Police, au secours ??
Publié : 12 déc. 2005 10:39
Je suis resté pantois et sans voix devant le reportage hier soir de « Mise au point » sur la Suisse Romande….
Pour ceux qui n’ont pas vu l’émission, reportage et témoignages de « victimes » d’interpellations par la police Genevoise qui ont « dérapés » sur de simples infractions routières.
Moi qui me croyais loin des policiers « cow boy » de US ou corrompus des pays d’Amérique latine, je constate qu’en Suisse aussi, (et plus particulièrement dans les cantons de GE et ZH selon la TV) nos forces de l’ordre ne seraient pas si « sans reproches »…
Bien évidemment, je ne porte aucun jugement sur ce qui a été diffusé hier soir n’ayant moi même jamais été victime « d’injustice » sur la route (à part une fois une contravention pour un feu clairement passé à l’orange mais dont la voiture de police arrêtée à coté m’a certifié rouge).
Je continue à faire confiance à notre système et à croire que malgré tout, le simple citoyen arrive à faire valoir ses droits et faire appliquer la justice dans pareilles circonstances…
Toutefois, comment ne pourrait il pas y avoir ne serais ce qu’une part de vérité dans le témoignage de ce quinquagénaire plutôt bon vivant, racontant en pleurant comment il s’est vu embarquer manu military, menotté, jeté dans la voiture de patrouille avec au passage coups de poings dans les cotes (une de cassée tout de même) et cela simplement parce que l’alcotest indiquait 0.4 et qu’il a refusé d’aller au poste pour approfondir l’examen sous prétexte qu’il ne pouvait pas être sobre ?
Et de cet autre cycliste ayant grillé un rouge avec son vélo qui s’est retrouvé au poste à poil pour une fouille rectale ?
Finalement, ce qui m’a mis le plus mal à l’aise, c’est ce même sentiment d’impuissance lorsque, suite à une « bavure » les victimes « osent » porter plainte et se retrouve face à une contre plainte déposée par les policiers incriminés. Idem face au procureur notifiant la gravité de remettre en question la parole des forces de l’ordre et menaçant « de lourdes charges financières imputable au plaignant » dans le cas de la poursuite de la procédure si les deux parties ne retirent pas les plaintes…
Coluche disait voici bien des années, si les flics te tapent, tu peux toujours aller porter plainte…. A la police !
Pour ceux qui n’ont pas vu l’émission, reportage et témoignages de « victimes » d’interpellations par la police Genevoise qui ont « dérapés » sur de simples infractions routières.
Moi qui me croyais loin des policiers « cow boy » de US ou corrompus des pays d’Amérique latine, je constate qu’en Suisse aussi, (et plus particulièrement dans les cantons de GE et ZH selon la TV) nos forces de l’ordre ne seraient pas si « sans reproches »…
Bien évidemment, je ne porte aucun jugement sur ce qui a été diffusé hier soir n’ayant moi même jamais été victime « d’injustice » sur la route (à part une fois une contravention pour un feu clairement passé à l’orange mais dont la voiture de police arrêtée à coté m’a certifié rouge).
Je continue à faire confiance à notre système et à croire que malgré tout, le simple citoyen arrive à faire valoir ses droits et faire appliquer la justice dans pareilles circonstances…
Toutefois, comment ne pourrait il pas y avoir ne serais ce qu’une part de vérité dans le témoignage de ce quinquagénaire plutôt bon vivant, racontant en pleurant comment il s’est vu embarquer manu military, menotté, jeté dans la voiture de patrouille avec au passage coups de poings dans les cotes (une de cassée tout de même) et cela simplement parce que l’alcotest indiquait 0.4 et qu’il a refusé d’aller au poste pour approfondir l’examen sous prétexte qu’il ne pouvait pas être sobre ?
Et de cet autre cycliste ayant grillé un rouge avec son vélo qui s’est retrouvé au poste à poil pour une fouille rectale ?
Finalement, ce qui m’a mis le plus mal à l’aise, c’est ce même sentiment d’impuissance lorsque, suite à une « bavure » les victimes « osent » porter plainte et se retrouve face à une contre plainte déposée par les policiers incriminés. Idem face au procureur notifiant la gravité de remettre en question la parole des forces de l’ordre et menaçant « de lourdes charges financières imputable au plaignant » dans le cas de la poursuite de la procédure si les deux parties ne retirent pas les plaintes…
Coluche disait voici bien des années, si les flics te tapent, tu peux toujours aller porter plainte…. A la police !