Elise A111, 12 ans …ça se Corse !
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your momo
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- Véhicules : Elise A111
Porsche 991.2 C4 GTS
BMW M135iX - Localisation : Romanel s/Lausanne
Elise A111, 12 ans …ça se Corse !
Voici le récit de 9 jours vers, sur et depuis la Corse. En tout 2’915km de routes …et avec quelques photos !!!
Autres ballades effectuées au volant de cette voiture magique qu’est la Lotus Elise
http://www.asphalte.ch/phpBB2/viewtopic.php?t=5465
Préambule :
La Corse je savais bien que c’était une île baignant dans la Méditerranée aussi surnommée Ile de Beauté par ses habitants. Que tous ceux qui y sont allés, …et ont pu en revenir, ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Néanmoins le coin ne m’a jamais tenté plus que ça, il faut dire que les clichés sur les Corses et les exagérations en tout genre n’y étaient pas étrangères…
Mon point de vue changea petit à petit à force de côtoyer les amis du Lotus Jura Tour, qui y font un pèlerinage annuel antérieur à la commercialisation de l’Elise. Ils participent à un tour organisé sur l’île par le club Renault Alpine local. Originellement ce tour est réservé aux seuls Renault Alpine, 5Turbo et Gordini …mais l’apparition de l’Elise à fait que des anciens propriétaires de Renault sont passé à Lotus. Et nous nous sommes finalement laissé convaincre de faire en 2010 notre premier pèlerinage en Corse au sein d’ATIBA.
Le voyage :
Il y a toutes sortes de chemins qui mènent en Corse, nous en avons choisi un qui permet de passé un peu plus de temps sur la route. Le but est d’être à temps à Marseille pour rallier la flotte ATIBA qui embarque à 18h pour la Corse.
Jour 1, Romanel-sur-Lausanne / Glandage, France
Départ pour 416km, beaucoup de plaisir et peu d’autoroute, en fait c’est une bonne mise en jambe pour la Corse, le temps est frais mais beau, c’est ce qui compte.
Points forts : Col de la Forclaz, Col des Montets, Col du Granier, la descente depuis Flumet, la côte de Villard de Lens et la descente sur Die par le Col de Rousset (best)
Hébergement : Glandage, Le Combier http://www.lecolombier-diois.com/index.php
Jour 2, Glandage / Marseille, Le Port
Départ pour environ 240 km, de zig-zag dans la Drôme puis la Provence,le but étant de ne pas sauter sur l’autoroute trop tôt …et surtout de ne pas rater le bateau. Météo superbe on se serait cru en été.
Points forts : Le dîner à Crestet avec une vue splendide sur le Ventoux.
On n’a pas fait le Ventoux, car trop loin et surement trop de monde un dimanche après-midi …enfin c’est ce qu’on se dit pour ne pas pleurer.
Hébergement : Cabine 5102 du Danielle Casanova
La Corse:
Jour 3, Bastia / Calcatoggio
Il fait très gris, puis il pleut et le ferry ne peut pas accoster à l’heure, car le port est en travaux (le bateau est soudainement trop long). Bon trois heures plus tard on pose enfin nos roues en Corse pour 150 km de national qui virevolte à travers le paysage. La pluie en remet un belle couche tant est si bien que nous sommes content de suivre un camionneur au pied lourd au plus fort de l’averse, au moins là on devine où va la route. Heureusement cela ne dure pas et nous pouvons apercevoir la côte ouest qui semble plus dégagée …gaz.
Arrivée à l’hôtel Grand Bleu en bord de mer, belle endroit et très bonne organisation.
En milieu d’après midi nous partons donc pour la première étape de l’ATIBA.
Une boucle de 162 km sur le réseau secondaire Corse …la vigilance est maximale, les pièges sont partout, du sable, des cailloux (des petits et des gros, voir très gros) et du bétail se partagent la vedette sur des routes à la largeur parfois ridicule. On est rapidement au parfum, mais la transition est abrupte. Bon finalement après 3 bonnes heures de zig-zag-zoug on retrouve l’hôtel. Une plongée dans la grande bleue en regardant le coucher de soleil nous permet de nous relaxer un peu.
