Morningstar
- ze_shark
- Site Admin
- Messages : 44365
- Inscription : 05 août 2005 22:54
- Véhicules : S60 355 550 Taycan CT4S "Nevica Edition" 04/25
- Localisation : Star Alliance & Starwood Inc
- Contact :
Morningstar
Message par ze_shark » 26 sept. 2007 16:05
Comme, en plus de quelques informaticiens d'obédiences diverses, nous avons aussi quelques financiers sur le forum, que pensez-vous des ratings de fonds de Morningstar. Fiable ou pipeau (ou pipé) ?
Message par juliencor » 26 sept. 2007 19:30
Si tu veux des exemples concrets va iciDescriptionMorningstar Rating
La notation à étoiles de Morningstar des fonds autorisés à la vente publique en Europe est protégée par les droits d'auteur et reflète la performance passée corrigée du risque au 31 août 2007. Les notations sont recalculées chaque mois. La performance réalisée dans le passé ne garantit pas les résultats futurs. La méthode de calcul appliquée par Morningstar pour les notations des fonds autorisés à la vente publique en Europe est basée sur une mesure de l'«utilité» que les rendements d'un fonds procurent aux investisseurs. Ceux-ci préfèrent réaliser des rendements réguliers plutôt que de s'accommoder de fortes variations de valeur. Les fonds qui enregistrent une performance stable à long terme sont primés.
Tous les fonds sont-ils notés ?
Pas nécessairement. Une notation est par exemple impossible dans les cas suivants:
- l'historique du fonds est inférieur à trois ans
- les informations disponibles sur le fonds ne sont pas suffisantes pour pouvoir l'affecter de façon satisfaisante à une catégorie
- le fonds a subi des changements importants et durables dans son allocation d'actifs, si bien que l'historique de sa performance a perdu toute pertinence
- il y a trop peu de fonds similaires pour permettre une classification judicieuse
Si un fonds figure dans les premiers 10% de sa catégorie, il reçoit 5 étoiles; s'il figure dans les 22,5% suivants, il reçoit 4 étoiles; s'il se positionne dans les 35% intermédiaires, il reçoit 3 étoiles; enfin, les fonds qui se situent dans les 22,5% suivants reçoivent 2 étoiles et les derniers 10%, 1 étoile.
Premiers 10%
Suivants 22.5%
Milieu 35%
Suivants 22.5%
Derniers 10%

Message par vravolta » 27 sept. 2007 05:29
J'utilise pas morningstar particulièrement, mais le gros souci habituel de tous ces ratings, c'est que la plupart du temps, ils sont plus représentatifs du passé que du futur.
Par ailleurs, ils prennent rarement en compte les problèmes de liquidité. Récemment, j'ai vu un fonds dont tout le monde expliquait qu'il était super liquide et qu'il pouvait réaliser 80% de son actif en 5 jours. On a introduit un petit senario pas bien méchant et très réaliste et on a prouvé que le gars se retrouvait en cessation de paiement sous une semaine dans ce cas.
En fait le gros problème vient du fait que construire de la performance, ce n'est pas du tout le même métier que celui de survivre en cas de carton. Pour faire une métaphore, faire tourner une centrale nucléaire,, c'est bien différent que d'être liquidateur de Tchernobyl. Or à l'heure actuelle, aucun fond n'a à ma connaissance une gestion des risques qui ne soit pas incluse dans l'équipe de front. Et comme le front recoit des bonus liés à la perf positive mais ne perds pas d'argent (juste bonus =0) en cas de perte, la grosse majorité des fonds est à l'économie sur sa couverture, se contentant de suivre quelques indicateurs obligatoires du fait de leur définition mais qui ne protègent pas vraiment.
J'ai à ce sujet vécu la disparition de l'intérieur d'une banque centenaire sur un petit point de détail (Citi Bank, succursale de Moscou, c'est pas du risque UK mais du risque RU bien que la nationalité de ce truc soit UK). Donc au final, je pense qu'il faut garder en mémoire le petit avertissement obligatoire sur les annonces de performance de fonds en France : La performance passée ne saurait préjuger de la performance à venir. Il faut donc investir dans des fonds avec de l'argent qu'on est prêt à perdre, faire matcher les horizons de gestion avec les siens (à quelle échéance compte t on retirer ses billes) et investir dans un domaine auquel on croit (ptrole, immobilier, internet, etc...). Ce dernier point, c'est le pari que l'on fait. Et sinon, bien garder à l'esprit qu'un fond qui performe bcp à la hausse a forcément d'une manière ou d'une autre bcp de voilure sortie, En cas de tempète (qui arrive toujours subitement), on se fait donc couler. De manière imagée, l'effet de levier à la hausse se transforme en effet de massue à la baisse.
