Course.
Publié : 13 janv. 2007 21:43
La nuit est tombée sur la piste.
La sortie de virage s’annonce bien. Le nez dans les échappements du véhicule de devant, l’arrière train bien posé sur les larges Michelins Alpine, voiture stabilisée, et gaz. Les deux paires de phares dans mon rétro sont vite un souvenir.
Freinage, un gauche à l’équerre, suivi d’un droite identique, la surface de la route est accidentée et le train avant me décrit chaque bosse avec exactitude, sans s’émouvoir outre mesure.
Je connais bien cet enchaînement, avec un gauche en montée suivi d’un droite aveugle, que la voiture avale avec une précision qui me fait sourire. A peine la crête passée, deux segments de ligne droite s’offrent à la proue avide de la voiture, déserts et larges… Cette fois, l’aiguille du compte-tour va jusqu’au fond du cadran, le V8 gronde puis hausse la voix, la poussée est sauvage ; le feel-good facteur est plutôt près du maximum. Le tachymètre s’affole… Je sais que je vais devoir planter les freins pour prendre un virage serré à gauche ; la question est de savoir si je prends des risques ou pas. Va-t-on sous-virer ?
Pas un poil. L’avant est comme inscrit dans l’asphalte, et l’arrière aide à enrouler le virage, comme si la réaccélération poussait les fesses du véhicule dans la bonne direction. Cette fois, je ne peux retenir un ricanement béat… quelle voiture !
Les enfants ? Aucun souci, ils ont l’habitude. A l’arrière, Elric n’a même pas bougé, Yvann continue à babiller.
Non, le problème, c’est le trio de packs de glace, dans le coffre - les sacs se sont largement éparpillés sous l’effet des trajectoires serrées et des freinages appuyés.
Un grand moment de courses.
La sortie de virage s’annonce bien. Le nez dans les échappements du véhicule de devant, l’arrière train bien posé sur les larges Michelins Alpine, voiture stabilisée, et gaz. Les deux paires de phares dans mon rétro sont vite un souvenir.
Freinage, un gauche à l’équerre, suivi d’un droite identique, la surface de la route est accidentée et le train avant me décrit chaque bosse avec exactitude, sans s’émouvoir outre mesure.
Je connais bien cet enchaînement, avec un gauche en montée suivi d’un droite aveugle, que la voiture avale avec une précision qui me fait sourire. A peine la crête passée, deux segments de ligne droite s’offrent à la proue avide de la voiture, déserts et larges… Cette fois, l’aiguille du compte-tour va jusqu’au fond du cadran, le V8 gronde puis hausse la voix, la poussée est sauvage ; le feel-good facteur est plutôt près du maximum. Le tachymètre s’affole… Je sais que je vais devoir planter les freins pour prendre un virage serré à gauche ; la question est de savoir si je prends des risques ou pas. Va-t-on sous-virer ?
Pas un poil. L’avant est comme inscrit dans l’asphalte, et l’arrière aide à enrouler le virage, comme si la réaccélération poussait les fesses du véhicule dans la bonne direction. Cette fois, je ne peux retenir un ricanement béat… quelle voiture !
Les enfants ? Aucun souci, ils ont l’habitude. A l’arrière, Elric n’a même pas bougé, Yvann continue à babiller.
Non, le problème, c’est le trio de packs de glace, dans le coffre - les sacs se sont largement éparpillés sous l’effet des trajectoires serrées et des freinages appuyés.
Un grand moment de courses.