Jour 4, 309km, Calcatoggio- Porto Vechio avec retour par Propriano
La météo s’annonce bonne, mais il a plu comme jamais toute la soirée alors les routes sont maculées de coulée de boue, sable et branches …à rajouter avec ce qui se trouvait déjà la veille. Le matin la prudence nous accompagne et le rythme est un bon cran en dessous, ce qui nous permet d’apprécier les paysages. Le point culminant d’impraticabilité est atteint au sommet du Col de la Vaccia, 8.5km de terre, parfois même pas tassée, j’en ai les pieds soulevés et pourtant ma S1 est à hauteur réglementaire.
Toutefois la suite, soit le Col de Punticella et la descente sur Porto Vechio, se font bon train sur une route sublime. Nous croisons un groupe de Ferrari mené par une superbe et rare BB512.
L’après-midi nous partons par le Col de Bacinu, la montée et les paysages sont grandioses, on se croirait à Zion aux US. Malheureusement la parcoure emprunte ensuite des routes bizarres, les nids de poules ayant été comblés à la pellée de goudron jetée vraisemblablement depuis le pont d’un camion en marche. Autant dire que nous roulons calmos, l’Elise partant en travers dès que nous passons les 40 km/h. Comme déjà dit, le gravillon est l’arme absolue pour ralentir le trafic. Heureusement un fois à Sartène nous retrouvons un bitume en ordre et pointons à Propriano pour un rafraichissement bien mérité. La suite passe par Pila Canale (D302) qui est une speciale du rallye de Corse, autant dire que ça tourne un max, mais la route est bonne et les habitants des villages traversés compréhensif, car ils doivent en voir passer des voitures chaque jour…
On a donc bien gardé le meilleur pour la fin, cette route est vraiment taillée pour l’Elise.
Jour 5, 364km, Calcatoggio- Capri par Saint-Florent et retour par la côte
La météo est au beau, un petit groupe d’Elise a décidé de faire une encarte et se lance dans le parcours à l’envers, ce afin d’être pour 13h à Saint-Florent. L’idée est bonne vu que nous n’avons quasi pas de trafic avant midi et que le bout de national entre Calvi et Monetta nous permettra de croiser sans soucis. La petite route (D81) qui mène à Saint-Florent est une mise en bouche parfaite pour le repas de midi pris dans un petit resto du port. Pour le dessert nous reprenons une part de D81 puis c’est la nationale vers Francardo. De la nous attaquons la D84 pour la montée du Col de Vergio (1467m) puis la descente sur Sagone par la D70. Cette partie en particulier la D84 nous transporte de Suisse centrale pour les gorges du début à l’Engadine pour la vallée et le sommet du col, un concentré des meilleures routes possibles …et personne en face à part une pelleteuse, quelques cochons et vaches. Finalement nous avons quand même eu à faire à un troupeau de 100 chèvres assoupies sur le bitume de la D70, rien ne les faisant bouger, il a fallu la sortie de ma copilote pour qu’elles daignent aller paître ailleurs …Corse jusque au bout le bétail.
De cette journée nous retiendrons également les paysages sublimes de la route côtière en particulier les calanques de Piana et la région de Porto, la roche rouge donne des airs de Brice Canyon …mais au bord de la mer. http://www.google.ch/images?q=calanque+ ... 80&bih=658
Jour 6, 353km, Calcatoggio- Anghione- Calcatoggio par le centre
Temps superbe, mais journée mouvementée, une voiture termine dans le maquis, heureusement les dégâts ne sont finalement que matériel. Les routes sont étroites et restent piégeuses même par beau temps. Après un arrêt à Erbajolo où on nous ouvre expressément le bar du village, pour un apéro et des dialogues qui fleurent bon les clichés. Notre périple nous amène alors à Corte, ville charmante du centre de la Corse où nous restons pour manger. Le retour par la nationale nous permet de découvrir sous le soleil les paysages brumeux lors de notre arrivée. La forêt de Vizzanova et la descente sur Bocognano offrent des passages très intéressants. La soirée qui suit clos la partie officielle de l’ATIBA 2010.
