Le futur proche des électriques et hybrides

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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par ze_shark » 18 oct. 2022 10:56

Là où l'Europe rate le coche, c'est en ne liant pas les incitations au lieu de manufacture. Les américains le font désormais, les chinois l'ont toujours fait indirectement, les européens feraient bien de se mettre à la page pour que les roros de primes restent en Europe.

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La ceinture

Message par ze_shark » 19 oct. 2022 12:43

En Norvège, la fête est finie.
Retour des taxes au poids, retaxation, remise à niveau des péages. Faut bien que l'argent vienne de qqpart.

https://www.autoevolution.com/news/norw ... 00685.html

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Corsugone
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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par Corsugone » 19 oct. 2022 15:03

"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par vravolta » 20 oct. 2022 05:43

Je reste dubitatif sur l'hydrogène: je comprends parfaitement pourquoi l'industrie automobile se tourne vers cette techno (c'est le moyen de rendre une électrique utilisable comme une essence), mais comme on n'a pas trouvé à ce jour de moyen efficient de produire de l'hydrogène (ce qui marche le mieux, c'est le craquage de méthane => autant faire directement une voiture à méthane; Sinon, c'est l'électrolyse avec un rendement très moyen, bien inférieur à celui d'envoyer directement du courant dans une batterie et le ressortir) ni de manière de le stocker à long terme dans des volumes et des conditions de sécurité raisonnable (c'est un excellent explosif), ni encore moins résolu la perte monstrueuse qui se produit en énergie lors de la compression, j'ai du mal à voir en quoi ca pourrait être la solution à la mobilité de masse de demain.

Certes, il ne s'agit pas ici d'une problématique d'automobile, mais c'est une problématique qui va toucher celui qui veut se déplacer avec une automobile: si Tesla s'était contenté de faire la Model S sans qu'il n'existe une seule station de recharge, ca aurait été inutile, quand bien même la voiture aurait été parfaite. Et donc faire une voiture à hydrogène qui serait parfaite, ca ne servira pas à grand chose si pour chaque kWh de puissance mécanique, il faut mobiliser 100 kWh d'énergie primaire en amont de la chaine d'appro en carburant.

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Le livre du jour : "Voiture électrique : ils sont devenus fous !"

Message par Corsugone » 20 oct. 2022 07:26

Le propos : La Commission européenne a tranché. En 2035, on pourra toujours rouler dans une voiture carburant au Super mais on ne pourra plus acheter sur le marché du neuf que des voitures électriques. 2035, à l'échelle du temps industriel, c'est demain. Et rien n'est prêt. Tel est le cri d'alarme que pousse l'économiste et journaliste François-Xavier Pietri. Certes, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, s'attaquer à la pollution automobile est important. Mais a-t-on mesuré à quel point le virage s'annonce compliqué ? Au-delà du défi industriel, aurons-nous les bornes de recharges nécessaires, et pourrons nous faire rouler toute une nation au 100 % électrique ? A-t-on conscience que la voiture électrique sera bien plus chère et que nous n'avons pas de garanties sur l'évolution du prix de la recharge ? Victime du Dieselgate, l'industrie automobile a perdu la bataille politique, mais c'est le consommateur qui va payer l'addition.

La citation : « L'automobile, c'était la liberté, l'électrique, c'est la contrainte, une menace pour la liberté de circuler. En France, près de 83 % des déplacements (en km parcourus) s'effectuent en voiture, dont la moitié pour aller travailler. Loin, très loin devant les transports publics (11 %) ou le vélo (1 %). » Mettant en cause les zones à faibles émissions (ZFE), l'auteur souligne « qu'au 1er janvier 2025, dans moins de trente mois, 17,5 millions de véhicules et près du double de conducteurs seront boutés, pas hors des centres-villes comme on le croit trop souvent, mais bien hors d'agglomérations tout entières. 43 % du parc automobile actuel n'aura plus l'autorisation de rouler dans les villes de plus de 150.000 habitants » , car les véhicules ne répondant pas aux normes Euro 5 et 6 seront interdits. Seuls les véhicules électriques, hybrides ou Crit'Air 1 et 2 seront autorisés.
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Véhicule électrique : les vendeurs à découvert à l'offensive

Message par Corsugone » 20 oct. 2022 07:28

Les vendeurs à découvert parient sur le plongeon des actions des entreprises de voitures électriques.

