Entrailles du W12 et train avant des Bentley Conti GT
Publié : 24 mai 2011 06:24
..Immaculée déception :
Cette semaine, je passe voir un ami qui avait posé sa 348 pour quelques « bricoles » chez Dino Motors, à San Mateo, ou Johannes, qui est un Suisse spécialisé sur les travaux sur Européennes, officie avec une préférence pour les Italiennes.
Dans la discussion, une Conti GT était sur un lift, sans train avant, et, ..plus de moteur en place. Moins de 30'000 miles, W12 mort, cuit, irréparable.
Tout d’abord, sur la visite guidée, le train avant, déposé, fait une très grosse impression, jamais vu de ma vie des pinces de freins de cette dimension. Ceux de la Cayenne, qui sont de taille adulte, plus que respectables feraient office de freins pour jouets à côté, les disques de Conti GT sont simplement Kolaussssaux, de vraies pièces de Saurer.
Et tout cela tient au châssis avec des pièces à faire renoncer tous champions olympiques de lever de poids. Bref, en masses non suspendues sur le train avant, je pense que la Conti GT est simplement imbattable dans toutes les catégories en dessous de camion.
Et ensuite, le moteur, moi qui trouvais ce double VR6 simplement fabuleux sur papier, voici qu’un exemplaire tout nu se présente devant moi.
Tout d’abord, c'est vrai, le bloc est sculpté dans un alliage superbe, et sa « longueur », pour un 12 cylindres, est tout simplement ..minuscule ! Faut l'avoir vu pour y croire.
Mais, c’est là que cela fait très peur à voir: le vilebrequin, je n’ai jamais vu une chose pareille, les manetons sont doubles, car, chacun des manetons porte deux bielles, qui sont ..fines comme des mannequins anorexiques.
Je me demande comment les pressions de descente de pistons peuvent passer sur une si petite surface. Du reste, sur cet exemplaire, les coquilles de bielles ont subit très grave. Ce qui est très bizarre, c’est que les portées des manetons sont excentrées l’une par rapport à l’autre, pour dealer avec les angles de chaque V, difficile d’expliquer avec des mots, mais les deux bielles qui sont sur chacun des manetons ne tournent pas sur le même axe, une histoire de fou. Il suffit d’imaginer un vilebrequin d’env. 50 cm de long avec 7 paliers et 6 manetons, et chacun des manetons tourne 2 bielles, qui ..doivent faire chacune, moins d’un cm d’épaisseur !!
(J'ai essayé de touver une photo de ce "crank de w12 VW" sur la toile, mais, à part une grande comme un timbre poste, pas trouvé.)
Well, tout simplement stupéfiant : de la mécanique de chemin de fer ..sur le train avant, ..et de l’horlogerie dans le ventre du W12 !
Avant cette vision, je regardais cette machine comme la GT parfaite, comme une grande avaleuse de km, mais après, je ne suis plus du tout certain qu’elle est capable de digérer tous les km qu’on pourrait lui faire avaler.
Johannes, vieux Ferrariste plus que convaincu, avait exactement la même impression que moi, soit : « ça, c’est la machine pour faire San Francisco - New York et retour autant de fois que tu veux », eh bien, après l’avoir vue toute nue, attention quand l’odomètre dépasse les 50’000kms, il me semble sensé de s’abstenir rapidos !
Triste observation! Ben les clefs, je ne suis plus certain qu'elles me font encore envie.
Cette semaine, je passe voir un ami qui avait posé sa 348 pour quelques « bricoles » chez Dino Motors, à San Mateo, ou Johannes, qui est un Suisse spécialisé sur les travaux sur Européennes, officie avec une préférence pour les Italiennes.
Dans la discussion, une Conti GT était sur un lift, sans train avant, et, ..plus de moteur en place. Moins de 30'000 miles, W12 mort, cuit, irréparable.
Tout d’abord, sur la visite guidée, le train avant, déposé, fait une très grosse impression, jamais vu de ma vie des pinces de freins de cette dimension. Ceux de la Cayenne, qui sont de taille adulte, plus que respectables feraient office de freins pour jouets à côté, les disques de Conti GT sont simplement Kolaussssaux, de vraies pièces de Saurer.
Et tout cela tient au châssis avec des pièces à faire renoncer tous champions olympiques de lever de poids. Bref, en masses non suspendues sur le train avant, je pense que la Conti GT est simplement imbattable dans toutes les catégories en dessous de camion.
Et ensuite, le moteur, moi qui trouvais ce double VR6 simplement fabuleux sur papier, voici qu’un exemplaire tout nu se présente devant moi.
Tout d’abord, c'est vrai, le bloc est sculpté dans un alliage superbe, et sa « longueur », pour un 12 cylindres, est tout simplement ..minuscule ! Faut l'avoir vu pour y croire.
Mais, c’est là que cela fait très peur à voir: le vilebrequin, je n’ai jamais vu une chose pareille, les manetons sont doubles, car, chacun des manetons porte deux bielles, qui sont ..fines comme des mannequins anorexiques.
Je me demande comment les pressions de descente de pistons peuvent passer sur une si petite surface. Du reste, sur cet exemplaire, les coquilles de bielles ont subit très grave. Ce qui est très bizarre, c’est que les portées des manetons sont excentrées l’une par rapport à l’autre, pour dealer avec les angles de chaque V, difficile d’expliquer avec des mots, mais les deux bielles qui sont sur chacun des manetons ne tournent pas sur le même axe, une histoire de fou. Il suffit d’imaginer un vilebrequin d’env. 50 cm de long avec 7 paliers et 6 manetons, et chacun des manetons tourne 2 bielles, qui ..doivent faire chacune, moins d’un cm d’épaisseur !!
(J'ai essayé de touver une photo de ce "crank de w12 VW" sur la toile, mais, à part une grande comme un timbre poste, pas trouvé.)
Well, tout simplement stupéfiant : de la mécanique de chemin de fer ..sur le train avant, ..et de l’horlogerie dans le ventre du W12 !
Avant cette vision, je regardais cette machine comme la GT parfaite, comme une grande avaleuse de km, mais après, je ne suis plus du tout certain qu’elle est capable de digérer tous les km qu’on pourrait lui faire avaler.
Johannes, vieux Ferrariste plus que convaincu, avait exactement la même impression que moi, soit : « ça, c’est la machine pour faire San Francisco - New York et retour autant de fois que tu veux », eh bien, après l’avoir vue toute nue, attention quand l’odomètre dépasse les 50’000kms, il me semble sensé de s’abstenir rapidos !
Triste observation! Ben les clefs, je ne suis plus certain qu'elles me font encore envie.