Echange de volants : Elise + RX-8
Publié : 31 oct. 2005 21:13
SebM m’a fait le plaisir de me confier le volant de son Elise au cours d’une petite ballade ce dimanche entre Nyon et Vevey. Une quarantaine de km le long du lac de Joue, et en redescendant de la montagne.
Seb dans ma RX-8 et moi au volant de son Elise, avec ma copine en passagère.
Ce dernier m’annonce juste avant que je prenne place au volant : "Attention il n’y a pas d’assistance!"
Déjà que je n’étais pas très fier, là il met encore plus mal à l’aise, et ma copine aussi. Mais l’avertissement ne fût pas inutile bien au contraire.
Je lui rétorque qu’il faut juste se méfier de la RX-8, la cavalerie ne se déchaîne qu’au dessus des 5000 tours. J’oublis de lui parler de mes freins, qui manquent de grip à froid, mais avec la petite séance avant l’échange ils devaient déjà être à bonne température!
Ensuite je "descend" à bord de l’Elise. Je dis bien descendre, car une fois installé à bord après avoir enjambé le rebord, j’ai l’impression d’être assis par terre. Et le confort spartiate du siège n’arrange rien à l’affaire…
En comparaison j’ai l’impression de "monter" à bord de la 8, et les sièges (que je trouvais fermes) me manquent finalement. En revenant plus tard dans ma voiture, j’ai eu subitement l’impression de prendre place dans un tracteur… Mon dieu que c'est haut!
Mais cette première surprise passée, j’inspecte rapidement l’environnement après avoir attaché ma ceinture. Premier constat, il n’y a que le strict minimum, mais tout semble tomber sous la main. Un coup de coude en passant à ma passagère, l’habitacle et fort exigüe, mais on s’y sent finalement bien. Petit volant, immense levier de vitesse en comparaison de celui de la 8, mais débattement très court, et parfaitement positionné sous la main.
Les pédales semblent toutes petites, d’ailleurs je vais rater une fois celle d’embrayage un peu plus loin. Mais après quelques changements de vitesse tout va rentrer dans l’ordre…
Ca y est on repart, et dés le premier coup de volant, je comprends l’avertissement de Seb. Mon dieu que c’est dur, mais que c’est agréable au final. Quelle précision dans la direction, et j’ai l’impression de lire la route avec le volant, et le bas du dos
Une fois inscrite en virage, le volant ne bouge plus et il faut débraquer en sortie pour le remettre droit. En comparaison celui de la 8 revient tout seul, et laisse passer bien moins de choses de l’état de la route...
La suite, que du bonheur. Enchainement de virages, accélérations franches et fulgurantes, bruit assourdissant à bas régime, cela devient plus supportable quand cela commence à monter dans les tours.
Cheveux au vent, ma copine voit arriver les virages avec effroi, avec parfois des injonctions de ralentir…Et moi avec une certaine appréhension quand il s’agit de freiner. Il faut monter debout sur la pédale du milieu pour que la bête daigne ralentir
Comme me dira Seb après, c’est une voiture "d’homme". Moi, je suis plus habitué aux voitures "d’assisté". Je me suis d’ailleurs mis la tête dans le pare-brise au premier coup de frein après avoir récupéré ma 8, avec un grand cri de ma copine, les deux mains sur le tableau de bord!
J’ai pas trop osé pousser la voiture, n’ayant ni suffisamment confiance en moi, ni l’expérience de conduire un tel engin. De plus il y avait pas mal de monde sur ces routes ensoleillées que je ne connaîs pas. Un troupeau de vaches nous a même barré la route à un moment. Une d’entre elle, a trouvé la Lotus jaune à son goût et est venu renifler le capot de très prés...
L’a-t-elle pris pour un gros pissenlit ?
Voilà c’est deux mondes incomparable, mais offrant chacun de bonnes sensations. L’Elise par sa légèreté, et son caractère résolument sportif; la RX-8 son moteur hystérique, son châssis rigide mais certainement à des lieus de celui de la Lotus et ses freins, qui surprennent tout le monde, font plus penser à une GT.
En parlant de frein, Seb en parlera certainement, j’ai changé disques et plaquettes, et il semble que le résultat soit à la hauteur de mes attentes.
Je serais du genre à avoir la RX-8 pour les déplacements journaliers, les ballades en famille (il y a quand même 4 vraies places!), un coffre décent, et quelques cheveaux pour le plaisir. La Lotus pour m'amuser sur les pistes... Plus une troisième voiture pour la neige en hiver
Ce premier contact m’a donné qu’une seule envie, c’est de refaire un essai, sur des routes que je connais mieux, voir sur circuit.
Mais sans ma passagère préférée
Je n'ai même pas fait une photo descente de sa voiture, et de celle d'Emile qui nous accompagnait! Nous avons tellement papoté sur le parking de RDV, notamment de la Stradale, que j'en ai oublié de photographier les deux Elises aux couleurs résoluement flashy!
Désolé...
Voilà tout de même le nez de ma 8 avec l'AR de l'Elise de SebM, avec en Arriére plan une magnifique Mercedes Cabriolet et une Berlinette Ferari :
Et l'Elise Verte Kripton d'Emile :

