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Nouveau look, nouvelle personnalité "(Victoria, CB) - Le constructeur japonais Subaru a bien quelques problèmes de personnalité. " Pendant des années, il a proposé des véhicules de niche, capables de plaire seulement à un petit segment du marché. Puis, profitant de sa traction intégrale et de sa personnalité japonaise, il a tenté de séduire les mordus de plein air, et les gens actifs. Mais la proportion demeurait plutôt mince. Avec la nouvelle Subaru Impreza totalement remaniée, le constructeur (en fait, la compagnie mère s’appelle Fuji Heavy Industries) souhaite élargir encore cette clientèle, et espère sortir de l’appellation véhicule de niche pour se retrouver quelque part à mi-chemin en direction de véhicules de masse. Un défi que la petite voiture devra affronter avec de nouveaux outils mécaniques, et un prix que l’on n’a pas encore déterminé puisque l’Impreza 2012 ne sera disponible au Canada qu’en novembre prochain. Nouveau look En matière de style, la Subaru Impreza change considérablement. Ceux qui comme moi avaient vu le prototype présenté à Los Angeles avaient de grandes ambitions. Ambitions un peu déçues, il faut bien le dire, lorsque le véritable modèle a été présenté en avril dernier au Salon de New York. Mais il faut se rendre à l’évidence, la petite compacte a tout de même un certain charme. Ses dimensions générales sont restées les mêmes, à quelques millimètres près, mais de nombreuses modifications la rendent quasi totalement différente. Ainsi, on a modifié la pente du pare-brise avant, le rendant du même coup plus aérodynamique, mais conférant à la voiture un peu moins de rondeur. La calandre en forme de trapèze, et les yeux de faucon des phares viennent affiner davantage la partie avant. Trait typiquement masculin, les arches de roues sont découpées avec des arêtes plus précises et plus rebondies, ce qui donne à la Impreza une assise plus imposante. Enfin, la partie arrière a elle aussi été remaniée, tant dans la berline que dans la 5 portes. Soyons honnête, cette portion du véhicule est nettement moins réussie, l’arrière de la 5 portes rappelant notamment bon nombre de rivales, mais en moins esthétique. Ajoutez à cela de nouveaux segments de fenêtres vitrés dans les coins inférieurs de glaces latérales, et des rétroviseurs agrandis de 20 %, et vous aurez du coup une visibilité supérieure à ce que la Impreza proposait jusqu’à maintenant. Malgré tout, l’ensemble est cohérent, et ramène une image moderne de la nouvelle Subaru. Habitacle plus racé La meilleure note revient cependant à l’habitacle de la petite Impreza. Bien sûr, elle continue de se classer parmi les compactes, et n’a donc rien de comparable à une grande berline. Mais l’allongement de l’empattement a permis, entre autres, de fournir quelques millimètres supplémentaires aux passagers arrière, rendant la randonnée plus confortable. Et ô bonheur, on a enfin rehaussé un peu le siège du passager (désormais à la même hauteur que celui du conducteur) et celui du conducteur, de près de 2,5 centimètres. Le résultat est évidemment une position de conduite plus intéressante, moins enfoncée, mais aussi un espace sous le banc permettant de glisser les pieds du passager arrière pour encore plus de confort. L’espace de chargement est lui aussi supérieur, notamment dans la version cinq portes qui reçoit désormais plus de 618 litres au total (mais seulement 3 sacs de golf… une subtilité qui m’échappe…). Et une bonne main d’applaudissement en provenance de tous les anciens propriétaires de l’Impreza pour la qualité des matériaux désormais utilisés à l’intérieur. Les plastiques sont souples, les intérieurs de porte plus foncés, et même les tissus ont été modifiés avec goût et plus de qualité. En terme de technologie, la Subaru Impreza propose bien quelques options, notamment un système de son Pionneer de meilleure qualité et un écran tactile de bonne dimension, mais uniquement sur les versions Sport et Limited. La version de base ne reçoit même pas de connexion Bluetooth, alors que la version Touring offre un modèle de base. En revanche, toutes les versions ont un affichage multifonctionnel logé au centre du tableau de bord. Sous le capot Le vrai changement provient cependant de la motorisation de la nouvelle Impreza. Le moteur 2.05 litres cède désormais sa place à une version 2,0 litres de 148 chevaux, soit 22 de moins que l’original. La boite de vitesse est soit une manuelle 5 rapports, ou une boite CVT avec palettes au volant. Notons toutefois que la Impreza conserve son inévitable traction intégrale. Tous ces changements ont quand même permis de rendre la voiture plus aérodynamique, plus légère de 50 kilos, et donc nettement plus frugale : on anticipe une consommation combinée de 6,6 litres aux 100 km, la plus basse de sa catégorie avec un rouage intégral. Les contraintes journalistiques nous empêchent, pour le moment, de traiter du comportement routier de la Subaru Impreza. Mais sachez seulement que même si sa silhouette a été totalement remaniée, elle n’est pas tombée loin de l’originale en matière de conduite!

Froggy a écrit :

Rilblue-TTs a écrit :ah voila, dans cette version, elle semble quand même mieux, un peu plus "impreza"

Dedieu, ce nom devrait coller à cette image uniquement !

alain a écrit :

Froggy a écrit :

nice !