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Mon "analyse" est un peu différente, certes, la majorité des visiteurs ne peuvent pas se payer ces voitures.
Mais il y a aussi l'image de la marque, sa visibilité, l'envie qu'elle suscite auprès des passionnés, (fortunés ou non), si non pourquoi s'engager en compétition?

Bien sûr il y a des clients qui achètent pour le statut social que peuvent leur apporter telles ou telles marques. Mais le fait de faire rêver le gamin qui vient au GIMS avec son père ouvrier qui n'a pas les moyens de se payer une Lambo ou autres, un jour peut être ce petit aura fait son chemin. Il aura les moyens de se payer une voiture de la marque qui le faisait rêver.

D'un côté un intangible.
De l'autre des sommes énormes, dépensées parce qu'il fallait être là, que c'était attendu.

Covid19 donne la permission de faire une rupture dans la manière dont ces budgets sont dépensés.

Et ce n'est de loin pas le seul domaine dans lequel il y aura un avant et après covid19.

Un stand de salon auto coute un bras et les trois quart de l'autre, et a une duree de vie tres limitee, donc avec un budget moindre une marque de prestige a la possibilite d'organiser de nombreux evenements cibles, dans un cadre plus prestigieux, a l'acces plus facile et discret.
Les salons avaient deja beaucoup de mal a survivre, le fait de pouvoir voir de "pres" c'est a dire derriere une barriere des Ferrari ou des Lambo generait des visiteurs, qui ne viendront peut-etre plus. Si l'on rajoutte le fait que certains generalistes ne participent plus non-plus,les salons cessent d'etre un endroit ou en une journee on pouvait a la fois rever et voir quelle serait la prochaine berline familiale.

Il y a longtemps, je travaillais pour un groupe français. Nous avions un stand chaque année à Genève. L’opération globale y.c. les give away dépassaient le million de CHF.
Niveau affaires, cela ne servait à rien et on le disait régulièrement.
Un jour, on a enfin compris que notre CEO (français et porteur de distinctions officielles) maintenait l’opération uniquement pour sa collection de photos de poignée de main avec président de la Confédération de l’année.
Aujourd’hui c’est un heureux retraité rentré de la colonie suisse.


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Une singularité comme Covid19 et la crise qui en résulte est une opportunité rêvée pour imposer du zero-base budgetting ou du stack ranking qui passeraient très mal dans d'autres circonstances et engendreraient énormément de frictions.

C’est pas moi qui vais pleurer en tout cas.

boboracingteam a écrit : ↑

17 juin 2020 12:01

C’est pas moi qui vais pleurer en tout cas.

Pourtant t'avais l'air tellement heureux de te déplacer à Genève chaque année ! Et tout ça pour boire des verres (et manger les super mini hamburger) dans la zone VIP

Ben moi je suis triste...

Ça doit faire 35 ans que je n'ai loupé aucune édition, toujours le même plaisir d'aller à cette grande fête de la "bagnole"!

Que ce soit les souvenirs d'enfants quand on allait de stand en stand chercher des posters qui allais ensuite recouvrir les murs de notre chambre, s'amuser à s’asseoir dans plein de voitures différentes, ou rêver de ces voitures de courses souvent exposées.

Ou même maintenant, découvrir les nouveaux modèles "achetables", s’émerveiller devant des voitures rares ou retrouver les copains chaque années pour y débattre des heures durant devant cette "horrible McLaren", ou "sublime Bugatti"...

Moi j'ai toujours aimé ce salon, j'en ai de chouettes souvenirs, seul, en famille ou avec les copains.

Et je pense que si aujourd'hui je suis tant passionné de voitures, c'est aussi grâce à lui!

Alors même si c'est à la mode de lui cracher dessus, parce qu'il y a des "putes sur des bagnoles" ou qu’économiquement c'est "débile" pour les marques d'y aller... ben moi je l'aimais bien mon salon de l'auto.

Même sentiment que toi Castor Troy !