Jour 7, 290 km, Calcatoggio- Bonifacio- Calcatoggio
C’est journée libre donc chacun est libre de s’organiser un programme …où de ne rien faire comme au Club Med. Nous choisissons d’aller à Bonifacio qui semble être "The Place To Be" de Corse. Notre itinéraire emprunte la national à l’aller, le début n’est pas folichon, du trafic et des travaux ralentissent considérablement notre progression. A partir de Sartène les choses s’arrangent, moins de monde et les paysages sont plus beaux, les derniers 30 km sont pratiquement rectilignes. On se croirait aux US, avec au début une partie tortueuse comme sur la One. Bonifacio mérite le détour, la ville et le site sont superbe, les falaises de calcaires formées par la mer et les vents sont à couper le souffle …un comble. Le repas pris sur une terrasse face à le Sardaigne nous permet d’apprécier les spécialités locales. Un petit tour en bateau pour voir tout ça depuis la mer avec visite de grottes et calanques ponctue la partie touristique. Pour le retour nous optons pour le passage par Olmeto plage et la spéciale de Pila Canale. Il est amusant de constaté qu’à kilométrage identique ce parcoure nous permet de gagner 25 minutes par rapport à la nationale …avec en plus le sourire tout au long du parcoure. Une bien belle journée.
Jour 8, 100 km, Calcatoggio- Ajaccio- Calcatoggio -Ajaccio
Dernier jour en Corse, le matin est consacré à la visite d’Ajaccio, ballade au marché et faire quelques emplettes. L’après-midi nous profitons encore une dernière fois de la plage, il fait un temps radieux et la mer est excellente. Puis c’est le départ pour le port, nous sommes la dernière voiture à quitter l’hôtel Grand Bleu. L’embarquement se fait sans encombre sur le Danielle Casanova, nous appareillerons vers les 20h. Après un pic nique copieux fait de bonnes choses corses nous allons mettre le feu à la piste de dance de la disco du bord. Une bien belle manière de conclure cette journée.
Le retour :
Jour 9, 770 km, Marseille / Romanel-sur-Lausanne
Marseille, 7h30 nous débarquons sous un ciel gris plombé, c’est la séance des au revoir. Nous sommes trois Elise à choisir la remontée moitié-moitié, soit un bout d’autoroute puis un peu de petites routes et le final sur l’autoroute. Objectif être rentré pour 15-16h environ. Nous sortons donc de l’autoroute au environ d’Ales et nous remontons les Gorges de l’Ardèche, la pluie c’est mise à tomber. Malgré ces routes parfois sèches parfois humides, normal pour des gorges, nous apprécions le paysage et le fait que nous soyons seuls. Je n’ose imaginer pareil balade en plein mois d’août avec les cyclistes, camping car, cars etc... Nous rejoignons l’autoroute juste avant Valence, à peine en piste nous avons droit à un bouchon, 20min perdues plus tard nous pointons au péage. Petite parenthèse pour dire tout mon mépris aux idiots qui ont mis en place le réseau autoroutier français. Sur les 250km qui nous séparent de Genève nous nous arrêterons une dizaine de fois soit pour payer des sommes ridicules, soit pour prendre un ticket. Un sommet d’inefficacité et de mise en danger inutiles …même en Italie ils ont trouvé une solution.
Nous arrivons finalement juste avant 16h chez nous, un peu fatigué mais surtout content de notre voyage.
Epilogue :
Après une semaine passée au turbin, la Corse nous semble bien loin, néanmoins nous en gardons des souvenirs forts. Les paysages contrastés, le réseau routier très particulier ainsi que ses habitants typés font de cette île une destination des plus dépaysant atteignable en voiture. Plus qu’"Ile de Bauté", c’est plutôt "Ile Montagne" qui nous vient à l’esprit quand on repense à la Corse …et la montagne y’a rien de plus beau en Elise.
Nos précédents périples sont là pour le prouver:
http://www.asphalte.ch/phpBB2/viewtopic.php?t=5465
...petite mandarine corse pour la fin, admirez le parquage montagnard
...bon la clio en arrière plan fait encore mieux 
Autres ballades effectuées au volant de cette voiture magique qu’est la Lotus Elise
http://www.asphalte.ch/phpBB2/viewtopic.php?t=5465
Préambule :
La Corse je savais bien que c’était une île baignant dans la Méditerranée aussi surnommée Ile de Beauté par ses habitants. Que tous ceux qui y sont allés, …et ont pu en revenir, ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Néanmoins le coin ne m’a jamais tenté plus que ça, il faut dire que les clichés sur les Corses et les exagérations en tout genre n’y étaient pas étrangères…
Mon point de vue changea petit à petit à force de côtoyer les amis du Lotus Jura Tour, qui y font un pèlerinage annuel antérieur à la commercialisation de l’Elise. Ils participent à un tour organisé sur l’île par le club Renault Alpine local. Originellement ce tour est réservé aux seuls Renault Alpine, 5Turbo et Gordini …mais l’apparition de l’Elise à fait que des anciens propriétaires de Renault sont passé à Lotus. Et nous nous sommes finalement laissé convaincre de faire en 2010 notre premier pèlerinage en Corse au sein d’ATIBA.