Ce secteur s'est effondré cette année et ces groupes baissent deux à trois fois plus que les autres actions de Wall Street.


A Paris, ils comptent encore parmi les vedettes du Mondial de l'automobile. Mais à Wall Street, les véhicules électriques sont ciblés par les traders qui spéculent sur leur chute grâce à la vente à découvert. Des fraudes et des valorisations déconnectées de la réalité ont hâté l'éclatement de cette bulle spéculative à la faveur du plongeon du Nasdaq en 2022.

Cette année, Lordstown Motors perd 53 %, Lucid et Rivian 69 %, alors que Canoo et Xpeng plongent de 82 %. Le leader Tesla cède 45 %, soit deux fois plus qu'une des 500 premières valeurs américaines (-22 %). Sa contre-performance boursière est comparable à celle des deux géants de l'automobile, General Motors et Ford.

La sanction boursière est rude

Les sociétés qui gravitent dans le secteur, comme les fabricants de batteries électriques et piles à hydrogène, ont elles aussi été impactées. Plug Power perd 35 % et Blink Charging 46 %. Si les faibles ventes et la rentabilité incertaine pouvaient être pardonnées dans des marchés euphoriques, la sanction boursière est rude quand pointent la récession et une crise mondiale (géopolitique, inflation). Les investisseurs n'ont plus le coeur à rêver à l'auto du futur.

Tous secteurs confondus, Tesla, pourtant l'une des icônes de Wall Street, est la deuxième société la plus ciblée par les vendeurs à découvert derrière Apple. Nikola (-71 %), une entreprise spécialisée dans les véhicules à propulsion alternative comme l'hydrogène était dans le collimateur des firmes de recherche indépendantes depuis plus deux ans. Son fondateur Trevor Milton vient d'être reconnu coupable de fraude et de déclarations frauduleuses en vue de faire grimper l'action de sa société. Le verdict est attendu en janvier. Il risque 25 années de prison.

Face aux vendeurs à découvert, les particuliers américains restent enthousiastes sur des titres comme Tesla et Nio. D'autres hedge funds continuent aussi de croire dans l'avenir de ce secteur malgré les lourdes pertes subies. Rivian reste la première valeur en portefeuille du family office de George Soros. Ce dernier avait réduit sa participation au deuxième trimestre de 26 à 18 millions de titres. Il est aussi actionnaire de deux autres groupes du secteur, Lucid Group et Nio, un constructeur automobile chinois spécialisé dans les véhicules électriques. En 2020, son cours avait bondi de 450 %, le propulsant sur le devant de la scène en Asie. Son dirigeant Bin Li a beau être « surnommé le 'Elon Musk de la Chine', les entreprises passées de Li ont vu leurs actions s'effondrer et ont été retirées du marché à une fraction de leurs valorisations maximales », souligne la société de recherche Grizzly Research. Elle met en cause le système financier et comptable du groupe Nio.

Il repose sur une société, Wuhan Weineng, non consolidée dans les comptes, pour gonfler artificiellement ses revenus. Le constructeur a jugé cette analyse remplie « d'inexactitudes et de mauvaises interprétations » . Le marché, lui, a tranché. Depuis cette publication, son titre a chuté à Hong Kong de 47 %.
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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par Corsugone » 23 oct. 2022 15:50

"I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.

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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par Corsugone » 27 oct. 2022 14:50

:mrgreen:

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Avec la voiture électrique, nous nous jetons dans les bras des Chinois

Message par Corsugone » 28 oct. 2022 06:45

ENTRETIEN - Pour le journaliste et essayiste François-Xavier Pietri, la marche forcée vers l’électrique est une folie. Dans un livre nourri et documenté, il dénonce le coût social, économique et environnemental de ce bouleversement.

François-Xavier Pietri dirige les services économie de TF1 et de LCI. Il publie «Voiture électrique: ils sont devenus fous!», aux Éditions de l’Observatoire (2022, 224 p., 19 €).

Dès 2035, la vente de tous les véhicules émetteurs de CO2 - moteurs diesel et à essence neufs, ainsi que modèles hybrides - sera interdite. «Nous ne sommes p as prêts», écrivez-vous. Pourquoi?

