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No 1 NEV incontestable en Chine, BYD débarque en Europe.

Les précommandes pour le SUV Tang sont ouvertes pour la Norvège.
L'expansion en Europe semble prudente, probablement parce que la croissance en Chine est absolument explosive, mais quand ils vont se tourner vers le vieux continent, difficile de voir comment ils ne deviennent pas un concurrent sérieux dans le milieu de gamme vu leur savoir faire et leurs économies d'échelle.

BYD serait en discussions avec Ford pour le rachat de l'usine de Saarlouis où la Focus était produite.

https://www.autohaus.de/nachrichten/aut ... is-3315375

Ford in Talks to Sell German Plant to China’s BYD https://www.wsj.com/articles/ford-in-ta ... 1674564916

Intéressant qu'ils considèrent l'éventualité de produire localement. Probablement pas moins cher, mais une bon hedge contre un futur protectionniste.

BYD a dépassé Tesla en ventes de BEVs au 4ème trimestre.



BYD Q4 BEV: 526,409
BYD Q4 PHEV: 416,370
(Tesla Q4: 484,507)

Plus de 3 millions de voitures vendues en 2023 (+62.9%), quasi moitié-moitié entre BEVs et PHEVs.
Ils viennent également d'annoncer la construction d'une usine à Szeged en Hongrie.
Ils ont établi 230 concessions dans 19 pays d'Europe, lancé 5 modèles (HAN, TANG, ATTO 3, SEAL, DOLPHIN) avec 3 autres à suivre en 2024.

Et toujours rien en Suisse, dommage !

Au Mexique pour quelques semaines. A Mexico City, je me déplace essentiellement en Uber dont une partie du service est fourni par VEMO qui dispose d'une large flotte de BYD, essentiellement des D1. La qualité première de l'engin est l'accélération mais une Nissan Versa fait tout aussi bien vu la densité du trafic. Pour le reste, la finition et le confort sont vraiment rudimentaires et l'ensemble fait super cheap. La Dacia des BEV donc et on comprend que la Suisse ne soit pas le premier marché visé par la marque.

Le premier fabricant mondial sur le créneau de l'électrique a dégagé l'an dernier un bénéfice de 30,04 milliards de yuans (3,83 milliards d'euros), en hausse de 80,7% sur un an.

https://www.lefigaro.fr/societes/voitur ... 3-20240326

Frédéric Mamaïs, fine lame du journalisme, "expert en économie" à la RTS (selon cette même RTS), au 22h30 de Lundi, à propos des annonces de Mercedes sur leur feuille de route électrique:

Les pure players boivent la tasse. Les deux plus grands constructeurs [...] ont vu leurs ventes fortement chuter en début d'année.

Les ventes de BYD (domestique chinois + export): grosse piquée du nez en Janvier & Février, mais Mars/Avril ne sont pas si mal.

Promo plutôt impressionnante…

Build your dreams, Shark !

Le nom du modèle est approprié !

Livraisons 2024
4,272,145 unités (+41.3% sur 2023)
dont
- 1,764,992 BEVs, à comparer avec les 1,789,226 de Tesla
- 2,485,378 PHEV
- 21,775 véhicules commerciaux

Moins de 10% sont des exports: 417,204. Tout le reste a été vendu sur le marché chinois.

BYD débarque officiellement en Suisse. Conf de presse le 1er Avril.

Pas avec Emil Frey semble-t-il.

Le Monde

BYD fait la promotion en Europe de sa recharge ultra-rapide

Stella Li, vice-présidente du constructeur chinois, vante les mérites de sa plateforme électrique, qui permet de recharger une voiture en cinq minutes

Adeux pas des Champs-Elysées, rue Pierre-Charron, à Paris, dans une concession rutilante, sept voitures de la marque chinoise BYD sont exposées. Jeudi 20 mars à 10 heures, deux clients tournent déjà autour des SUV aux proportions imposantes lorsqu’une petite femme chinoise aux cheveux courts, en jean blanc et veste colorée, téléphone à la main, entre d’un pas énergique.

Vice-présidente exécutive de BYD, Stella Li travaille avec Wang Chuanfu, le fondateur du groupe, depuis ses débuts, lorsqu’il n’était encore qu’un fabricant de petites batteries. Lui s’occupait des produits et de la technologie, elle ouvrait les portes des marchés mondiaux et, en particulier, des fabricants de téléphones américains comme Motorola.

Lorsque le groupe, né à Shenzhen, la mégalopole industrielle du sud de la Chine, s’est lancé dans l’automobile et a commencé sa diversification internationale, Stella Li est devenue le visage de cette expansion. BYD est une affaire de couple : ils dirigent l’entreprise ensemble. Mais c’est la responsable du commerce qui sillonne le monde : en Pologne en début de semaine, puis à Londres, le premier marché européen des constructeurs chinois, pour le lancement du SUV hybride rechargeable Sealion (« lion de mer »), 1 080 kilomètres d’autonomie, et, enfin, à Paris, où elle enchaîne les rendez-vous avec les journalistes avant d’ouvrir un nouveau point de vente à Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne). BYD a 50 concessions en France et Stella Li a fixé pour objectif qu’il y en ait 120 en fin d’année.