Le voyage :
Il y a toutes sortes de chemins qui mènent en Corse, nous en avons choisi un qui permet de passé un peu plus de temps sur la route. Le but est d’être à temps à Marseille pour rallier la flotte ATIBA qui embarque à 18h pour la Corse.
Jour 1, Romanel-sur-Lausanne / Glandage, France
Départ pour 416km, beaucoup de plaisir et peu d’autoroute, en fait c’est une bonne mise en jambe pour la Corse, le temps est frais mais beau, c’est ce qui compte.
Points forts : Col de la Forclaz, Col des Montets, Col du Granier, la descente depuis Flumet, la côte de Villard de Lens et la descente sur Die par le Col de Rousset (best)
Hébergement : Glandage, Le Combier http://www.lecolombier-diois.com/index.php
Jour 2, Glandage / Marseille, Le Port
Départ pour environ 240 km, de zig-zag dans la Drôme puis la Provence,le but étant de ne pas sauter sur l’autoroute trop tôt …et surtout de ne pas rater le bateau. Météo superbe on se serait cru en été.
Points forts : Le dîner à Crestet avec une vue splendide sur le Ventoux.
On n’a pas fait le Ventoux, car trop loin et surement trop de monde un dimanche après-midi …enfin c’est ce qu’on se dit pour ne pas pleurer.
Hébergement : Cabine 5102 du Danielle Casanova
La Corse:
Jour 3, Bastia / Calcatoggio
Il fait très gris, puis il pleut et le ferry ne peut pas accoster à l’heure, car le port est en travaux (le bateau est soudainement trop long). Bon trois heures plus tard on pose enfin nos roues en Corse pour 150 km de national qui virevolte à travers le paysage. La pluie en remet un belle couche tant est si bien que nous sommes content de suivre un camionneur au pied lourd au plus fort de l’averse, au moins là on devine où va la route. Heureusement cela ne dure pas et nous pouvons apercevoir la côte ouest qui semble plus dégagée …gaz.
Arrivée à l’hôtel Grand Bleu en bord de mer, belle endroit et très bonne organisation.
En milieu d’après midi nous partons donc pour la première étape de l’ATIBA.
Une boucle de 162 km sur le réseau secondaire Corse …la vigilance est maximale, les pièges sont partout, du sable, des cailloux (des petits et des gros, voir très gros) et du bétail se partagent la vedette sur des routes à la largeur parfois ridicule. On est rapidement au parfum, mais la transition est abrupte. Bon finalement après 3 bonnes heures de zig-zag-zoug on retrouve l’hôtel. Une plongée dans la grande bleue en regardant le coucher de soleil nous permet de nous relaxer un peu.
Jour 4, 309km, Calcatoggio- Porto Vechio avec retour par Propriano
La météo s’annonce bonne, mais il a plu comme jamais toute la soirée alors les routes sont maculées de coulée de boue, sable et branches …à rajouter avec ce qui se trouvait déjà la veille. Le matin la prudence nous accompagne et le rythme est un bon cran en dessous, ce qui nous permet d’apprécier les paysages. Le point culminant d’impraticabilité est atteint au sommet du Col de la Vaccia, 8.5km de terre, parfois même pas tassée, j’en ai les pieds soulevés et pourtant ma S1 est à hauteur réglementaire.
Toutefois la suite, soit le Col de Punticella et la descente sur Porto Vechio, se font bon train sur une route sublime. Nous croisons un groupe de Ferrari mené par une superbe et rare BB512.
