Une Ferrari pollue moins qu'une Prius
Publié : 10 sept. 2012 16:27
Je ne sais pas si ça a déjà été posté mais voilà un article plutôt cocasse : http://suite101.fr/article/une-ferrari- ... us--a12028
En jouant avec les chiffres il est en effet possible de montrer qu'une voiture de sport est plus écolo que la soi-disant verte Prius. Titre provocateur ? Bien sûr ! Mais lorsque l’on compare les fiches techniques d’une gamme de véhicules de différentes catégories, pratique ô combien fascinante, quelle n’est pas notre surprise de découvrir que des voitures considérées comme de véritables Satan par les plus fervents des écologistes se révèlent plus douées qu’il n’y paraît.
Alors installez-vous dans votre fauteuil favori, le cas échéant munissez-vous d’un cachet d’aspirine et apprêtez-vous à lire des explications arithmétiques de haute volée.
Le cheval/gramme, nouvelle unité scientifique
Les habitués des chiffres ne devraient a priori pas ressentir de difficultés particulières pour appréhender ce nouveau concept : le cheval-vapeur par gramme de CO2 par kilomètre. Dans le monde de l’industrie automobile, il y a belle lurette que l’on n’aguiche plus le client avec des chiffres de puissance ou de performance. Le kilogramme par cheval est mort, ne parlons même pas du kilomètre par heure carrément devenu diabolique, abattus tous deux par un politiquement correct omniprésent.
Le gramme de CO2 par kilomètre a en revanche le vent en poupe, porté par le zèle des bonnes consciences pseudo-écologiques qui dirigent les grands groupes automobiles. Les NOx (oxydes d’azote, cancérigènes), CO (monoxyde de carbone, toxique) et autres particules (cancérigènes, ne concernent que les modèles diésel) sont quant à eux mis à l’écart, sûrement considérés moins sexys par les gens du marketing ... Pour rétablir un peu de cohérence et rassurer les populations, le cheval-vapeur par gramme de CO2 était indispensable. Voici quelques données exprimées dans cette nouvelle unité qui risque d’en étonner plus d’un (et faire voire rouge à certains autres sans nul doute) :
Toyota Prius 3 : 1.53 Ch/g
Ferrari 458 Italia : 1.86 Ch/g
C’est-a-dire qu’une Prius dernier modèle développe 1, 53 cheval par gramme de CO2 émis par kilomètre alors qu’une des meilleures voitures de sport du moment produit 1, 86 cheval par gramme de CO2 émis par kilomètre, soit 18 % de mieux.
Le gramme de CO2 par kilomètre par cheval-vapeur, ou g/km/Ch pour les intimes
Cette autre unité, tout aussi révolutionnaire que la précédente, est peut-être encore plus parlante car elle répond à la question suivante : pour restituer un cheval-vapeur de puissance, combien de grammes de CO2 par kilomètre vais-je émettre ? Si l’on considère nos deux modèles vedettes, la réponse est :
Toyota Prius 3 :0.65 g/km/Ch
Ferrari 458 Italia : 0.54 g/km/Ch
La Ferrari s’avère donc encore une fois plus performante, en termes écologiques, que la Prius.
Le kilomètre/an, « l’oublié » des écologistes
En fait pas si oublié que cela puisque, si l’on faisait ce que les petits hommes verts nous disent de faire, nous ne nous déplacerions plus qu’à pied. Mais vu que la vie moderne nous impose des horaires très stricts, la plupart d’entre nous, surtout en dehors des grandes villes, sommes encore assez criminels pour prendre nos voitures pour aller au travail et partir en vacances. Les écologistes nous sermonnent donc de rouler moins mais avant de pointer d’un doigt accusateur toutes les voitures de sport de la planète, ils feraient bien de prendre en compte ce cher kilomètre/an.
En effet, une Ferrari est une voiture loisir, un beau jouet pour frimer, elle symbolise la « réussite », mais elle n’est finalement que peu utilisée alors que la Prius, elle-même très chargée en symbolique, est un véhicule quotidien. On pourrait même émettre la suspicion que le conducteur de Prius, se sentant écologiquement supérieur, va lui, ou elle, chercher son pain en voiture, mais « en Prius s’il vous plaît ! » … Bref, une Ferrari parcourant 5000 kilomètres par an rejette 1535 kg de CO2 par an dans l’atmosphère, une Prius faisant 17000 kilomètres par an monte à 1513 kg de CO2 par an.
