Ventes Bentley

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Bentley électrise

Message par ze_shark » 26 févr. 2017 08:32

Wolfgang Duerheimer, Bentley CEO, said at the press launch of the Continental Supersports. "We have clear indications that a smaller Bentayga as a Bentley SUV would find great acceptance."

But a smaller SUV would need to be different enough from the Bentayga so as not to cannibalize the larger model's sales. Making it electric solves that issue.

"If you are looking for such a car [small SUV] then we are looking to that in combination with the possibilities to go full electric," said Rolf Frech, Bentley's board member for engineering. "It only makes sense if you get really new customers into the brand."
Et toute la gamme va recevoir des déclinaisons hybrides plug-in. Bentayga, puis la nouvelle Conti GT, puis Mulsanne et Flying Spur. Avec des V6 (le train moteur de la Panamera 4 E-Hybrid ?) et des V8 (celui de la Turbo S ?).

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Re: Ventes Bentley

Message par Corsugone » 11 juil. 2017 17:25

Pour les amateurs de la chose et c'est en Français ....

"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Ventes Bentley 2017

Message par ze_shark » 01 mai 2018 21:03

Résultats 2017 pas folichons chez Bentley en 2017: chiffre d'affaire en baisse de 9.2% à 1.8B€, operating profit diminué de plus de la moitié (55 contre 112 millions), ce qui donne une marge opérationnelle de 3.0% contre 5.5% en 2016.

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Bentley: boiseries à pores ouverts

Message par ze_shark » 17 juil. 2018 11:13

Enfin, pourrait-on dire, Bentley proposes des boiseries à pores ouverts dans le programme Mulliner.
C'est forcément du noyer, mais j'imagine que d'autres essences seront ajoutées. Le bois est vernis, mais trois couches totalisant 0.1mm, contre 0.5mm pour les finitions brillantes habituelles. Les noyers eux-mêmes proviennent de Californie.

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Disponible sur Flying Spur, Bentayga et Mulsanne, mais bizarrement pas la nouvelle Continental GT, qui tarde décidément à débarquer en nombre.

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Re: Ventes Bentley

Message par Remi » 18 juil. 2018 16:20

Superbe !
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Re: Ventes Bentley

Message par Corsugone » 11 août 2018 17:13

Egalement membre de la galaxie des marques du groupe Volkswagen, Bentley n’est pas au mieux de sa forme. Sur ses 5000 voitures vendues depuis le début de l’année à un prix moyen de 164.888 euros, la marque britannique perd 17.425 euros par voiture.

Source BFM
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Ventes Bentley 2019

Message par ze_shark » 07 janv. 2020 12:49

11'006 voitures livrées en 2019, soit +4.9%, résultat sauvé par les amériques pour compenser la faiblesse de la Chine et du Moyen Orient.
Septième année de suite au-dessus des 10'000 unités.

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Ces résultats n'incluent aucunes ventes de Flying Spur. La Conti GT cartonne aux US, et le Bentayga réalise un nouveau record de ventes (+18% mais on ne sait pas combien), confirmant que le marché pour ces über-SUVs est solide au-delà du premier pic de vente au lancement.

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Bentley taille dans ses effectifs.

Message par Corsugone » 06 juin 2020 09:52

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Ventes Bentley: record

Message par ze_shark » 15 mars 2022 13:21

Grande année 2021: 14'659 unités

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Un ASP en forte hausse à 194K EUR grâce à un mix favorable (Speed, Mulliner, hybrides) pour un chiffre d'affaires record de 2.845B EUR.

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Une marge opérationnelle record également de 13.7%.

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Ventes Bentley 2022: nouveau record

Message par ze_shark » 10 janv. 2023 05:34

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Comme chez Rolls Royce, les ventes se portent bien chez Bentley.
15,174 voitures livrées, +4% au-dessus du record de 2021.

42% des ventes vont au Bentayga
30% des ventes se font en Conti GT/GT Convertible, dont un petit tiers se vent en Speed.
28% en Flying Spur: les ventes globales se font pour un tiers en PHEV, mais la part PHEV du mix atteint 2/3 au Royaume Uni.

Le mix régional est de 28% Americas, 24% Chine/HKG/Macau, 19% Europe, 13% APAC, 10% UK et seulement 6% Middle East/Afrique/Inde.

En Suisse, Bentley a immatriculé 184 voitures (106 ContiGT, 52 Bentayga), contre 172 en 2021 et 187 en 2020.

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Re: Ventes Bentley

Message par Corsugone » 16 janv. 2023 21:01

Bentley, toujours le royaume du fait main

REPORTAGE -  Plus de vingt ans après avoir rejoint le groupe Volkswagen, la marque de luxe anglaise continue de faire la part belle à l’artisanat. Visite guidée de ses installations.