L’après-midi nous partons par le Col de Bacinu, la montée et les paysages sont grandioses, on se croirait à Zion aux US. Malheureusement la parcoure emprunte ensuite des routes bizarres, les nids de poules ayant été comblés à la pellée de goudron jetée vraisemblablement depuis le pont d’un camion en marche. Autant dire que nous roulons calmos, l’Elise partant en travers dès que nous passons les 40 km/h. Comme déjà dit, le gravillon est l’arme absolue pour ralentir le trafic. Heureusement un fois à Sartène nous retrouvons un bitume en ordre et pointons à Propriano pour un rafraichissement bien mérité. La suite passe par Pila Canale (D302) qui est une speciale du rallye de Corse, autant dire que ça tourne un max, mais la route est bonne et les habitants des villages traversés compréhensif, car ils doivent en voir passer des voitures chaque jour…
On a donc bien gardé le meilleur pour la fin, cette route est vraiment taillée pour l’Elise.
Jour 5, 364km, Calcatoggio- Capri par Saint-Florent et retour par la côte
La météo est au beau, un petit groupe d’Elise a décidé de faire une encarte et se lance dans le parcours à l’envers, ce afin d’être pour 13h à Saint-Florent. L’idée est bonne vu que nous n’avons quasi pas de trafic avant midi et que le bout de national entre Calvi et Monetta nous permettra de croiser sans soucis. La petite route (D81) qui mène à Saint-Florent est une mise en bouche parfaite pour le repas de midi pris dans un petit resto du port. Pour le dessert nous reprenons une part de D81 puis c’est la nationale vers Francardo. De la nous attaquons la D84 pour la montée du Col de Vergio (1467m) puis la descente sur Sagone par la D70. Cette partie en particulier la D84 nous transporte de Suisse centrale pour les gorges du début à l’Engadine pour la vallée et le sommet du col, un concentré des meilleures routes possibles …et personne en face à part une pelleteuse, quelques cochons et vaches. Finalement nous avons quand même eu à faire à un troupeau de 100 chèvres assoupies sur le bitume de la D70, rien ne les faisant bouger, il a fallu la sortie de ma copilote pour qu’elles daignent aller paître ailleurs …Corse jusque au bout le bétail.
De cette journée nous retiendrons également les paysages sublimes de la route côtière en particulier les calanques de Piana et la région de Porto, la roche rouge donne des airs de Brice Canyon …mais au bord de la mer. http://www.google.ch/images?q=calanque+ ... 80&bih=658
Jour 6, 353km, Calcatoggio- Anghione- Calcatoggio par le centre
Temps superbe, mais journée mouvementée, une voiture termine dans le maquis, heureusement les dégâts ne sont finalement que matériel. Les routes sont étroites et restent piégeuses même par beau temps. Après un arrêt à Erbajolo où on nous ouvre expressément le bar du village, pour un apéro et des dialogues qui fleurent bon les clichés. Notre périple nous amène alors à Corte, ville charmante du centre de la Corse où nous restons pour manger. Le retour par la nationale nous permet de découvrir sous le soleil les paysages brumeux lors de notre arrivée. La forêt de Vizzanova et la descente sur Bocognano offrent des passages très intéressants. La soirée qui suit clos la partie officielle de l’ATIBA 2010.
Jour 7, 290 km, Calcatoggio- Bonifacio- Calcatoggio
C’est journée libre donc chacun est libre de s’organiser un programme …où de ne rien faire comme au Club Med. Nous choisissons d’aller à Bonifacio qui semble être "The Place To Be" de Corse. Notre itinéraire emprunte la national à l’aller, le début n’est pas folichon, du trafic et des travaux ralentissent considérablement notre progression. A partir de Sartène les choses s’arrangent, moins de monde et les paysages sont plus beaux, les derniers 30 km sont pratiquement rectilignes. On se croirait aux US, avec au début une partie tortueuse comme sur la One. Bonifacio mérite le détour, la ville et le site sont superbe, les falaises de calcaires formées par la mer et les vents sont à couper le souffle …un comble. Le repas pris sur une terrasse face à le Sardaigne nous permet d’apprécier les spécialités locales. Un petit tour en bateau pour voir tout ça depuis la mer avec visite de grottes et calanques ponctue la partie touristique. Pour le retour nous optons pour le passage par Olmeto plage et la spéciale de Pila Canale. Il est amusant de constaté qu’à kilométrage identique ce parcoure nous permet de gagner 25 minutes par rapport à la nationale …avec en plus le sourire tout au long du parcoure. Une bien belle journée.
