'ai pu me rendre compte du potentiel du véhicule. J'ai atteint au moins 200 km/h sur toutes les routes à double voie qu'on a pu emprunter sans transpirer jusqu'au point de départ. Je vous ai décrit mes sensations au mieux, mais comme le pilote l'a si bien dit;"je peux vous parler des qualités et du comportement de cette voiture pendant des heures, vous ne pourrez imaginer à moitié les sensations réels". Et c'est vraiment le cas. Je n'ai pu dépasser les 4500rpm, parce que la puissance est trop haute en rapport avec les conditions météo, donc l'anti-patinage devient trop présent et ne permet pas une bonne accélération.
*Mais vu que le couple est disponible à 100% à 2200rpm, le fait de passer les rapports plus tôt n'handicape pas réellement l'accélération. Cette voiture est entre autre équipée du meilleure anti-patinage et ESP que j'ai eu l'occasion de voir entrer en fonction. Le comportement et l'accélération ne sont pas entravés (côté sensation), l'action de ses deux système n'est quasiment pas ressentit, on le voit le plus souvent au logo jaune clignotant dans le tableau de bord. La boîte DSG est d'une douceur, on ne peut imaginer qu'il y a près de 1250 Nm qui doivent passer par là. Même en passage à la volée des 7 rapports pied au plancher, les passages ne sont plus violents que sur la dernière boîte ZF 7 vitesses sur Mercedes. Le comportement du véhicule en générale est absolument bluffant, si je ne connaissait les données techniques, je n'aurai lui aurai donné plus 1.5 tonnes. La suspension, la boîte de vitesse et les pneus harmonisent à la perfection, une perfection encore inconnue dans le domaine des supercars. Aucuns tangages, aucuns roulis n'a été perceptible lors du passage du S à quand même 260 km/h. C'est une dimension automobile qui ne risque pas d'être atteinte d'ici ces prochaines 10 années, une fois le voiture prise en main, on comprend pourquoi il a fallu 5 ans et des sommes astronomiques pour mettre ce monstre sur les routes. La Veyron est ce qu'à été la McLaren F1 dans les années 1990 et je ne vois pas quel constructeur aurait les moyens de créer un tel monument automobile même ces prochaines 20 années. Autant les performances du véhicule sont aberrantes, l'absurde et que c'est un véhicule qui est utilisable par tout temps et dans toutes conditions. Ce véhicule a deux clientèles, l'une est le collectionneur et l'autre est la personne qui peut se permettre, en rapport avec son image et l'environnement politico-sociale de rouler TOUS LES JOURS avec véhicule. C'est pas un véhicule qui est fait pour le circuit, même si les temps des Paganis Zonda F et Carrera GT sur ring sont facilement à battre. Le véhicule est bien trop complet pour le limiter à cette utilisation.
Pour le côté tape à l'oeil, l'hystérie était de la partie. Les gens accélèrent et ralentissent pour pouvoir observer le véhicule, ils prennent des photos avec leur portable en roulant, ouvre les vitres et font des signes, les passants restent bouche bé, c'est la folie. Petit exemple, il y a une rampe d'accès sur la "semi-autoroute" de Meyrin en direction de Genève. Je me suis arrêté au feu rouge, les voitures derrières moi se mettaient serpent pour pouvoir apercevoir la voiture, il y en a mêmes qui sont sorti de leur voiture. Histoire de leur faire plaisir et la route complètement dégagée, j'ai écrasé à nouveau pour atteindre pas loin de 300km/h. Arrivant DEJA sur la sortie à prendre, j'ai jeté un coup d'oeil dans le retro, les véhicules étaient à peine engager sur la semi-autoroute.
Vu les vitesses et les sensations décrites, certains doivent se dire que j'aurai pas du fumer le quéqué de la paix ce soir. Mais je vous mets très volontiers à disposition le numéro de téléphone du pilote. Personnellement, je n'aurai pas cru que des vitesses telles étaient possibles sans se sentir dépassé, surtout en "ville". Mais ce véhicule est une dimension nouvelle et peut-être unique, et n’importe quelle personne qui a ou aura la chance de rouler avec vous dira la même chose... horriblement facile à conduire extrêmement vite.
Pour vous dire, je ne me suis pas encore remis de cet essai. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant, je me repasse les images dans la tête et j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment ces différentes manoeuvre peuvent être possible avec un véhicule d'un tel poids et dans ces conditions.
J'ai pas pu filmer l'essai, super pénible dû aux ac- et décélération, un ami à pris des plans sur video de la voiture à l'arrêt et va faire un montage.
Par contre je vais essayer de vous concocter une belle surprise pour la fin de cet été, à suivre...
Dsl pour mes nombreuses fautes grammaticales et de syntaxes, je corrigerais dans la semaine. Mais j'espère avoir au mieux communiquer mes impressions.
Tschüss
Dernière édition par JoeSC le 05 mars 2006 00:56, édité 3 fois.
Et ben Joe, très interessante cette lecture! Il y aura ceux qui vont rester scandaliser en lisant les ciffres (celles suvies par "km/h") dans ce compte rendu, et il faut admettre que même avec la voiture la plus capable du monde, c'est un poil fou
je savais que j'aurais du me poster dans la campagne Genevoise ces jours ci pour attendre les avions de chasse des tests clients, mais bon, avec cette météo, même pas pour une Veyron
je savais que j'aurais du me poster dans la campagne Genevoise ces jours ci pour attendre les avions de chasse des tests clients, mais bon, avec cette météo, même pas pour une Veyron
http://www.swisscarsightings.com/ - MAJ: 13.09
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