C’est à Crewe, une morne campagne du comté de Cheshire, au nord de l’Angleterre, que bat le cœur de . La marque au B ailé, alors propriété de Rolls-Royce, s’y est installée en 1946, dans une usine qui produisait des moteurs pour l’aviation anglaise durant la Seconde Guerre mondiale. Au fil des années, les productions des deux emblèmes anglais du luxe ont fini par converger, les Bentley devenant des Rolls-Royce remaquillées.

La vente en 1998 par le groupe Vickers de ces deux joyaux de la couronne fait exploser l’ordre établi. Au terme d’une bataille homérique, les deux groupes allemands BMW et Volkswagen se partagent les deux marques, Bentley rejoignant le giron de Wolfsburg. La séparation devient effective le 1er janvier 2003. Alors que installe à Goodwood, dans une usine flambant neuve, Bentley conserve les vieux bâtiments en brique rouge de Crewe datant de la fin des années 1930. Ils sont toujours là, mais plus pour très longtemps.

Neutralité carbone en 2030

Le site est méconnaissable depuis notre dernière visite remontant à 2006. La route qui passait devant le siège social est désormais fermée à la circulation. Le lieu est devenu un vaste chantier. «Dans les sept ans qui viennent, tout va disparaître» , nous a confié Adrian Hallmark, le président de Bentley Motors. D’ici à 2030, de nouveaux bâtiments vont sortir de terre pour accompagner la stratégie Beyond 100 d’électrification de la marque. Sur les 2,8 milliards d’euros d’investissement alloués pour mener la transition écologique, 450 millions d’euros servent à la transformation de l’outil de production. La marque vise la neutralité carbone en 2030.

La révolution doit se conduire sans perturber l’activité. Il faut reconnaître que Bentley ne s’est jamais aussi bien porté. L’an dernier, il a établi un nouveau record, livrant 15.174 véhicules, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2021. Cela n’était jamais arrivé depuis sa naissance en 1919. «Les ventes bénéficient d’une bonne répartition géographique. C’est l’un de nos atouts de ne pas être dépendant d’une région.» L’augmentation de 11 % des ventes en Europe (2809 unités) a compensé la baisse du marché chinois, procédant de son régime de confinement. Un résultat spectaculaire au regard de la foule de contraintes que la marque, comme l’ensemble du secteur, a affronté en 2022: pénurie de semi-conducteurs et guerre en Ukraine où sont fabriqués les faisceaux électriques.

Quant aux 300 véhicules perdus dans le cargo affrété par le groupe Volkswagen et qui a sombré au large de l’archipel des Açores début 2022, la fermeture du marché russe a permis de les réaffecter rapidement. La performance du label anglais de luxe de VW passe d’autant moins inaperçue que dans le même temps le nombre de véhicules fréquentant les ateliers de personnalisation Mulliner a explosé. À l’instar des autres marques de luxe, Bentley bénéficie de l’augmentation du nombre de fortunes dans le monde. De son côté, pour la première fois de son histoire, Rolls-Royce a vendu 6021 véhicules en 2022.

L’artisanat prime

À Crewe, l’augmentation de la demande ne semble pas avoir modifié le cours des événements. Il faut trois jours pour produire le SUV Bentayga qui représente 42 % des volumes annuels, deux jours pour un modèle de la famille Continental (GT ou Flying Spur). Les lignes de production avancent au pas. On pourrait croire que les ouvriers prennent leur temps mais si l’artisanat prime - les robots sont relégués à un rôle secondaire - toutes les opérations sont cadencées selon des exigences bien précises. Le romantisme a déserté les ateliers et reste attaché au temps où la course à la productivité n’avait pas la vulgarité d’exister. On a beau être chez Bentley, l’assemblage des modèles ne déroge pas au processus qui régit la construction automobile.

Chaque voiture est un impressionnant puzzle dont les pièces s’assemblent progressivement, à partir du châssis et de la structure sur laquelle se greffent, les organes mécaniques, l’habitacle et enfin les éléments de carrosserie. Ici, la différence, c’est que la qualité est érigée en dogme. À chaque opération, les compagnons doivent respecter un contrôle particulièrement exigeant. Une fois assemblés, les véhicules ne rejoignent pas l’aire de stockage mais un autre bâtiment pour un ultime contrôle qualité. Chaque Bentley passe dans un tunnel de lumière éclairé d’une batterie de néons où pas moins de 612 vérifications sont effectuées.

Des milliers de combinaisons

Au fur et à mesure de la visite, on comprend mieux pourquoi le prix catalogue d’une Bentley débute à plus de 170.000 euros. En vérité, aucun modèle n’est vendu au tarif catalogue. Ces dernières années, le prix moyen a augmenté de plus de 20 % en raison du développement du programme de personnalisation Mulliner. «Quand nous avons lancé la première Continental GT, pour schématiser, l’offre se résumait à deux couleurs d’intérieur et un coloris extérieur et tout était compris. À présent, nous offrons la possibilité aux clients d’exprimer leur personnalité» , dit le patron. Ceux-ci auraient tort de se priver: l’atelier Mulliner évite d’avoir la même voiture que son voisin.