Par ailleurs, ils prennent rarement en compte les problèmes de liquidité. Récemment, j'ai vu un fonds dont tout le monde expliquait qu'il était super liquide et qu'il pouvait réaliser 80% de son actif en 5 jours. On a introduit un petit senario pas bien méchant et très réaliste et on a prouvé que le gars se retrouvait en cessation de paiement sous une semaine dans ce cas.
En fait le gros problème vient du fait que construire de la performance, ce n'est pas du tout le même métier que celui de survivre en cas de carton. Pour faire une métaphore, faire tourner une centrale nucléaire,, c'est bien différent que d'être liquidateur de Tchernobyl. Or à l'heure actuelle, aucun fond n'a à ma connaissance une gestion des risques qui ne soit pas incluse dans l'équipe de front. Et comme le front recoit des bonus liés à la perf positive mais ne perds pas d'argent (juste bonus =0) en cas de perte, la grosse majorité des fonds est à l'économie sur sa couverture, se contentant de suivre quelques indicateurs obligatoires du fait de leur définition mais qui ne protègent pas vraiment.
J'ai à ce sujet vécu la disparition de l'intérieur d'une banque centenaire sur un petit point de détail (Citi Bank, succursale de Moscou, c'est pas du risque UK mais du risque RU bien que la nationalité de ce truc soit UK). Donc au final, je pense qu'il faut garder en mémoire le petit avertissement obligatoire sur les annonces de performance de fonds en France : La performance passée ne saurait préjuger de la performance à venir. Il faut donc investir dans des fonds avec de l'argent qu'on est prêt à perdre, faire matcher les horizons de gestion avec les siens (à quelle échéance compte t on retirer ses billes) et investir dans un domaine auquel on croit (ptrole, immobilier, internet, etc...). Ce dernier point, c'est le pari que l'on fait. Et sinon, bien garder à l'esprit qu'un fond qui performe bcp à la hausse a forcément d'une manière ou d'une autre bcp de voilure sortie, En cas de tempète (qui arrive toujours subitement), on se fait donc couler. De manière imagée, l'effet de levier à la hausse se transforme en effet de massue à la baisse.
Message par leo_26782 » 27 sept. 2007 19:44
Je crois que l'essentiel a été dis (et de manière très précise en plus). Pour compléter, je ne peux que te déconseiller les ratings de S&P sur les fonds, vu que la performance n'en n'est qu'un des critères...
Et encore une autre chose: si tu veux prendre des risques spécifiques, choisis un fonds qui ne vise que ce risque (un fonds global/MSCI World pour une exposition actions globale, un fonds énergie pour contrebalancer ta consommation d'essence,...). Je déconseille de partir sur un fonds où le gérant à trop de latitude si tu n'as pas de manière de garder un oeil sur lui ou que tu as une confiance aveugle en lui, ou que tu as un bon banquier
Et encore une autre chose: si tu veux prendre des risques spécifiques, choisis un fonds qui ne vise que ce risque (un fonds global/MSCI World pour une exposition actions globale, un fonds énergie pour contrebalancer ta consommation d'essence,...). Je déconseille de partir sur un fonds où le gérant à trop de latitude si tu n'as pas de manière de garder un oeil sur lui ou que tu as une confiance aveugle en lui, ou que tu as un bon banquier

Message par vravolta » 28 sept. 2007 05:29
Comme Léo : pour moi les fonds de fonds ou les trucs généralistes ca sert surtout à enrichir les banques. Je devrais pas dire ca car on à un produit "phare" supposé être sur ce créneau, mais perso, je le trouve très moyen et je pense que c'est surtout le marketing qui lui permet de trouver des clients.
Donc effectivement, faut se trouver un truc que l'on pense porteur : l'immobilier en Suisse, l'énergie, les actions suisses, européennes, US, les céréales, la bouffe, les pharma, etc... Puis ensuite faut se mettre sur un fonds ou l'objectif de gestion est de répliquer ce secteur (que ce soit à la hausse ou la baisse d'ailleurs) : ce qu'on appelle la gestion indicielle. Et là, tu fais ton pari, et tu vois si le temps te donne raison.
C'est un peu comme miser sur une boite parce qu'elle te plait sauf que via un fond, tu bénéficies de l'effet de diversification : une boite n'est jamais à l'abris d'un coup dur pour elle : scandale, opération malheureuse, rappel massif, procès, etc...
En fait il faut se rappeler que le marché rémunère le risque donc il faut se placer aux endroits ou on pense différemment du marché (stratégie basée sur la tendance). On peut aussi faire du trading (miser sur les petites variations en cours de journée) mais cela n'est pas possible avec des fonds à cause des frais d'entrée et donc il faudrait que ce soit le fond qui fasse le trading => on retombe sur le problème du choix du gestionnaire qui ne perd pas de sous à la baisse => ses intérêts ne sont pas ceux du client.