François-Xavier PIETRI. - L’industrie automobile française va faire face à un choc sans précédent. Les grands constructeurs vont probablement s’adapter, parce qu’ils ont des moyens d’investissement importants. En revanche, les sous-traitants qui fabriquent des pièces destinées au thermique, les voitures actuelles, disparaîtront à l’avenir, leur métier est voué à disparaître. Par ailleurs, toutes les professions au service de l’automobile, comme les garagistes qui continueront à entretenir le parc existant en 2035, constatent déjà une baisse de leur chiffre d’affaires. La voiture électrique nécessite peu d’entretien, ce qui pose donc des problèmes de reconversion pour ces professions. On peut aussi s’inquiéter sur le devenir des stations-service et de leurs salariés, car toutes ne pourront se transformer en banque de recharge. L’onde de choc sociale s’annonce terrible.

Nous sommes également en retard sur les bornes de recharge. Le gouvernement s’était fixé un objectif de 100.000 bornes en 2021, nous sommes à 70.000 bornes en cette fin d’année 2022. Compte tenu de l’évolution des ventes de voitures électriques, il y a une disproportion entre le nombre de bornes et l’augmentation du nombre de véhicules. Installer une station de recharge prend du temps, la réglementation française pose problème, car il faut délivrer des certificats pour alimenter ces bornes. Pour mettre en place une station de recharge, cela prend un an. Et puis, les Français semblent peu enclins à payer des voitures électriques 50 % plus onéreuses que les voitures thermiques. Une Renault Zoé au prix catalogue coûte 32.000 euros, l’équivalent Clio essence 17.000 euros, soit 15.000 euros de différence. Nous risquons de créer une France à deux vitesses.


Peut-on imaginer que la démocratisation de la voiture électrique en 2035 fasse chuter les prix?

Notre dépendance en matières premières rend cette hypothèse incertaine. Nous nous apercevons, avec la guerre en Ukraine, que c’est devenu une énergie rare et chère.

Sur l’autoroute, le prix du kilowattheure dans les bornes de recharge rapide est passé de 24 centimes en janvier 2020 à 79 centimes en 2022. Il a triplé et l’augmentation est supérieure à celle du carburant. Pour voyager 100 kilomètres en Zoé électrique, cela coûte 15 euros si l’on utilise des bornes de recharge rapides, contre une dizaine d’euros en Clio essence ou diesel. Seules les recharges à domiciles sont avantageuses (40 % des habitations en France possèdent une prise pour se permettre de recharger leur véhicule), et encore, c’est parce que le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire. Jusqu’à quand?


Avec l’électrique, l’automobiliste devient également dépendant du constructeur pour réparer son véhicule… Outre la quasi-disparition du bricoleur du dimanche, est-ce sur le plan philosophique une régression en termes de liberté ?

La voiture a déjà changé avec l’introduction de l’électronique. Il est devenu quasi impossible de toucher au moteur ou à un accessoire, car une balise de contrôle vous empêche d’agir. C’est une des raisons de l’inflation du prix des véhicules. En dix ans, il a augmenté en moyenne de 35 %, et nous sommes passés de 19.000 à 26.000 euros pour un véhicule neuf. Par ailleurs, se pose la question de la liberté de circuler. La voiture électrique est pratique pour un usage quotidien mais pour de longs voyages, c’est un enfer. Traverser la France devient un chemin de croix car il faut sans cesse anticiper les bornes de recharge. L’automobiliste passe ton temps à calculer le temps d’autonomie restant de son véhicule et perd la liberté de changer de trajet en fonction d’imprévus ou de ses envies.

En France il y a peu de bornes de recharge rapide: 5000 pour 1 million de kilomètres. À la difficulté de la disponibilité des bornes de recharge, s’ajoute un problème de maillage territorial. Nous allons équiper les autoroutes en priorité, les départementales les petites nationales se trouveront démunies.

