Les petites touchettes de parking
Publié : 26 nov. 2009 14:47
Je ne sais pas si le sujet a déjà été abordé quelque part, mais je vais pousser mon petit coup de gueule.
Alors bon, je commence ma petite histoire. Après une longue journée de travail, j'arrive enfin à la maison et hop, je trouve une place en latéral devant chez moi, j'y gare mon tank et tout est bien pour le meilleur des mondes.
Le matin, vers 6h30, l'heure du départ au boulot, la voiture derrière moi est collée à mon pare-chocs. Quand je dis "collée", elle touchait mon pare-chocs et derrière cette voiture, il y avait environ 5 centimètres entre son pare-chocs arrière et l'autre voiture.
Ca va? Vous suivez toujours?
Comme elle était collée, j'ai pris des photos, j'ai appelé mon boulanger pour venir voir, j'ai noté le n° de plaques du chauffeur indélicat (vous avez compris que je suis bien éduqué et je ne veux pas l'appeler un gros c*%*@ de m#*@") et je m'en suis allé au boulot.
Le soir, je laisse un petit mot sur son pare-brises l'invitant à m'appeler parce qu'il avait causé quelques égratignures et surtout le pare-chocs avait bougé et n'était plus justifié avec la carrosserie. Certainement des attaches qui ont laché. Une histoire de CHF 300/400.00. Résultat: pas de réponse. Par contre, le papier avait été enlevé.
Comme je ne suis pas de nature fondamentalement belligérante, je remets encore deux autres billets, rédigés de manière courtoise, mais en durcissant un peu le ton, allant jusqu'à la menace d'appeler la police. Toujours pas de réponse.
Pas de réponse, je mets ma menace à exécution et j'appelle la police. J'explique le problème et demande à avoir l'identité de la personne ou alors à ce que quelqu'un prenne contact avec lui. C'est cette deuxième possibilité qui est communément acceptée. Je décide donc de ne pas porter plainte et de régler l'histoire à l'amiable. A noter que l'appointée qui m'a répondu était super serviable et sympathique, n'en déplaise à ceux qui stigmatisent les flics comme étant des imbéciles cowboyisés (je ne dis pas qu'il y en a pas, mais c'est comme dans tous les corps de métiers).
Bref, elle me recontacte une semaine plus tard et me dit qu'elle a de mauvaises nouvelles. Les deux lettres recommandées lui sont parvenues en retour. Personne n'habite à l'adresse correspondant aux plaques et on ne sait pas où la personne habite. La police décide donc d'aller voir et effectivement: parti sans laisser d'adresse.
En gros, on se sait pas où la personne se trouve et pour aller plus loin, les preuves que constitue les photos que j'ai prises et le témoin occulaire ne suffisent pas. En effet, il aurait fallu que quelqu'un voit la voiture se parquer et jouer aux auto-tamponneuses avec la mienne et celle de derrière pour pouvoir ouvrir une enquête et éventuellement mettre un sabot. Sinon, pas de base légale pour le faire. Re-
Ce qu'il aurait fallu faire, c'est appeler la police tout de suite pour constater les faits... Ouais, sauf qu'à 6h30 du matin, le kamaii il n'est pas toujours en pleine possession de ses moyens et en plus il ne veut pas trop tarder à prendre l'autoroute Lausanne-Genève, sous peine de s'énerver dans le trafic.
Conclusion: le kamaii devra sortir de sa poche les frais de la réparation et il est condamné à voir tous les jours la voiture qui est toujours parquée dans le quartier. Si un jour je le chope, on aura une petite conversation.

Alors bon, je commence ma petite histoire. Après une longue journée de travail, j'arrive enfin à la maison et hop, je trouve une place en latéral devant chez moi, j'y gare mon tank et tout est bien pour le meilleur des mondes.
Le matin, vers 6h30, l'heure du départ au boulot, la voiture derrière moi est collée à mon pare-chocs. Quand je dis "collée", elle touchait mon pare-chocs et derrière cette voiture, il y avait environ 5 centimètres entre son pare-chocs arrière et l'autre voiture.
Ca va? Vous suivez toujours?
Comme elle était collée, j'ai pris des photos, j'ai appelé mon boulanger pour venir voir, j'ai noté le n° de plaques du chauffeur indélicat (vous avez compris que je suis bien éduqué et je ne veux pas l'appeler un gros c*%*@ de m#*@") et je m'en suis allé au boulot.
Le soir, je laisse un petit mot sur son pare-brises l'invitant à m'appeler parce qu'il avait causé quelques égratignures et surtout le pare-chocs avait bougé et n'était plus justifié avec la carrosserie. Certainement des attaches qui ont laché. Une histoire de CHF 300/400.00. Résultat: pas de réponse. Par contre, le papier avait été enlevé.
Comme je ne suis pas de nature fondamentalement belligérante, je remets encore deux autres billets, rédigés de manière courtoise, mais en durcissant un peu le ton, allant jusqu'à la menace d'appeler la police. Toujours pas de réponse.



Pas de réponse, je mets ma menace à exécution et j'appelle la police. J'explique le problème et demande à avoir l'identité de la personne ou alors à ce que quelqu'un prenne contact avec lui. C'est cette deuxième possibilité qui est communément acceptée. Je décide donc de ne pas porter plainte et de régler l'histoire à l'amiable. A noter que l'appointée qui m'a répondu était super serviable et sympathique, n'en déplaise à ceux qui stigmatisent les flics comme étant des imbéciles cowboyisés (je ne dis pas qu'il y en a pas, mais c'est comme dans tous les corps de métiers).
Bref, elle me recontacte une semaine plus tard et me dit qu'elle a de mauvaises nouvelles. Les deux lettres recommandées lui sont parvenues en retour. Personne n'habite à l'adresse correspondant aux plaques et on ne sait pas où la personne habite. La police décide donc d'aller voir et effectivement: parti sans laisser d'adresse.
En gros, on se sait pas où la personne se trouve et pour aller plus loin, les preuves que constitue les photos que j'ai prises et le témoin occulaire ne suffisent pas. En effet, il aurait fallu que quelqu'un voit la voiture se parquer et jouer aux auto-tamponneuses avec la mienne et celle de derrière pour pouvoir ouvrir une enquête et éventuellement mettre un sabot. Sinon, pas de base légale pour le faire. Re-



Ce qu'il aurait fallu faire, c'est appeler la police tout de suite pour constater les faits... Ouais, sauf qu'à 6h30 du matin, le kamaii il n'est pas toujours en pleine possession de ses moyens et en plus il ne veut pas trop tarder à prendre l'autoroute Lausanne-Genève, sous peine de s'énerver dans le trafic.
Conclusion: le kamaii devra sortir de sa poche les frais de la réparation et il est condamné à voir tous les jours la voiture qui est toujours parquée dans le quartier. Si un jour je le chope, on aura une petite conversation.