Il faut aussi se rappeler que si le marché rémunère le risque, il ne rémunère pas le risque idiot comme par exemple la non diversification d'ou l'intérêt des fonds indiciels.
Pour donner un exemple, je suis pas mal actif sur le change EUR/CHF à titre perso tout simplement car j'ai des revenus et dépenses dans les 2 devises ainsi que des passifs dans chacune des devises. Je travaille à la fois sur la tendance = quand l'EUR a une faiblesse, je convertis mon épargne en EUR (et du coup j'en encaisse aussi l'intérêt plus élevé). Ca c'est parce que pour l'instant, je pense que l'EUR va continuer à monter (quoique, à 1.66, on commence à être dans des zones inconnues).
Quand il est haut, je le vends en faisant bien attention de ne jamais le faire trop tard : il vaut mieux encaisser un profit moins grnad qu'une perte.
A coté de cela, j'ai un petit capital plus orienté sur le trading et qui travaille sur les corrections techniques : quand l'EUR décroche, y'a presque tjrs une petite remontée derrière et inversement. Biensur, des fois c'est une vraie tendance et là on perd : mais si je gagne 20 fois pour une fois ou je me prends une tendance contre moi, globalement je reste très gagnant. Et comme sur chaque opération, ca donne un bénef net de d''environ 300 EUR, cumulé, on arrive vite à un joli complément.
Inconvénient : faut pouvoir passer les transactions au prix du marché, sans frais et instantanément : c'est mon cas vu que je bosse dans une banque. Faut aussi bien connaitre son sous-jacent et pouvoir le suivre heure par heure : c'est aussi mon cas vu que ca fait partie de mon job de suivre tous les facteurs de risque de la banque. Mais bon, swissquote doit permettre de se rapprocher ce ces conditions.
Si on veut parler de trend long terme, moi en ce moment je miserai sur l'immobilier de l'arc lémanique dans les endroits pas encore trop demandés : y'a 20 ans, ceux qui achetaient à Nyon étaient presque considérés comme des agriculteurs, aujourd'hui, ils sont pour ainsi dire la proche banlieue de Genève avec l'intérêt en plus de pouvoir aussi bosser à Lausanne.
En revanche, je miserai contre les prix de l'immobilier frontalier en France : le transfert de compéttence de l'état vers les régions entraine une baisse des impots sur le revenu qui se transforment en impots locaux => le frontalier reste imposé en Suisse donc ne voit pas ses impots sur le revenu baisser, en revanceh, ses impots locaux, il les voit monter. Par ailleurs, la France va à horizon 2011 il me semble imposer l'assurance à la sécu francaise plutot que les assurance privées pour frontaliers actuelles qui sont nettement meilleur marché. Enfin, les mesures actuelles sur la cote pour forcer la construction font que la pénurie par manque de terrain constructible va s'essouffler. Et comme la qualité de vie est tout de même globalement plus agréable en Suisse qu'en France... Et comme les bilatérales font que pour les francais il n'y a globalement plus de problèmes à s'installer en Suisse...
Donc acheter en France frontalière n'aura bientot plus d'intérêt mais le marché ne l'a pas encore pris en compte => ceux qui achètent hors de prix à Divonne, Ferney ou Annemasse vont avoir un moment de solitude dans quelques années à mon avis.
Sinon, je me suis refusé à essayer de faire des placements dans l'auto car je veux rouler avec et pas gagner de l'argent avec même si ca peut arriver parfois.
Donc effectivement, faut se trouver un truc que l'on pense porteur : l'immobilier en Suisse, l'énergie, les actions suisses, européennes, US, les céréales, la bouffe, les pharma, etc... Puis ensuite faut se mettre sur un fonds ou l'objectif de gestion est de répliquer ce secteur (que ce soit à la hausse ou la baisse d'ailleurs) : ce qu'on appelle la gestion indicielle. Et là, tu fais ton pari, et tu vois si le temps te donne raison.
C'est un peu comme miser sur une boite parce qu'elle te plait sauf que via un fond, tu bénéficies de l'effet de diversification : une boite n'est jamais à l'abris d'un coup dur pour elle : scandale, opération malheureuse, rappel massif, procès, etc...
En fait il faut se rappeler que le marché rémunère le risque donc il faut se placer aux endroits ou on pense différemment du marché (stratégie basée sur la tendance). On peut aussi faire du trading (miser sur les petites variations en cours de journée) mais cela n'est pas possible avec des fonds à cause des frais d'entrée et donc il faudrait que ce soit le fond qui fasse le trading => on retombe sur le problème du choix du gestionnaire qui ne perd pas de sous à la baisse => ses intérêts ne sont pas ceux du client.