On peut imaginer qu’en 2035 les batteries seront plus performantes et permettront d’assurer des trajets longue distance…

À l’heure actuelle, un véhicule électrique a une autonomie moyenne de 330 kilomètres, contre 550 à 600 kilomètres pour un véhicule thermique. Les gains d’autonomie sur les véhicules électriques seront tardifs, pas avant quinze ou vingt ans ; les progrès sont ralentis par le fait que les batteries sont pour le moment dépendantes du lithium et se dégradent inévitablement avec le temps.

L’autonomie d’une batterie est proportionnelle à sa taille. Plus une voiture a une grande batterie, plus elle est autonome et donc plus elle est coûteuse. Cela pose aussi des questions d’égalité entre les automobilistes.

Les batteries sont pour l’heure dépendantes du lithium et du cobalt, et la Chine s’est approprié ces marchés. Nous jetons-nous tête baissée dans les bras de Xi Jinping? Par ailleurs, l’exploitation du lithium a un coût environnemental considérable…

Les batteries sont essentiellement composées de cobalt et de lithium. La République démocratique du Congo dispose de la majorité des réserves mondiales de cobalt, mais la Chine détient 80 % du cobalt car elle possède les mines congolaises. Dans celles-ci, des enfants payés 1 dollar par jour exploitent ce minerai. Leurs conditions sont indignes.

Le cobalt est rare et à terme, cette ressource viendra à manquer ; 80 % des ressources se trouvent au Congo, cela représente 120.000 tonnes, quand l’Australie, deuxième pays producteur, en contient 6000. Les terres rares, utilisées pour beaucoup dans la construction des véhicules, sont exploitées à l’heure actuelle par les Chinois, donc, oui, nous nous jetons dans leurs bras.

L’essentiel du lithium se trouve quant à lui en Amérique du Sud, dans le triangle d’or: la Bolivie, l’Argentine et le Chili. Il y en a aussi un peu en Chine et en Australie. On trouve du lithium en abondance, mais sur le plan écologique, c’est un désastre. Pour sortir une tonne de lithium, il faut évaporer 1 million de litres d’eau.

Le groupe français de minéraux industriels Imerys a annoncé que l’une des plus grandes mines européennes de lithium verra le jour d’ici à 2027 en France, dans le Massif central. Développer une filière lithium en Europe ne pose aucun problème sur le plan technique. Mais sur le plan écologique, il faudra dire la vérité aux Européens: nous allons évaporer 1 million de litres d’eau au sortir d’un épisode de sécheresse.
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Voiture électrique - "C'est un formidable mirage automobile"

Message par Corsugone » 29 oct. 2022 12:34

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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par vravolta » 29 oct. 2022 15:46

Ce qui est intéressant dans l'argumentaire de Pietri, c'est qu'il est en gros basé sur une analyse absolue: il dit, et c'est juste, quels sont les inconvénients de l'électrique. Mais il oublie juste un détail: les inconvénients pires du thermique. Donc oui, l'électrique va réduire les emplois. Mais l'ICE réduit des vies. Donc vaut il mieux réduire l'emploi ou les vies? C'est ca la bonne question et ca aurait été intéressant qu'il réponde à cette question.

Le problème du cout de la recharge est encore une fois à côté de la plaque: la recharge coute cher si l'énergie est chère. Et si l'énergie est chère, alors l'essence sera tout aussi chère + on sait qu'une ICE est moins efficiente et donc consomme plus d'énergie par km parcouru. Donc une nouvelle fois, il dit un truc juste = bien sur qu'il existe un risque que le prix de la recharge explose. Mais ce n'est en rien un argument en faveur de l'ICE en fait.

Dépendance du constructeur pour faire réparer son véhicule? Depuis qu'il faut une valise électronique pour pouvoir réparer une caisse, on est de facto devenu dépendants du constructeur. Donc la dépendance n'a rien de nouveau et est aussi valable avec les ICE actuels = il faut un matos de fou pour qu'un particulier puisse bricoler sa caisse.

Ensuite, il parle de la dépendance à des matières premières qui ne sont pas produites en Europe. C'est vrai. Mais produisons nous encore de l'acier nécessaire pour les ICE? Et le pétrole qui sert à leur donner à boire? Et les puces qui servent à les piloter? Et les métaux rares des catalyseurs?