Des millions de combinaisons sont possibles et l’on pourrait presque passer une journée à configurer un véhicule sur le système digital que la marque a développé. Le plus gros travail consiste à guider les clients et, il faut bien le reconnaître, à limiter leur mauvais goût. Le dernier mot leur appartient. C’est ainsi que dans les ateliers Mulliner, une Flying Spur couleur sable et intérieur intégralement jaune côtoyait, le jour de notre visite, un cabriolet GT bleu canard intérieur cuir orange, y compris le volant.

Depuis que le groupe a repris les affaires en main, l’usine a vu arriver des machines de plus en plus sophistiquées mais elles sont au service de la production artisanale. C’est le cas des systèmes de découpe optimisés des peaux et du bois précieux ou encore de la machine qui réalise le gaufrage du cuir. Cela fait la fierté de Bentley: la maîtrise en interne de la production des boiseries et de la sellerie est un atout par rapport aux autres constructeurs. Cette indépendance permet notamment d’assurer des délais raisonnables mais également d’augmenter la valeur ajoutée des produits.

Le début d’une nouvelle ère

Un tour dans les ateliers confirme l’exception: 180 personnes sont chargées de coudre les pièces de sellerie à l’aide de machines, sauf le volant réalisé à la main. Bentley s’est même mis à proposer du tweed, certains dessins s’inspirant de l’univers Burberry. Il faut vingt-quatre heures pour réaliser la sellerie d’un Bentayga ; quatorze heures pour celle d’une GT. Quant à la confection des boiseries, elle répond aussi à un schéma particulier. Les essences proviennent de tous les endroits du monde et sont stockées dans une pièce à part, sous la surveillance d’un hygromètre. La conjugaison de l’accélération de la transition écologique et l’engouement pour la personnalisation poussent les designers à innover.

C’est ainsi que Bentley remplace depuis peu les placages en bois par de la pierre. Pour un coût d’environ 4000 euros, le tableau de bord peut recevoir un mélange d’ardoise et de quartzite. Ce n’est que le début d’une nouvelle ère. Avec son nouvel atelier de peinture, Bentley sera en mesure de produire jusqu’à 20.000 unités par an. Des véhicules qu’Adrian Hallmark voit toujours plus personnalisés.
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Re: Ventes Bentley

Message par Corsugone » 16 janv. 2023 22:29

Adrian Hallmark (Bentley): «Nous allons lancer un véhicule électrique par an dès 2026»

ENTRETIEN - Le PDG de Bentley analyse la transition engagée vers le tout-électrique et partage les projets à venir du constructeur automobile.

S’il y a bien quelqu’un qui connaît Bentley comme sa poche, c’est cet Anglais souriant et affable qui a effectué toute sa carrière dans l’automobile. Nommé directeur des ventes et du marketing de Bentley en 1999, Adrian Hallmark a accompagné la transformation de la marque et l’arrivée de la famille Continental GT. Parti diriger en 2005 des régions pour Volkswagen, il avait cédé aux sirènes de Jaguar fin 2010. Depuis 2018, il est revenu à Crewe pour s’installer dans le fauteuil de président.

LE FIGARO. - Pensez-vous que la transition engagée vers le tout-électrique soit inéluctable?

Adrian HALLMARK. - Nous n’avons pas le choix. Dans les années à venir, plus de 70% des villes dans le monde seront interdites aux voitures thermiques. Shanghaï et Pékin, par exemple, ont déjà imposé des restrictions de circulation importantes et le mouvement va se poursuivre. Les incitations fiscales mises en place poussent aussi les clients vers les véhicules électriques. C’est une période à haut risque pour nous, mais moins que pour les marques de voitures de sport. La sonorité n’est pas un critère d’achat chez Bentley. Nous vendons moins de 5% de nos véhicules avec un échappement sport.

Dans ce contexte, le e-fuel a-t-il un avenir?

Il y a un problème d’échelle. Cela va prendre des dizaines d’années pour industrialiser la production de ce carburant vert. Il n’existe pas. Il faut le produire et le processus de transformation nécessite de l’énergie. C’est pourquoi, pour les 15 à 20 ans à venir, la batterie reste la solution. Après, le e-fuel pourrait intéresser les flottes. Mais, pour les 20 ans à venir, nous parions sur de nouvelles batteries plus efficientes.

À quelle échéance sont prévus les modèles électriques?

Nous avons annoncé le plan 5/5 qui verra le lancement de cinq modèles électriques, autour de quatre silhouettes, à partir de début 2026. Je ne peux pas en dire plus, mais nous allons étendre notre gamme et revenir dans le segment de prix de la Mulsanne, mais pas forcément avec un véhicule de ce type. Les prochaines Bentley seront encore plus exclusives.

