Un petit tour en 911 Turbo...
Publié : 27 nov. 2005 21:32
Voilà, finalement malgré la neige nous avons tout de même sorti les vouatures... Pierre, au vu de ma convoitise ouvertement affichée, m'a offert de prendre le volant de la 911. Ma première, dites donc (à part une courte expérience il y a longtemps, avec une 965).
Première constatation : le volant. J'ai oublié de le prendre en photo, mais ce volant là, les amis, il irait bien chez moi aussi, dites. Petit mais costaud, épais, avec les renforts qui vont bien. Avec l'allure générale de la voiture, les sièges baquets, la roll-cage et les harnais, rien qu'en montant dedans vous vous sentez le casque pousser...
Portière ouverte pour saisir le bruit du moteur qui revient à la vie. Yesss, ça fait du joli son. En route.
Les commandes sont, de manière surprenante, assez légères, surtout la pédale d'embrayage. Pierre prétendra en toute mauvaise fois que j'ai calé deux fois, alors qu'en fait il s'agissait d'un test pour vérifier la bonne tenue de l'embrayage.
Une fois en route, je dois avouer que j'ai presque eu peur lors du premier "pied dedans". Enfin, vous voyez, le genre de peur qui vous colle un petit sourire ravi, et qui vous oblige à recommencer l'exercice cinq minutes après. Vers 3800 tours, il y a comme une sorte de main géante qui POOOUUUUUUUSSSSSEE la voiture vers l'avant, très vite très vite. J'ai beau avoir essayé une certaine quantité de sportives, je ne me souviens pas d'une telle accélération. Le couple à cet endroit là doit être phénoménal.
Malgré la tête assez douteuse de la route d'essai vers Chalet à Gobet, je crois bien que je me suis laissé embobiner par les messages rassurants que prodigue la voiture. Que ce soit la direction, le freinage, le zero roulis lors des prises d'appui, tout fait clignoter des voyants positifs : tu peux y aller, mon gars ! Moi qui voulais rester assez prudent, vu les circonstances, j'ai presque dépassé la limite de vitesse une fois.
Le freinage est simplement massif, sans être brutal (même si Pierre, encore lui, prétendra que je n'ai jamais vraiment freiné, au plus, effleuré la pédale...). Il semble bien que l'on puisse effacer les km/h sans perdre pour autant le contrôle de ce qui se passe sous les roues.
Sur circuit, l'engin doit être dévastateur. Sur route ouverte, il doit être assez dur également de garder le contact avec la 911, vu la puissance et la façon dont elle passe au sol.
Un seul petit regret, en tant qu'accro des mécaniques italiennes, c'est le son, certes très présent, mais peut être pas encore ssez "chantant"...mais je dois être trop habitué aux éclats rageurs du V8 Ferrari
Merci Pierre, j'espère que le printemps sera là plus tôt l'année prochaine pour prolonger l'échange (et que tu puisses faire un meilleur usage de la Black Beast...)




(nannan, ils ne font pas caca...)

Mais pourquoi tu me photographies ??






Première constatation : le volant. J'ai oublié de le prendre en photo, mais ce volant là, les amis, il irait bien chez moi aussi, dites. Petit mais costaud, épais, avec les renforts qui vont bien. Avec l'allure générale de la voiture, les sièges baquets, la roll-cage et les harnais, rien qu'en montant dedans vous vous sentez le casque pousser...
Portière ouverte pour saisir le bruit du moteur qui revient à la vie. Yesss, ça fait du joli son. En route.
Les commandes sont, de manière surprenante, assez légères, surtout la pédale d'embrayage. Pierre prétendra en toute mauvaise fois que j'ai calé deux fois, alors qu'en fait il s'agissait d'un test pour vérifier la bonne tenue de l'embrayage.
Une fois en route, je dois avouer que j'ai presque eu peur lors du premier "pied dedans". Enfin, vous voyez, le genre de peur qui vous colle un petit sourire ravi, et qui vous oblige à recommencer l'exercice cinq minutes après. Vers 3800 tours, il y a comme une sorte de main géante qui POOOUUUUUUUSSSSSEE la voiture vers l'avant, très vite très vite. J'ai beau avoir essayé une certaine quantité de sportives, je ne me souviens pas d'une telle accélération. Le couple à cet endroit là doit être phénoménal.
Malgré la tête assez douteuse de la route d'essai vers Chalet à Gobet, je crois bien que je me suis laissé embobiner par les messages rassurants que prodigue la voiture. Que ce soit la direction, le freinage, le zero roulis lors des prises d'appui, tout fait clignoter des voyants positifs : tu peux y aller, mon gars ! Moi qui voulais rester assez prudent, vu les circonstances, j'ai presque dépassé la limite de vitesse une fois.
Le freinage est simplement massif, sans être brutal (même si Pierre, encore lui, prétendra que je n'ai jamais vraiment freiné, au plus, effleuré la pédale...). Il semble bien que l'on puisse effacer les km/h sans perdre pour autant le contrôle de ce qui se passe sous les roues.
Sur circuit, l'engin doit être dévastateur. Sur route ouverte, il doit être assez dur également de garder le contact avec la 911, vu la puissance et la façon dont elle passe au sol.
Un seul petit regret, en tant qu'accro des mécaniques italiennes, c'est le son, certes très présent, mais peut être pas encore ssez "chantant"...mais je dois être trop habitué aux éclats rageurs du V8 Ferrari
Merci Pierre, j'espère que le printemps sera là plus tôt l'année prochaine pour prolonger l'échange (et que tu puisses faire un meilleur usage de la Black Beast...)




(nannan, ils ne font pas caca...)

Mais pourquoi tu me photographies ??