Jour 8, 100 km, Calcatoggio- Ajaccio- Calcatoggio -Ajaccio
Dernier jour en Corse, le matin est consacré à la visite d’Ajaccio, ballade au marché et faire quelques emplettes. L’après-midi nous profitons encore une dernière fois de la plage, il fait un temps radieux et la mer est excellente. Puis c’est le départ pour le port, nous sommes la dernière voiture à quitter l’hôtel Grand Bleu. L’embarquement se fait sans encombre sur le Danielle Casanova, nous appareillerons vers les 20h. Après un pic nique copieux fait de bonnes choses corses nous allons mettre le feu à la piste de dance de la disco du bord. Une bien belle manière de conclure cette journée.
Le retour :
Jour 9, 770 km, Marseille / Romanel-sur-Lausanne
Marseille, 7h30 nous débarquons sous un ciel gris plombé, c’est la séance des au revoir. Nous sommes trois Elise à choisir la remontée moitié-moitié, soit un bout d’autoroute puis un peu de petites routes et le final sur l’autoroute. Objectif être rentré pour 15-16h environ. Nous sortons donc de l’autoroute au environ d’Ales et nous remontons les Gorges de l’Ardèche, la pluie c’est mise à tomber. Malgré ces routes parfois sèches parfois humides, normal pour des gorges, nous apprécions le paysage et le fait que nous soyons seuls. Je n’ose imaginer pareil balade en plein mois d’août avec les cyclistes, camping car, cars etc... Nous rejoignons l’autoroute juste avant Valence, à peine en piste nous avons droit à un bouchon, 20min perdues plus tard nous pointons au péage. Petite parenthèse pour dire tout mon mépris aux idiots qui ont mis en place le réseau autoroutier français. Sur les 250km qui nous séparent de Genève nous nous arrêterons une dizaine de fois soit pour payer des sommes ridicules, soit pour prendre un ticket. Un sommet d’inefficacité et de mise en danger inutiles …même en Italie ils ont trouvé une solution.
Nous arrivons finalement juste avant 16h chez nous, un peu fatigué mais surtout content de notre voyage.
Epilogue :
Après une semaine passée au turbin, la Corse nous semble bien loin, néanmoins nous en gardons des souvenirs forts. Les paysages contrastés, le réseau routier très particulier ainsi que ses habitants typés font de cette île une destination des plus dépaysant atteignable en voiture. Plus qu’"Ile de Bauté", c’est plutôt "Ile Montagne" qui nous vient à l’esprit quand on repense à la Corse …et la montagne y’a rien de plus beau en Elise.
Nos précédents périples sont là pour le prouver:
http://www.asphalte.ch/phpBB2/viewtopic.php?t=5465
...petite mandarine corse pour la fin, admirez le parquage montagnard
...bon la clio en arrière plan fait encore mieux
Dernière édition par your momo le 17 oct. 2010 21:24, édité 11 fois.
your momo
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sylvain007
- Formule Renault
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- Inscription : 20 juil. 2009 09:24
- Véhicules : Lotus S2 135R, Jag XJ6 et Golf VII
- Localisation : Geneve
Ah les petits cochons et les chèvres au milieu d'un virage en aveugle, tout un poème Avec, 5 kilomètres plus bas, le "produit fini" à la vente dans une charrette ! Bucolique ! et gastronomique ! Ah les fromages et les saucissons corses, miam !!! On regrette de ne pas avoir un coffre plus grand !
Avec, 5 kilomètres plus bas, le "produit fini" à la vente dans une charrette ! Bucolique ! et gastronomique ! Ah les fromages et les saucissons corses, miam !!! On regrette de ne pas avoir un coffre plus grand ![i]"It's not how fast you go, it's how you go fast."[/i]
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sylvain007
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Corsugone
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- Inscription : 04 mars 2008 20:10
- Localisation : Chez Guignol
- Contact :
En effet, les habitants sont typés Sinon, je connais bien ces routes 
Sinon, je connais bien ces routes "I have a problem with Porsches. They're wonderful cars, but I know I could never live with one. I don't go around saying that Porsches are a pile of dung, but I do know that psychologically I couldn't handle owning one" Rowan Atkinson.
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