JoeSC a écrit :Entre deux camions, dsl Gougoul.
En Suisse ça va plus ou moins, mais quand je descends en Espagne l'été, ça fait franchement peur comme les gars roulent avec leur semi. Cet été j'ai failli me faire broyer contre la glissière centrale, etc.
J'évite de passer trop de temps prêt des camions, surtout vu les images plus haut.
gougoul a écrit :Je vois mal comment etre entre UN camion mais bon
Moi ca m'est un peu égal.
En general, les camions savent +/- ce qu'ils font, pas comme les fangios du dimanche dont la voiture dort le reste de l'année.
Mais c'est sur que c'est un acier assez solide...
Hélas j'ai vécu cela (se faire "broyer" contre la glissière centrale sur autoroute).
C'était en 95 au pieds du Salève. Je dépassais à 130-140 km:h une file de voitures et camions, j'avais mes feux allumés, en pleine journée et par beau temps, ma voiture était rouge et malgrès cela arrivée à la hauteur de la cabine d'un 38 T le conducteur a brutalement changé de file et m'a serré sur 900 mètres contre le rail.
Dès qu'il a bifurqué je n'ai pu que freiner et me serrer car je n'avais plus le temps de passer tellement il à changer vite de file qui en comportait deux. De ce fait, je me suis retrouvé au niveau de la remorque et l'aile de ma voiture s'est accrochée à l'une de ces barres anti-intrusion qui était cassée.
J'ai donc mis 900 mètres (traces relevée sur le bitume) pour me décrocher en freinant comme un malade. Heureusement la 911 est solide et freine bien et par miracle la voiture s'est décrochée quand il s'est rabattu, sans m'entrainer dans un tête à queue ou autre figure.
Ma seconde peur était que je me retrouvait immobilisé le long de cette glissière et que je savais qu'un autre véhicule me suivait d'assez prêt.
J'avais allumé mes freins et ce n'était que fumée autour de moi...
Deuxième miracle, toutes les voitures derrières ont eu les 900mètres pour ralentir, et en passant à côté de nous (et oui il y avait ma femme à côté et elle, à tout vécu de près) j'ai fait signe que ça allait et les gars ont eu la gentillesse de prévenir la police pendant que je sécurisait l'accident car tenez-vous bien, le routier n'était pas un sympa, il ne s'est pas arrêté!!!
A cette époque il y avait peu de portable donc pas facile de communiquer.
Et bien ce sont les deux voitures témoins de l'accident qui sont allés ratrapper le gars ou plutôt l'un l'a identifié auprès de la gendarmerie pendant que l'autre le suivait.
La gendarmerie l'a bloqué au tunel du Mont blanc, le gars était ivre et a déclaré ne pas m'avoir vu (il n'avait d'ailleurs pas vu la gendarmerie qui essayé de l'arrêter!!!)
Une chose à retenir : à l'approche d'une descente si deux camions se suivent, il faut redoubler de prudence car c'est souvent le seul moment ou ils peuvent doubler.
J'ai et je roule beaucoup de nuit et donc avec les milles pattes à 99% les gars sont correct.
Ce jour là n'était pas mon jour ou plutôt si car nous sommes encore là.
Mais face à une telle masse en action on est pas grand chose.