Des amis à vous?
Publié : 07 avr. 2006 15:30
Pour une culture de vie sans voiture: un club entre en action
Les sans-voiture ont leur lobby: le Club des Sans-Automobiles Suisse (CSA) s'est présenté à Berne. Comptant actuellement 650 membres, il souhaite devenir le porte-voix du million de personnes en Suisse qui n'ont pas de voiture.
En 1994, le taux de ménages sans voiture s'élevait à 25%. En 2000 ce chiffre a passé à 20%. C'est pour freiner cette tendance à long terme que le CSA s'est constitué en 2004, ont expliqué ses responsables devant la presse. Il entend réunir et organiser les sans-voiture pour leur donner une identité, une voix et un meilleur statut.
Au plan politique, il se chargera du lobbying auprès des élus, des fonctionnaires et des chefs d'entreprise. Les sans-voiture méritent d'être favorisés, puisqu'ils contribuent par leur comportement à une meilleure qualité de vie, estime le CSA.
La "culture de vie sans voiture" qu'il prône n'est pas "une stigmatisation par une moralité du renoncement et par une marginalité morose". Elle vise au contraire "une meilleure condition humaine en ville et à la campagne".
La politique du trafic officielle n'a jusqu'ici nullement pris en considération le grand potentiel qui réside dans la promotion du style de vie sans automobile, déplore le CSA. Selon son président Beat von Scarpatetti, il s'agit désormais de prendre en compte cette minorité silencieuse, parent pauvre de la "majorité bruyante" du secteur de l'automobilisme.
La vie quotidienne sans voiture, professionnelle et privée, devrait être favorisée par le biais de subsides et de réductions. Le CSA recherche également des synergies avec les organisations de mobilité et de trafic public. Dès sa création en 2004, l'Association transports et environnement a octroyé un subside au CSA.
On devrait les inviter à nous rejoindre à un CCSL.
Les sans-voiture ont leur lobby: le Club des Sans-Automobiles Suisse (CSA) s'est présenté à Berne. Comptant actuellement 650 membres, il souhaite devenir le porte-voix du million de personnes en Suisse qui n'ont pas de voiture.
En 1994, le taux de ménages sans voiture s'élevait à 25%. En 2000 ce chiffre a passé à 20%. C'est pour freiner cette tendance à long terme que le CSA s'est constitué en 2004, ont expliqué ses responsables devant la presse. Il entend réunir et organiser les sans-voiture pour leur donner une identité, une voix et un meilleur statut.
Au plan politique, il se chargera du lobbying auprès des élus, des fonctionnaires et des chefs d'entreprise. Les sans-voiture méritent d'être favorisés, puisqu'ils contribuent par leur comportement à une meilleure qualité de vie, estime le CSA.
La "culture de vie sans voiture" qu'il prône n'est pas "une stigmatisation par une moralité du renoncement et par une marginalité morose". Elle vise au contraire "une meilleure condition humaine en ville et à la campagne".
La politique du trafic officielle n'a jusqu'ici nullement pris en considération le grand potentiel qui réside dans la promotion du style de vie sans automobile, déplore le CSA. Selon son président Beat von Scarpatetti, il s'agit désormais de prendre en compte cette minorité silencieuse, parent pauvre de la "majorité bruyante" du secteur de l'automobilisme.
La vie quotidienne sans voiture, professionnelle et privée, devrait être favorisée par le biais de subsides et de réductions. Le CSA recherche également des synergies avec les organisations de mobilité et de trafic public. Dès sa création en 2004, l'Association transports et environnement a octroyé un subside au CSA.
On devrait les inviter à nous rejoindre à un CCSL.