C'est dommage car il y a bien sur des choses à dire sur le sujet, comme par exemple la question de l'automobile plaisir et sa place dans notre future société ou le fait que les gens savent de moins en moins tenir un volant avec les autos actuelles par exemple. Mais là, ce plaidoyer est du même niveau de qualité que celui des partis populistes...

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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par Corsugone » 30 oct. 2022 12:53

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Automobile: l'hybride rechargeable recule pour la première fois en Europe

Message par Corsugone » 03 nov. 2022 21:53

Le marché automobile européen a vu la part des hybrides rechargeables reculer pour la première fois au troisième trimestre, tandis que les hybrides légers et les électriques ont continué à gagner du terrain, selon les chiffres publiés jeudi par les constructeurs.

Les hybrides rechargeables (PHEV), ces véhicules équipés d'un moteur thermique et d'un petit moteur électrique, ont représenté 8,5% des ventes de voitures neuves entre juillet et septembre, sur un marché européen en léger rebond après de longs mois de crise, a indiqué l'Association européenne des constructeurs (ACEA) dans un communiqué. Les ventes d'hybrides rechargeables accusent une baisse de 6% sur un an, avec 184.000 véhicules vendus. Ces modèles accusent de forts reculs sur les marchés français et italien qui en étaient friands, mais restent à l'équilibre en Allemagne.

Pour nombre d'experts, l'hybride rechargeable cumule les inconvénients des moteurs thermiques (pollution de l'air) et ceux des moteurs électriques (poids et prix élevés à cause des deux motorisations). Quand elles ne sont pas régulièrement rechargées, ces voitures souffrent d'une consommation très élevée. Mais pour certains conducteurs qui cumulent longues distances sur autoroutes et usage urbain, l'hybride rechargeable reste considéré comme une option alternative au diesel.

Les ventes de voitures à essence et diesel ont poursuivi leur recul

De leur côté, les ventes de voitures à essence et diesel ont continué à reculer légèrement après de fortes chutes au cours des trimestres précédents: l'essence reste N°1 des ventes avec 37,8% de parts de marché mais perd 3,3% sur un an, avec 823.000 véhicules vendus. Les ventes de diesel ont baissé de 4,7% à 361.000 unités et ne représentent plus que 16,5% de parts de marché.

Ces chiffres devraient continuer à baisser progressivement jusqu'en 2035: l'UE a entériné fin octobre cette date butoir pour le passage du marché automobile à un niveau d'émissions à l'échappement égal à zéro, condamnant l'essence et le diesel pour les voitures neuves. Alors que le marché automobile reste freiné par la pénurie de puces électroniques, les constructeurs ont privilégié la production des modèles électriques et hybrides, qui continuent leur progression.

Les modèles totalement électriques représentent désormais 11,9% du marché, soit 259.000 voitures vendues (+22% sur un an), avec de fortes hausses au cours du trimestre sur tous les grands marchés, sauf en Italie. Les modèles hybrides légers, qui se rechargent en roulant, ont progressé de 6,9% sur un an, atteignant 492.000 exemplaires et 22,6% de parts de marché.

L'essor des électriques pourrait notamment profiter à l'Espagne, selon une étude publiée mercredi par le cabinet Inovev. L'arrivée de nouveaux modèles de la marque Cupra, de sa maison mère Volkswagen, mais aussi de la petite 208 électrique de Peugeot, pourrait faire du royaume le premier producteur européen d'électriques devant l'Allemagne et la France, avec une production estimée de 1,6 million de voitures en 2030. La production française pourrait également doubler entre 2023 et 2030 pour dépasser les 800.000 électriques.
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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par vravolta » 08 nov. 2022 07:46

Une bonne interview d’une source legitime d’info qui replace l’eglise au milieu du village en matiere de mobilité electrique:

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_nicolas
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Re: Le futur proche des électriques et hybrides

Message par _nicolas » 08 nov. 2022 19:51

vravolta a écrit :
08 nov. 2022 07:46
Une bonne interview d’une source legitime d’info qui replace l’eglise au milieu du village en matiere de mobilité electrique:
Sorti il y deux ans de l'Uni, en charge de l'agrégation des données, mais déjà "expert en mobilité" à l'IDDRI, un think-tank dont la mobilité est une parmi cinq initiatives, même pas un programme dudit think-thank, une initiative démarrée l'an dernier.
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