Seb dans ma RX-8 et moi au volant de son Elise, avec ma copine en passagère.
Ce dernier m’annonce juste avant que je prenne place au volant : "Attention il n’y a pas d’assistance!"
Déjà que je n’étais pas très fier, là il met encore plus mal à l’aise, et ma copine aussi. Mais l’avertissement ne fût pas inutile bien au contraire.
Je lui rétorque qu’il faut juste se méfier de la RX-8, la cavalerie ne se déchaîne qu’au dessus des 5000 tours. J’oublis de lui parler de mes freins, qui manquent de grip à froid, mais avec la petite séance avant l’échange ils devaient déjà être à bonne température!
Ensuite je "descend" à bord de l’Elise. Je dis bien descendre, car une fois installé à bord après avoir enjambé le rebord, j’ai l’impression d’être assis par terre. Et le confort spartiate du siège n’arrange rien à l’affaire…
En comparaison j’ai l’impression de "monter" à bord de la 8, et les sièges (que je trouvais fermes) me manquent finalement. En revenant plus tard dans ma voiture, j’ai eu subitement l’impression de prendre place dans un tracteur… Mon dieu que c'est haut!
Mais cette première surprise passée, j’inspecte rapidement l’environnement après avoir attaché ma ceinture. Premier constat, il n’y a que le strict minimum, mais tout semble tomber sous la main. Un coup de coude en passant à ma passagère, l’habitacle et fort exigüe, mais on s’y sent finalement bien. Petit volant, immense levier de vitesse en comparaison de celui de la 8, mais débattement très court, et parfaitement positionné sous la main.
Les pédales semblent toutes petites, d’ailleurs je vais rater une fois celle d’embrayage un peu plus loin. Mais après quelques changements de vitesse tout va rentrer dans l’ordre…
Ca y est on repart, et dés le premier coup de volant, je comprends l’avertissement de Seb. Mon dieu que c’est dur, mais que c’est agréable au final. Quelle précision dans la direction, et j’ai l’impression de lire la route avec le volant, et le bas du dos

Une fois inscrite en virage, le volant ne bouge plus et il faut débraquer en sortie pour le remettre droit. En comparaison celui de la 8 revient tout seul, et laisse passer bien moins de choses de l’état de la route...
La suite, que du bonheur. Enchainement de virages, accélérations franches et fulgurantes, bruit assourdissant à bas régime, cela devient plus supportable quand cela commence à monter dans les tours.
Cheveux au vent, ma copine voit arriver les virages avec effroi, avec parfois des injonctions de ralentir…Et moi avec une certaine appréhension quand il s’agit de freiner. Il faut monter debout sur la pédale du milieu pour que la bête daigne ralentir

Comme me dira Seb après, c’est une voiture "d’homme". Moi, je suis plus habitué aux voitures "d’assisté". Je me suis d’ailleurs mis la tête dans le pare-brise au premier coup de frein après avoir récupéré ma 8, avec un grand cri de ma copine, les deux mains sur le tableau de bord!

J’ai pas trop osé pousser la voiture, n’ayant ni suffisamment confiance en moi, ni l’expérience de conduire un tel engin. De plus il y avait pas mal de monde sur ces routes ensoleillées que je ne connaîs pas. Un troupeau de vaches nous a même barré la route à un moment. Une d’entre elle, a trouvé la Lotus jaune à son goût et est venu renifler le capot de très prés...
L’a-t-elle pris pour un gros pissenlit ?
Voilà c’est deux mondes incomparable, mais offrant chacun de bonnes sensations. L’Elise par sa légèreté, et son caractère résolument sportif; la RX-8 son moteur hystérique, son châssis rigide mais certainement à des lieus de celui de la Lotus et ses freins, qui surprennent tout le monde, font plus penser à une GT.
En parlant de frein, Seb en parlera certainement, j’ai changé disques et plaquettes, et il semble que le résultat soit à la hauteur de mes attentes.
Je serais du genre à avoir la RX-8 pour les déplacements journaliers, les ballades en famille (il y a quand même 4 vraies places!), un coffre décent, et quelques cheveaux pour le plaisir. La Lotus pour m'amuser sur les pistes... Plus une troisième voiture pour la neige en hiver

Ce premier contact m’a donné qu’une seule envie, c’est de refaire un essai, sur des routes que je connais mieux, voir sur circuit.
Mais sans ma passagère préférée

Je n'ai même pas fait une photo descente de sa voiture, et de celle d'Emile qui nous accompagnait! Nous avons tellement papoté sur le parking de RDV, notamment de la Stradale, que j'en ai oublié de photographier les deux Elises aux couleurs résoluement flashy!
Désolé...
Voilà tout de même le nez de ma 8 avec l'AR de l'Elise de SebM, avec en Arriére plan une magnifique Mercedes Cabriolet et une Berlinette Ferari :

Et l'Elise Verte Kripton d'Emile :