Ce n’est pourtant pas Paris ni même l’Europe qui sont sur le devant de la scène cette semaine. Mme Li a certes précisé qu’une troisième usine pourrait être construite dans les deux ans en Europe, en plus des usines hongroise et turque, mais n’a pas confirmé l’information de l’agence Reuters affirmant qu’elle pourrait être en Allemagne.

Concurrence féroce

La dirigeante, en revanche, fait la promotion de l’annonce spectaculaire faite, lundi 17 mars, par Wang Chuanfu : une nouvelle plateforme électrique, Super e-Platform, qui permet de recharger une voiture en cinq minutes jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie. Quatre fois plus vite que les modèles les plus performants du marché. Il a promis l’installation rapide de 4 000 « chargeurs flash », des bornes de recharge dont la puissance en pic peut atteindre 1 000 kilowatts (kW), soit l’alimentation d’un village. Ces chargeurs seront dans les concessions BYD en Chine. Deux modèles de la marque, Han L et Tang L, sont déjà en prévente avec cette nouvelle plateforme, livrables en avril, avec leur double prise pour pouvoir se connecter en même temps aux deux câbles du chargeur flash.

« Chaque seconde, c’est 2 kilomètres d’autonomie, se félicite Stella Li. En Chine, les gens n’ont pas beaucoup de patience. Vingt minutes de charge, c’est encore trop long pour beaucoup.» Même si le taux de pénétration de la voiture électrique est nettement meilleur qu’en Europe, ce délai constitue un frein, d’autant que les familles chinoises se chargent moins à domicile que les Européens.

M. Wang, dans une vidéo largement diffusée, se félicite, lui, d’avoir atteint « la parité entre le temps de recharge et le temps nécessaire pour faire le plein d’essence ». BYD avait déjà été le premier constructeur en Chine à afficher la parité de prix entre les motorisations électriques et celles à essence, puissant argument pour accélérer l’électrification du parc.

Cette superbatterie, assortie d’un moteur électrique plus performant et plus léger et d’une puce maison pour gérer l’énergie, n’arrivera toutefois pas en Europe « avant plusieurs années », précise Stella Li. BYD a fait une autre annonce choc en février pour le marché chinois : le constructeur va équiper en série tous ses véhicules de son système de conduite autonome God’s Eye » (« l’œil de Dieu »), là où son rival américain Tesla fait payer un abonnement. « Il est difficile de dire si ce système pourra un jour être proposé hors de Chine », déclare Stella Li.

Cette pluie d’annonces s’explique, selon la vice-présidente, « par la présence de 120 000 ingénieurs, 10 % de l’effectif, dans le groupe, qui dépose 45 brevets par jour », insiste la dirigeante. A titre de comparaison, ACC, qui unit Stellantis, Mercedes et Total pour la production de batteries, compte 800 chercheurs et vient d’annoncer un plan de départs volontaires pour alléger les effectifs dans son centre de recherche situé à Bruges (Gironde). Difficile de rivaliser.

Après ces annonces, l’action de BYD, dont l’investisseur américain Warren Buffett est actionnaire, a bondi en Bourse, portant son gain à + 47 % depuis le début de l’année. En 2024, BYD s’est installé, selon les classements, au cinquième ou sixième rang des constructeurs mondiaux avec Toyota, Volkswagen, Hyundai-Kia, Stellantis et GM, vendant plus de 4 millions de véhicules, largement devant Tesla.

Selon des estimations de S&P Global Mobility, les ventes de BYD en Europe devraient plus que doubler en 2025 pour atteindre un total de 186 000 véhicules après 83 000 véhicules en 2024. Elles devraient ensuite continuer de croître pour atteindre près de 400 000 véhicules en 2029.

En France, sur les deux premiers mois de l’année, la marque a vendu un peu moins d’un millier de voitures (968), une performance encore modeste. Mais Stella Li a envoyé les équipes de marketing au Brésil, où le groupe a pris 16 points de part de marché en deux ans, afin qu’elles s’inspirent des techniques d’animation des lieux de vente.

C’est au Brésil que la dirigeante se rendra en quittant la France. Toujours entre deux avions. Elle précise voyager sur les vols commerciaux et non en jet privé. Retour en Europe en avril pour lancer une marque premium, Denza, à la Semaine du design à Milan.

https://finance.yahoo.com/news/byd-reve ... 22709.html

40.25B CNY de bénéfice net sur 777B CNY (107B$) de chiffre d'affaires, ça donne 5.2% de marge nette alors qu'ils investissent lourdement dans leur expansion territoriale.

4.27 million de véhicules vendus, dont 1.76m BEVs et 2.49m d'hybrides.

Ca devrait les placer à la 8ème place mondiale derrière:

1. Toyota Group: 10.8m
2. Volkswagen Group: 9.08m
3. Hyundai-Kia Group. 7.2m
4. Renault-Nissan-Mitsubishi
5. Stellantis Group: 5.41m
6. General Motors (GM)
7. Ford Motor Company: 4.5m