Cramer contre ... Stewart
Publié : 14 mars 2009 21:42
La bisbille entre Jon Stewart, hôte du Daily Show sur Comedy Central, et Jim Cramer, trublion icônique de CNBC, ex hedge fund manager repenti qui a confessé avoir pompé le marché pour faire bourgeonner ses puts ou ses calls, co-fondateur de TheStreet.com et surtout bruyant animateur de Mad Money, a fait la une de tous les grands médias américains cette semaine.
Tout a commencé par une salve de critiques et réparties entre Stewart et Cramer, assez bien résumée par ce segment de MSNBC. Après cette partie de ping pong, Cramer a accepté de venir au Daily Show répondre aux questions de Jon Stewart:
Partie 1:
Partie 2:
Partie 3:
Tempête dans un verre d'eau ? Pas vraiment. Stewart est le premier qui parvient à ouvrir le débat sur la responsabilité des médias financiers dans la crise des subprimes. Entre les vaches qui ruminaient paisiblement les nouvelles du jour en regardant passer des trains lancés à toute berzingue vers un précipice, et quelques sémillants taureaux prêts à troncher la première génisse s'aventurant dans leur petit pré verdoyant, on a encore fort peu parlé de la faillite des médias, généralistes ou spécialisés, à anticiper l'inéluctable. Ce sont probablement eux d'ailleurs qui s'en tirent le mieux, les ratings de CNBC n'ont jamais été aussi bons que depuis quelques mois, signe que si la bévue n'était peut-être pas cyniquement orchestrée, elle profite malgré tout à certains.
Tout a commencé par une salve de critiques et réparties entre Stewart et Cramer, assez bien résumée par ce segment de MSNBC. Après cette partie de ping pong, Cramer a accepté de venir au Daily Show répondre aux questions de Jon Stewart:
Partie 1:
Partie 2:
Partie 3:
Tempête dans un verre d'eau ? Pas vraiment. Stewart est le premier qui parvient à ouvrir le débat sur la responsabilité des médias financiers dans la crise des subprimes. Entre les vaches qui ruminaient paisiblement les nouvelles du jour en regardant passer des trains lancés à toute berzingue vers un précipice, et quelques sémillants taureaux prêts à troncher la première génisse s'aventurant dans leur petit pré verdoyant, on a encore fort peu parlé de la faillite des médias, généralistes ou spécialisés, à anticiper l'inéluctable. Ce sont probablement eux d'ailleurs qui s'en tirent le mieux, les ratings de CNBC n'ont jamais été aussi bons que depuis quelques mois, signe que si la bévue n'était peut-être pas cyniquement orchestrée, elle profite malgré tout à certains.