458 Italia : 3
Prius : 0
Lorsque l’on considère en plus le fait qu’il circule des centaines de milliers de Prius dans le monde contre quelques milliers pour la 458 Italia, la victoire de l’Italienne devient écrasante …
En conclusion, ce qui a été démontré dans les quelques lignes précédentes n’est pas nouveau : un gros moteur de voiture de sport possède un meilleur rendement que le moteur monté sur la voiture de Monsieur tout le monde. Mais tout le monde sait que dans l’absolu, une Ferrari « pollue » plus qu’une Prius, même si l’on peut s’arranger pour dire le contraire en maniant les chiffres, chose que les écologistes ne se privent pas de faire eux-mêmes …
En jouant avec les chiffres il est en effet possible de montrer qu'une voiture de sport est plus écolo que la soi-disant verte Prius. Titre provocateur ? Bien sûr ! Mais lorsque l’on compare les fiches techniques d’une gamme de véhicules de différentes catégories, pratique ô combien fascinante, quelle n’est pas notre surprise de découvrir que des voitures considérées comme de véritables Satan par les plus fervents des écologistes se révèlent plus douées qu’il n’y paraît.
Alors installez-vous dans votre fauteuil favori, le cas échéant munissez-vous d’un cachet d’aspirine et apprêtez-vous à lire des explications arithmétiques de haute volée.
Le cheval/gramme, nouvelle unité scientifique
Les habitués des chiffres ne devraient a priori pas ressentir de difficultés particulières pour appréhender ce nouveau concept : le cheval-vapeur par gramme de CO2 par kilomètre. Dans le monde de l’industrie automobile, il y a belle lurette que l’on n’aguiche plus le client avec des chiffres de puissance ou de performance. Le kilogramme par cheval est mort, ne parlons même pas du kilomètre par heure carrément devenu diabolique, abattus tous deux par un politiquement correct omniprésent.
Le gramme de CO2 par kilomètre a en revanche le vent en poupe, porté par le zèle des bonnes consciences pseudo-écologiques qui dirigent les grands groupes automobiles. Les NOx (oxydes d’azote, cancérigènes), CO (monoxyde de carbone, toxique) et autres particules (cancérigènes, ne concernent que les modèles diésel) sont quant à eux mis à l’écart, sûrement considérés moins sexys par les gens du marketing ... Pour rétablir un peu de cohérence et rassurer les populations, le cheval-vapeur par gramme de CO2 était indispensable. Voici quelques données exprimées dans cette nouvelle unité qui risque d’en étonner plus d’un (et faire voire rouge à certains autres sans nul doute) :
Toyota Prius 3 : 1.53 Ch/g
Ferrari 458 Italia : 1.86 Ch/g
C’est-a-dire qu’une Prius dernier modèle développe 1, 53 cheval par gramme de CO2 émis par kilomètre alors qu’une des meilleures voitures de sport du moment produit 1, 86 cheval par gramme de CO2 émis par kilomètre, soit 18 % de mieux.
Le gramme de CO2 par kilomètre par cheval-vapeur, ou g/km/Ch pour les intimes
Cette autre unité, tout aussi révolutionnaire que la précédente, est peut-être encore plus parlante car elle répond à la question suivante : pour restituer un cheval-vapeur de puissance, combien de grammes de CO2 par kilomètre vais-je émettre ? Si l’on considère nos deux modèles vedettes, la réponse est :
Toyota Prius 3 :0.65 g/km/Ch
Ferrari 458 Italia : 0.54 g/km/Ch
La Ferrari s’avère donc encore une fois plus performante, en termes écologiques, que la Prius.
Le kilomètre/an, « l’oublié » des écologistes
En fait pas si oublié que cela puisque, si l’on faisait ce que les petits hommes verts nous disent de faire, nous ne nous déplacerions plus qu’à pied. Mais vu que la vie moderne nous impose des horaires très stricts, la plupart d’entre nous, surtout en dehors des grandes villes, sommes encore assez criminels pour prendre nos voitures pour aller au travail et partir en vacances. Les écologistes nous sermonnent donc de rouler moins mais avant de pointer d’un doigt accusateur toutes les voitures de sport de la planète, ils feraient bien de prendre en compte ce cher kilomètre/an.
En effet, une Ferrari est une voiture loisir, un beau jouet pour frimer, elle symbolise la « réussite », mais elle n’est finalement que peu utilisée alors que la Prius, elle-même très chargée en symbolique, est un véhicule quotidien. On pourrait même émettre la suspicion que le conducteur de Prius, se sentant écologiquement supérieur, va lui, ou elle, chercher son pain en voiture, mais « en Prius s’il vous plaît ! » … Bref, une Ferrari parcourant 5000 kilomètres par an rejette 1535 kg de CO2 par an dans l’atmosphère, une Prius faisant 17000 kilomètres par an monte à 1513 kg de CO2 par an.
458 Italia : 3
Prius : 0
Lorsque l’on considère en plus le fait qu’il circule des centaines de milliers de Prius dans le monde contre quelques milliers pour la 458 Italia, la victoire de l’Italienne devient écrasante …
En conclusion, ce qui a été démontré dans les quelques lignes précédentes n’est pas nouveau : un gros moteur de voiture de sport possède un meilleur rendement que le moteur monté sur la voiture de Monsieur tout le monde. Mais tout le monde sait que dans l’absolu, une Ferrari « pollue » plus qu’une Prius, même si l’on peut s’arranger pour dire le contraire en maniant les chiffres, chose que les écologistes ne se privent pas de faire eux-mêmes …