La grenouille rouge
Publié : 14 nov. 2006 12:49
Suite à une remarque de notre Requin national, je me rends compte que je n'ai jamais vraiment donné de retour sur mes expériences avec la 911 cab rouge (quelques photos ici).
Alors en très bref :
La petite 911 - car, oui, c'est une petite voiture, en comparaison avec les deux autres- est gentiment rentrée dans mon champ d'affection. D'abord choisie en raison du prestige associé et aussi parce qu'il faut essayer au moins une fois dans sa vie, elle a démontré petit à petit que sa réputation n'est pas usurpée. Vaguement Ferrariste (en fait, je me définirais plutôt par "vroumiste", pas d'exclusivité a priori), je n'ai jamais été attiré par Porsche, dont le design extérieur a autant évolué depuis les origines que le look de la Tour Eiffel, et le design intérieur rappelle de façon frappante la chaleur luxueuse dégagée par une Lada Samara première génération. Si l'on ajoute au tableau les prix à mon avis prohibitifs, et le son du flat six finalement assez plat (six?) sur les 996, il était assez compréhensible que je me tienne loin de la chose.
Mais voilà : la 911, à l'utilisation, c'est une voiture qui s'enroule autour du conducteur, qui fait corps avec lui et reproduit assez fidèlement ce qui se passe sur la route. La poussée dans le dos est honnête, et le son du pot sport est bien mis en valeur par la décapitation du cabrio. La preuve ? Ma vitesse moyenne et mon sourire à l'arrivée après un trajet Lausanne-Belfort par les petites routes. Les commandes sont viriles juste ce qu'il faut, la boîte délicieusement précise. Un petit plaisir de la vie.
Au chapitre des désagréments, on peut noter une succession de mauvaises expériences initiales : mécanisme d'ouverture mécanique de la portière démonté par erreur et donc inactif, ce qui n'aide pas au cas où la télécommande se désactive (au bout de 5 jours de parcage), batterie plate, embrayage à refaire, et plus inquiétant, un roulement cassé sur la roue arrière, qui a entraîné le changement des roulements, disques, plaquettes sur les deux roues arrières... Gasp, ce n'était pas un bon début.
Depuis Juillet, la grenouille se tient à carreau (normal, vu la couleur). Mais je veille au grain !
Au bilan, certainement une voiture à connaître, et en ce qui me concerne, à garder. Mais je maintiens que si j'avais dû aligner les 157 000 CHF demandés pour la bête neuve, j'aurais certainement tourné bride vers des choses moins "supervoisines".
Ouf.
Alors en très bref :
La petite 911 - car, oui, c'est une petite voiture, en comparaison avec les deux autres- est gentiment rentrée dans mon champ d'affection. D'abord choisie en raison du prestige associé et aussi parce qu'il faut essayer au moins une fois dans sa vie, elle a démontré petit à petit que sa réputation n'est pas usurpée. Vaguement Ferrariste (en fait, je me définirais plutôt par "vroumiste", pas d'exclusivité a priori), je n'ai jamais été attiré par Porsche, dont le design extérieur a autant évolué depuis les origines que le look de la Tour Eiffel, et le design intérieur rappelle de façon frappante la chaleur luxueuse dégagée par une Lada Samara première génération. Si l'on ajoute au tableau les prix à mon avis prohibitifs, et le son du flat six finalement assez plat (six?) sur les 996, il était assez compréhensible que je me tienne loin de la chose.
Mais voilà : la 911, à l'utilisation, c'est une voiture qui s'enroule autour du conducteur, qui fait corps avec lui et reproduit assez fidèlement ce qui se passe sur la route. La poussée dans le dos est honnête, et le son du pot sport est bien mis en valeur par la décapitation du cabrio. La preuve ? Ma vitesse moyenne et mon sourire à l'arrivée après un trajet Lausanne-Belfort par les petites routes. Les commandes sont viriles juste ce qu'il faut, la boîte délicieusement précise. Un petit plaisir de la vie.
Au chapitre des désagréments, on peut noter une succession de mauvaises expériences initiales : mécanisme d'ouverture mécanique de la portière démonté par erreur et donc inactif, ce qui n'aide pas au cas où la télécommande se désactive (au bout de 5 jours de parcage), batterie plate, embrayage à refaire, et plus inquiétant, un roulement cassé sur la roue arrière, qui a entraîné le changement des roulements, disques, plaquettes sur les deux roues arrières... Gasp, ce n'était pas un bon début.
Depuis Juillet, la grenouille se tient à carreau (normal, vu la couleur). Mais je veille au grain !
Au bilan, certainement une voiture à connaître, et en ce qui me concerne, à garder. Mais je maintiens que si j'avais dû aligner les 157 000 CHF demandés pour la bête neuve, j'aurais certainement tourné bride vers des choses moins "supervoisines".
Ouf.