C'est quoi l'ame d'une voiture

[gougoul]

Qu'est ce qui fait qu'une Brera avec un moteur GM (ok ok modifié) fait en australie, surement 80 % des autres composants fiat est encore une Alfa ?
Ou qu'une Audi A3/A4 est une Audi ?
Et une Bentley Conti GT est une Bentley ?
Une AM V8/DB9 une Aston ?

Pour moi, ben rien de ces trucs ne sont de vraies trucs choses.

Du bidon.

[ze_shark]

Voilà des questions bien existentielles ...

A mes yeux, ce n'est pas l'origine des composants (tout fini par venir de Valéo, Bosch, Getrag etc ... ) ou même le lieu de l'assemblage (est-ce que les BMW faites chez Magna sont moins des BMW que celles faites à Münich ? Est-ce que les Carrera GT de Leipzig sont moins des Porsches que celles de Zuffenhausen ?) qui font qu'un modèle remplit la promesse d'une marque, mais bien le cahier des charges de conception puis l'esprit qui a présidé à la mise-au-point puis la signature finale.

La promesse d'une marque, c'est une certaine cohérence dans le look & feel, une identité visuelle extérieure et intérieure, une filiation dans certaines solutions, de l'architecture au petit détail, une personnalité.
Je pense que la rupture arrive lorsqu'une marque cherche trop à sortir du cadre de ses personae, aller ratisser dans des segments ou des niches qui n'ont rien à voir avec la génétique de la marque, ce que designers, ingénieurs et marketoïdes savent bien faire. Ca donne des bides, des échecs commerciaux comme la Phaeton ou la Jag X-Type. Un bon produit aussi complexe qu'une automobile est bien plus difficile à atteindre en réalité que sur un business plan.

Si par contre la réussite est au rendez-vous, c'est que les clients s'y sont retrouvés, que le produit est cohérent et homogène.

[leo_26782]

Voilà des questions bien existentielles ...

A mes yeux, ce n'est pas l'origine des composants (tout fini par venir de Valéo, Bosch, Getrag etc ... ) ou même le lieu de l'assemblage (est-ce que les BMW faites chez Magna sont moins des BMW que celles faites à Münich ? Est-ce que les Carrera GT de Leipzig sont moins des Porsches que celles de Zuffenhausen ?) qui font qu'un modèle remplit la promesse d'une marque, mais bien le cahier des charges de conception puis l'esprit qui a présidé à la mise-au-point puis la signature finale.

La promesse d'une marque, c'est une certaine cohérence dans le look & feel, une identité visuelle extérieure et intérieure, une filiation dans certaines solutions, de l'architecture au petit détail, une personnalité.
Je pense que la rupture arrive lorsqu'une marque cherche trop à sortir du cadre de ses personae, aller ratisser dans des segments ou des niches qui n'ont rien à voir avec la génétique de la marque, ce que designers, ingénieurs et marketoïdes savent bien faire. Ca donne des bides, des échecs commerciaux comme la Phaeton ou la Jag X-Type. Un bon produit aussi complexe qu'une automobile est bien plus difficile à atteindre en réalité que sur un business plan.

Si par contre la réussite est au rendez-vous, c'est que les clients s'y sont retrouvés, que le produit est cohérent et homogène.

Je ne peux que soutenir cette longue explication pleine de bon sens! En gros, tout est dans la philosophie sous-jacente au projet, de même que la qualité de la réalisation (une fiat fiable est-elle une fiat? )