Il faut aussi se rappeler que si le marché rémunère le risque, il ne rémunère pas le risque idiot comme par exemple la non diversification d'ou l'intérêt des fonds indiciels.
Pour donner un exemple, je suis pas mal actif sur le change EUR/CHF à titre perso tout simplement car j'ai des revenus et dépenses dans les 2 devises ainsi que des passifs dans chacune des devises. Je travaille à la fois sur la tendance = quand l'EUR a une faiblesse, je convertis mon épargne en EUR (et du coup j'en encaisse aussi l'intérêt plus élevé). Ca c'est parce que pour l'instant, je pense que l'EUR va continuer à monter (quoique, à 1.66, on commence à être dans des zones inconnues).
Quand il est haut, je le vends en faisant bien attention de ne jamais le faire trop tard : il vaut mieux encaisser un profit moins grnad qu'une perte.
A coté de cela, j'ai un petit capital plus orienté sur le trading et qui travaille sur les corrections techniques : quand l'EUR décroche, y'a presque tjrs une petite remontée derrière et inversement. Biensur, des fois c'est une vraie tendance et là on perd : mais si je gagne 20 fois pour une fois ou je me prends une tendance contre moi, globalement je reste très gagnant. Et comme sur chaque opération, ca donne un bénef net de d''environ 300 EUR, cumulé, on arrive vite à un joli complément.
Inconvénient : faut pouvoir passer les transactions au prix du marché, sans frais et instantanément : c'est mon cas vu que je bosse dans une banque. Faut aussi bien connaitre son sous-jacent et pouvoir le suivre heure par heure : c'est aussi mon cas vu que ca fait partie de mon job de suivre tous les facteurs de risque de la banque. Mais bon, swissquote doit permettre de se rapprocher ce ces conditions.
Si on veut parler de trend long terme, moi en ce moment je miserai sur l'immobilier de l'arc lémanique dans les endroits pas encore trop demandés : y'a 20 ans, ceux qui achetaient à Nyon étaient presque considérés comme des agriculteurs, aujourd'hui, ils sont pour ainsi dire la proche banlieue de Genève avec l'intérêt en plus de pouvoir aussi bosser à Lausanne.
En revanche, je miserai contre les prix de l'immobilier frontalier en France : le transfert de compéttence de l'état vers les régions entraine une baisse des impots sur le revenu qui se transforment en impots locaux => le frontalier reste imposé en Suisse donc ne voit pas ses impots sur le revenu baisser, en revanceh, ses impots locaux, il les voit monter. Par ailleurs, la France va à horizon 2011 il me semble imposer l'assurance à la sécu francaise plutot que les assurance privées pour frontaliers actuelles qui sont nettement meilleur marché. Enfin, les mesures actuelles sur la cote pour forcer la construction font que la pénurie par manque de terrain constructible va s'essouffler. Et comme la qualité de vie est tout de même globalement plus agréable en Suisse qu'en France... Et comme les bilatérales font que pour les francais il n'y a globalement plus de problèmes à s'installer en Suisse...
Donc acheter en France frontalière n'aura bientot plus d'intérêt mais le marché ne l'a pas encore pris en compte => ceux qui achètent hors de prix à Divonne, Ferney ou Annemasse vont avoir un moment de solitude dans quelques années à mon avis.
Sinon, je me suis refusé à essayer de faire des placements dans l'auto car je veux rouler avec et pas gagner de l'argent avec même si ca peut arriver parfois.
Revenir vers « Autres sujets hors sujet »
Aller
- Charte et annonces
- ↳ Charte et annonces
- Asphalte.ch Auto
- ↳ Citadines & Compactes
- ↳ Monospaces & SUVs
- ↳ Coupés & berlines
- ↳ Roadsters & cabriolets
- ↳ GTs
- ↳ Supercars
- ↳ Sujets auto généraux
- ↳ Tuning & Technique
- ↳ Sorties, balades, journées circuit
- ↳ Sport (F1, WEC, etc ...)
- ↳ Accessoires, produits & services
- ↳ Anciennes
- ↳ Présentation / membres
- ↳ Petites Annonces
- ↳ English, Deutsch anche Italiano
- Hors Autos
- ↳ Asphalte Moto
- ↳ Matos
- ↳ Culture, économie, arts de vivre & politique
- ↳ Autres sujets hors sujet
- Membres V8
- ↳ V8 - Sujets autos
- ↳ V8 - Sujets généraux
- ↳ V8 - Sorties
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invités
Connexion
Les articles les plus lus

- Le fuseau horaire est réglé sur UTC+01:00
- Haut
- Supprimer tous les cookies du forum
Powered by phpBB ® | phpBB3 theme by KomiDesign