Le programme Mulliner des voitures sur-mesure a-t-il vocation à s’étendre?

Nous avons des clients qui veulent acheter tout ce que nous produisons. La technologie électrique, moins complexe en termes de groupe motopropulseur, va nous permettre de produire plus de carrosseries spéciales. La stratégie de Ferrari nous inspire. Nous envisageons d’investir le marché exclusif des modèles à plus de 500.000 euros avec des séries de 100 unités plutôt que 10.
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Bentley se prépare au 100 % électrique

Message par Corsugone » 23 févr. 2023 18:36

Le constructeur britannique de voitures de luxe va cesser de fabriquer son emblématique moteur à essence W12 d'ici 2025. La marque iconique ambitionne de devenir une référence mondiale de l'automobile de luxe durable.

Tournant historique pour le constructeur de voitures de luxe âgé de plus d'un siècle. Dans le cadre de l'électrification de sa gamme, Bentley a annoncé ce mercredi la fin de son « W12 », emblématique moteur essence 12 cylindres (750 chevaux), d'ici avril 2024.

D'ici cette date, « plus de 100.000 exemplaires de l'iconique W12 auront été fabriqués à la main » dans l'usine de la marque à Crewe, dans l'ouest de l'Angleterre, depuis son lancement en 2003, a déclaré, un brin nostalgique, l'entreprise dans un communiqué. Lancé en 2002, ce bloc-moteur iconique a notamment équipé les modèles « Bentley Bentayga » (un SUV) ou la berline « Flying Spur ».

Tout électrique d'ici 2030

Derrière cette décision, une révolution est en marche chez la firme britannique. Elle s'est ainsi fixée l'objectif ambitieux de faire sortir d'usine en 2025 ses premières voitures totalement électriques. Avec comme horizon final d'expurger de son catalogue tous ses modèles à combustion d'ici 2030.

Bentley prévoit de faire évoluer son site historique de Crewe (nord ouest l'Angleterre) pour en faire une référence dans la fabrication de voitures de luxe durables. L'entreprise emploie aujourd'hui 4.000 personnes sur ce site qui concentre toutes ses activités, du dessin à la production, en passant par la recherche et développement et l'ingénierie.

« Notre cheminement progressif vers une mobilité de luxe durable implique des changements dans tous les domaines de Bentley Motors […] », a commenté le président-directeur général de Bentley, Adrian Hallmark.

Propriété du géant allemand de l'auto Volkswagen, Bentley a connu, à l'instar des autres marques de voitures de luxe, une année record en 2022, avec 15.174 voitures écoulées. Soit 4 % de plus que l'année précédente, qui avait déjà connu un niveau de production historique.

Pression de l'UE sur la fin des moteurs thermiques

L'accélération de Bentley sur l'électrique s'inscrit dans la lignée du « pacte vert pour l'Europe » (« European Green Deal »), un ensemble d'initiatives politiques de la Commission européenne visant à rendre l'Europe neutre en carbone d'ici 2050.

Fin juin 2022, après un débat houleux de plusieurs mois entre constructeurs, ministres de l'Environnement et membres de la Commission européenne, a été actée l'interdiction de la vente de voitures thermiques neuves dans l'UE en 2035. Objectif : réduire d'au moins 55 % les émissions de CO2 d'ici 2030, sur le Vieux Continent. Cet objectif est indispensable à atteindre afin de respecter la trajectoire fixée par l'Accord de Paris pour le Climat.

De nombreux défis à relever pour les constructeurs

La plupart des constructeurs européens, à l'instar des géants Renault, Stellantis, ou Volkswagen, ont déjà largement entamé ce virage vers l'électrique. Mais de nombreux défis demeurent quant à la mise en route de cette révolution. Parmi les plus cités par les acteurs de la filière, le manque de bornes de recharge en Europe, le coût des voitures électriques, élevé pour les consommateurs, ou encore la disponibilité des batteries.

Subsistent aussi les craintes des équipementiers et les sous-traitants qui appréhendent une lourde casse sociale si la transition est trop rapide. L'association des équipementiers européens, avec le cabinet PwC Strategy, a notamment estimé que ce changement de modèle pourrait faire disparaître 500.000 emplois en Europe d'ici à 2040. Une perte qui selon eux, ne serait pas compensée par les 225.000 postes créés par la voiture électrique.

Pour amortir le choc en France, le gouvernement a déjà mis en place mi-2021 un fonds d'accompagnement de 50 millions d'euros (financé notamment par Renault et Stellantis). Du côté des ONG environnementales, elles appellent régulièrement les autorités européennes à utiliser le mécanisme du « Fonds pour une transition juste ».
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