Macron, Hollande, Sarko, Ségo [Politique Française]

[Hanse]

Ce n'est pas un impôt, mais il faut, en Suisse, ajouter la prime d'assurance maladie de base, obligatoire. Le montant n'est pas proportionnel aux revenus ou a la fortune, et a donc un effet important sur les personnes qui n'ont pas droit à un subside sans avoir des revenus élevés, et qui paient la prime en plein; en-dessous il y a un subside complet ou partiel; plus le revenu est élevé plus l'mpact de la prime s'atténue. L assurance maladie est basé sur le principe de la mutualité (ce qui me va très bien d'un point de vue philosophiques).

Quoi qu'il en soit, je n'ai pour ma part pas l'mpression de vivre dans un paradis fiscal...

[Corsugone]

Un schéma rigolo et cela va continuer après la présidentielle surtout avec Juppé qui promet déjà une hausse de l'augmentation de la TVA sans baisse d'impôts pour les 3/4 des Français .... Marine applaudit à deux mains ....

[Philippe47]

Quoi qu'il en soit, je n'ai pour ma part pas l'mpression de vivre dans un paradis fiscal...

Tiens moi non plus. En Suisse le paradis fiscal c'est pour les multinationales et riches étrangers qui paient des forfaits fiscaux pas pour les salariés normaux. Je suis même dans l'un des pires cantons (Vaud-loreurs) de Suisse et ne peux pas changer pour le moment pour raisons familiales !

[_nicolas]

Fillon très largement en tête en milieu de dépouillement, Juppé en deuxième position, Sarko sur la dernière marche du podium...


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[Corsugone]

Lorsqu'on a été élu par la droite et que l'on a imposé à ses électeurs des ministres de gauche, faut pas s'étonner de se faire dégager. Les Français ont déjà donné, ils n'en veulent plus. Accessoirement, dans une démocratie moderne, lorsqu'on a été président sortant battu, pas décence, on évite de se représenter.

[ze_shark]

Ca pue l'overshoot dans le vote stratégique. Juppé favori donc je vote Fillon pour tackler Nicolas et boum, Fillon devant ...

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[Tom63]

Possible.
Mais il devrait être compliqué pour Juppé de rattraper un tel écart.
Surtout que la dynamique n'est pas de son côté...

[_nicolas]

Pour Juppé cela tiendrait du miracle. Perso je trouve la première place de Fillon justifiée, il a été bon et son programme est peut-être le plus équilibré et le plus pragmatique.

[Avgas]

Le programme de Fillon est beaucoup plus libéral.
Reste à savoir comment ce programme va évoluer, s'il devient le candidat de la droite, quand il faudra ratisser plus large.

[Nyrvan]

Beaucoup est un peu exagéré (et c'est d'ailleurs le seul argument que Juppé arrive à opposer actuellement) : F. Languelet et une économiste (dont j'ai oublié le nom) expliquaient hier soir qu'au final les deux programmes étaient très proches et tous les deux réalisables.

Mais la question reste, dans le cas d'une élection de l'un des deux, de comment vont réagir les syndicats ? Ils s'alimentent tellement de la sclérose du pays que ça va obligatoirement déboucher sur un énième chaos qui va, une nouvelle fois, faire honneur à la France.

[rbk]

Je pense que c'est plié. On peut se passer du deuxième tour des primaires ainsi que des deux tours de la présidentielle et filler tout de suite les clefs à Fillon

[ze_shark]

Au baromètre IPSOS:
- Juppé: 51%
- Fillon: 43%
- Macron: 41%
- Le Pen: 25%

Sarkozy est/était à 29%, donc plus populaire à ... gauche qu'à droite ?

[nono]

Au baromètre IPSOS:
- Juppé: 51%
- Fillon: 43%
- Macron: 41%
- Le Pen: 25%

Sarkozy est/était à 29%, donc plus populaire à ... gauche qu'à droite ?

Mmmm, les sondages...

[Hanse]

A priori, pour être élu en France de nos jours, un candidat doit promettre des changements. Celui qui affirmerait ne rien vouloir changer n'a évidemment aucune chance.

Or, une fois au pouvoir, il y a je pense deux cas de figures: soit l'élu est courageux et tente de mettre ses réformes en marche, soit il l'est moins et ne change rien ou pas grand chose. Dans la première hypothèse, il y a fort à parier qu'il se heurte à de grandes résistances, qui finissent par des manifestations et des grèves qui paralysent le pays et risque de le mettre à genou en cas de bras de fer; et là, l'élu doit-il faire machine arrière ou d'entêter? Qu'est-ce qui est le moins pénalisant pour le pays? Ou cela mène-t-il? Dans le seconde hypothèse, l'élu garde une certaine popularité et un certain calme dans le pays, mais rien n'évoluera; mais il ne sera même pas sûr d'être réélu, parce que ses électeurs verront que les promesses ne sont pas tenues et que la situation se dégrade faute de mesures.

Alors, comment faire pour réformer en France?

Il me semble que culture politique française est de nature confrontationnelle et pas consensuelle. Il y a aussi peut-être une forme de tradition révolutionnaire. Cela rend les choses sans doute plus difficiles que dans les pays à la culture plus consensuelle.

[ze_shark]

https://www.bloomberg.com/view/articles ... h-election

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